[Chattam, Maxime] Le 5ème règne

Résumé : Il sont cinq adolescents emmenées par Sean-le-rêveur, des gamins sans histoires. Ils vivent à Edgecombe, une petite ville de Nouvelle-Angleterre bordée de forêts séculaires. Il ne s'y passe pas grand chose, jusqu'au jour où ces cinq-là trouvent un vieux livre dans un grenier poussiéreux. La tempête aurait dû les avertir, ils auraient dû se douter que ça n'était pas bon signe. Mais ils l'ont ouvert. Et le Mal est apparu !
D'abord les yeux rouges et menaçants, tapis dans les recoins sombres de la ville, ensuite ces hommes au charisme effrayant, semblables à des vampires. Et puis il y a ces enfants qui disparaissent inexorablement, les uns après les autres, on ne retrouve que leurs corps mutilés. L'automne se profile, les orages se multiplient, tandis que Sean et ses amis cherchent dans le grimoire une solution à cette terreur qui s'abat sur Edgecombe.
Et si ce livre détenait la réponse au plus grand mystère de l'Homme... ? Ce qui se cache après la mort... Et s'il ne fallait en aucun cas tourner ces pages... ? Et si...


Mon opinion :
L’écriture est fluide. L’histoire est bien racontée. Ca pourrait être agréable à lire.
On arrive facilement à la 300ème page, le seul ennui, c’est qu’il y en a encore 200 à lire…et là, ça coince vraiment.
Car si on creuse un peu, ca semble  être une histoire du club des 5., qui ont bercé notre enfance, plaçant l’enfant en héros intrépide. Il y a forcément le coté agaçant que l’on trouve au cinéma  dans ce genre d’histoire :  par exemple, il y a un couvre feu car un tueur sévit, mais c’est pas grave, les gosses font le mur pour se retrouver , traversent la ville seul et les parents ne les accompagnent pas. Résultat….ils se font tuer, évidemment. On a envie de leur mettre des gifles, mais c’est trop tard, ils sont morts….Et du coup, on a les clichés du genre, il n’y a rien d’original et on  a l’impression d’être dans la collection chair de poule en version adulte : ados intrépides qui affronte les forces du mal, mais il n’y a pas la subtilité des sentiments, c’est trop simple, on n’y croit pas une seconde.
J’ai donc été très déçue par ce livre, alors que j’ai beaucoup apprécié les autres livres de cet auteur.
Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à d’autres auteurs qui ont écrit des merveilles  en se mettant dans la peau des enfants : j’ai pensé au Mystère du Lac de mac Cammon, une merveille du genre, et à de nombreux King au thème de l’enfance omniprésent. Je vise trop haut là ? ah bon…
Passez votre chemin, il n’y a rien à lire…
Mais cet avis m'est personnel, j'ai lu parfois sur le net des critiques positives sur ce livre. C'est une histoire qu'il a écrit très jeune et qu'il a voulu faire paraitre suite au succès de ses livres. Pour moi, c'est non.