[Palahniuk, Chuck] damnés
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[Palahniuk, Chuck] damnés
Résumé : Madison, 13 ans, est la fille d'une star du cinéma et d'un producteur milliardaire. Élevée dans la religion du fun et de la culture pop, elle passe un Noël ennuyeux seule dans son pensionnat en Suisse, tandis que ses parents se consacrent à leurs projets professionnels et à l'adoption d'orphelins du tiers-monde. Mais un événement inattendu va venir illuminer ses vacances : sa mort subite. Débarquée en enfer, elle y fait la connaissance d'une bande de jeunes marginaux, une jolie fille, un sportif, un geek et un rocker, soit la version Six Feet Under de Breakfast Club. Alors qu'elle se lance dans l'exploration de ce nouvel environnement, qui lui réserve de multiples surprises, Madison se remémore sa courte existence pour essayer de comprendre ce qui a bien pu la mener à la damnation. Pour découvrir, aussi, les raisons de sa mort. En enfer, vous ne pouvez pas faire un pas sans bousculer quelqu'un de célèbre : Marilyn Monroe, James Dean, Susan Sontag. River Phoenix, Kurt Cobain. John Lennon, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Janis Joplin. Un Woodstock permanent. Mais si l'enfer est pavé de bonnes intentions, la prose de Chuck Palahniuk ne l'est pas. Et le royaume de Satan qu'il décrit, frappé de tous les vices imaginables et de quelques-uns imaginés pour l'occasion, comme celui consistant à torturer les damnés en leur projetant en boucle Le Patient anglais, n'est rien comparé à son portrait ultradécapant du show-biz et des hautes sphères de notre société.
Chuck Palahniuk est né en 1962. Il est l'auteur de neuf romans, parmi lesquels Fight Club (Gallimard, 1999) et Berceuse (Gallimard, 2004). Après Snuff (2011), Damnés est son deuxième livre à paraître chez Sonatine Éditions.
Chuck Palahniuk est né en 1962. Il est l'auteur de neuf romans, parmi lesquels Fight Club (Gallimard, 1999) et Berceuse (Gallimard, 2004). Après Snuff (2011), Damnés est son deuxième livre à paraître chez Sonatine Éditions.
Éditeur : Sonatine
Collection : Broché
Broché : 790 pages
Date de parution : le 21 Août 2014
Prix : 17 €
Dernière édition par Drean le Jeu 31 Mai 2018 - 11:23, édité 1 fois
Drean- Modo/Émissaire de l'admin
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Localisation : Près de Toulouse
Humeur : Diplomate...
Re: [Palahniuk, Chuck] damnés
Je vais être honnête et directe: je pense que Chuck Palahniuk est incapable d'écrire une histoire du point de vue d'une gamine de treize ans, et plus particulièrement du point de vue d'une fille de la génération de Madison. Voilà ce que j'ai pensé quand j'ai lu le premier chapitre (et cette impression m'a suivi tout au long du récit) . J'ai eu l'impression de lire un récit écrit par un homme dans les 45-50 ans (ce que doit être l'auteur, je pense), imbu de sa personne et qui se vante de l'habileté de sa plume. Certes, je n'ai encore jamais lu aucun ouvrage de cet auteur mais en lisant ce livre-là je peux vous dire que j'ai bien envie de rester loin de ses ouvrages pour le restant de mes jours, même ceux avec de bonnes critiques.
Il y a aussi des choses qui m'ont "choqué"...par exemple, comment expliquer que Madison ne sache pas ce qu'est le French Kiss mais qu'elle puisse décrire dans les moindres détails une des scènes de sexe les plus dérangeante que je n'ai encore jamais lu dans aucun livre ?. Pour moi, son niveau d'éducation est largement "au dessus" de ses 13 ans, elle s'exprime avec un vocabulaire beaucoup trop recherché pour son âge. Ça fait vraiment hautain. L'auteur qui ramène sa culture, un peu ça va mais c'est pas la peine d'en faire des tartines non plus. Le fait aussi que Madison nous rabâche tout le temps que ce n'est pas parce qu'elle n'a que 13 ans qu'elle est complètement idiote ou ignare, ça m'a vite gavé. Par exemple: "Oui, je connais le mot x ou y et je n'ai que 13 ans" " Oui, j'ai 13 ans et je ne suis pas une imbécile", ça me donne envie de dire "Oui, on sait que tu n'as que 13 ans et que tu es super intelligente, mais tu commence sérieusement à saouler !" (et je reste polie!).
