[Sernine, Daniel] les contes de l'ombre

par **Joualvert** Mer 19 Avr 2017 - 15:28

Les contes de l'ombre
de Daniel Sernine

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Résumé : Lorsque je rentre chez moi, fatigué ou transi, d'une de mes randonnées, quand après un bon souper je m'assieds avec un livre dans le salon, bien au chaud face à la cheminée où crépite un bon feu, j'écoute parfois le vent qui siffle, la pluie qui bat à la fenêtre, la neige qui feutre tout d'un silence irréel, ou le calme .profond d'une nuit d'été. Lorsque le feu baisse, que j'éteins ma lampe, quand le silence n'est plus troublé que par le craquement des bûches et le lourd tic-tac de l'horloge, c'est alors que la Voix me parle, la Voix de l'Ombre.

Montréalais, âgé de 23 ans, Daniel Sernine collabore depuis 1975 au magazine de la science-fiction et du fantastique, Requiem. En novembre 1977 il a remporté le Prix Dagon, décerné annuellement pour la meilleure nouvelle fantastique ou de science-fiction. Le présent recueil, qui est son premier livre, regroupe seize de ses contes fantastiques, la plupart inédits.

Éditeur : Sélect
Date de parution : 1979

par **Joualvert** Mer 19 Avr 2017 - 18:46

Daniel Sernine est un vétéran de la SFFF québécoise. Malgré ceci, son nom ne m'est familier que depuis peu. C'est une lacune généralisée que je me propose de combler petit à petit. L'étape facile de cette résolution, soit la collecte de quelques noms d'auteurs significatifs, est d'ores et déjà accomplie. Il s'agit maintenant de tourner quelques pages !

Cette première pioche fut très heureuse. le recueil, premier de l'auteur, est une collection d'histoires macabres où le surnaturel a la part belle. Une réjouissante cohésion est atteinte avec l'ambiance glauque savamment élaborée, les lieux récurrents, les petits liens secondaires entre les récits, ainsi que le très efficace petit prologue qui met l'eau à la bouche. On sent une recherche et un travail sérieux dans le choix des mots et la construction des phrases qui confèrent une aura de qualité aux textes.

Parmi ceux-ci je retiendrai principalement Le veilleur dans le tombeau, véritable petit chef-d'oeuvre d'épouvante. Également Le canal, où avec une prose magnifique, on partage la rêverie inspirée au personnage par quelque ténébreuse influence. Enfin, en guise de finale spectaculaire, La fresque aux trois démons, un récit très lovecraftien des plus réussis.

4,5

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