Pour ce qui est de l'histoire, rien de bien transcendant Plus on avançait et plus j'avais l'impression que l'auteur partait dans un délire monumental et qu'il était être à prendre n'importe quelle direction rien que pour ne pas avoir à revenir en arrière pour corriger certaines de ses "erreurs", un peu comme quand on construit un nouvel étage sur un vieil immeuble qui menace de s’effondrer... et bien au bout d'un moment, ça se casse la gueule.
Dans la première partie du livre, l'auteur fait également référence au film Breakfast Club de John Hugues... c'était bien une fois, deux fois, trois fois à la limite pour illustrer un propos mais à la longue ça devient lourd et chiant et pour les personnes qui n'ont jamais vu ce film, ce qui est mon cas, c'est impossible de comprendre les différentes allusions qui y sont faites. Étaler sa culture cinématographique et littéraire, un peu ça va, mais point trop n'en faut.
Donc voilà, je pense que je n'ai plus grand chose à dire sur ce livre. Il me semble que mon avis parle de lui-même et montre à quel point je n'ai pas aimé cette lecture.
En conclusion:
- La plume de l'auteur est trop âgé pour parler du point de vu d'un personnage aussi jeune même si c'est un personnage très cultivé et intelligent.
- Des phrases trop redondantes.
- Des personnages pas du tout attachants.
- Et un récit trop éparpillé.
Ma note: 8/20 (et j'estime être gentille vu comment ma lecture a été laborieuse)
Il y a aussi des choses qui m'ont "choqué"...par exemple, comment expliquer que Madison ne sache pas ce qu'est le French Kiss mais qu'elle puisse décrire dans les moindres détails une des scènes de sexe les plus dérangeante que je n'ai encore jamais lu dans aucun livre ?. Pour moi, son niveau d'éducation est largement "au dessus" de ses 13 ans, elle s'exprime avec un vocabulaire beaucoup trop recherché pour son âge. Ça fait vraiment hautain. L'auteur qui ramène sa culture, un peu ça va mais c'est pas la peine d'en faire des tartines non plus. Le fait aussi que Madison nous rabâche tout le temps que ce n'est pas parce qu'elle n'a que 13 ans qu'elle est complètement idiote ou ignare, ça m'a vite gavé. Par exemple: "Oui, je connais le mot x ou y et je n'ai que 13 ans" " Oui, j'ai 13 ans et je ne suis pas une imbécile", ça me donne envie de dire "Oui, on sait que tu n'as que 13 ans et que tu es super intelligente, mais tu commence sérieusement à saouler !" (et je reste polie!).
Pour ce qui est de l'histoire, rien de bien transcendant Plus on avançait et plus j'avais l'impression que l'auteur partait dans un délire monumental et qu'il était être à prendre n'importe quelle direction rien que pour ne pas avoir à revenir en arrière pour corriger certaines de ses "erreurs", un peu comme quand on construit un nouvel étage sur un vieil immeuble qui menace de s’effondrer... et bien au bout d'un moment, ça se casse la gueule.
Dans la première partie du livre, l'auteur fait également référence au film Breakfast Club de John Hugues... c'était bien une fois, deux fois, trois fois à la limite pour illustrer un propos mais à la longue ça devient lourd et chiant et pour les personnes qui n'ont jamais vu ce film, ce qui est mon cas, c'est impossible de comprendre les différentes allusions qui y sont faites. Étaler sa culture cinématographique et littéraire, un peu ça va, mais point trop n'en faut.
Donc voilà, je pense que je n'ai plus grand chose à dire sur ce livre. Il me semble que mon avis parle de lui-même et montre à quel point je n'ai pas aimé cette lecture.
En conclusion:
- La plume de l'auteur est trop âgé pour parler du point de vu d'un personnage aussi jeune même si c'est un personnage très cultivé et intelligent.
- Des phrases trop redondantes.
- Des personnages pas du tout attachants.
- Et un récit trop éparpillé.
Ma note: 8/20 (et j'estime être gentille vu comment ma lecture a été laborieuse)
Re: [Palahniuk, Chuck] damnés
J'ai jamais lu cet auteur mais comme j'aime pas trop les auteurs qui écrivent plus haut que leur cul (ou qui "se lisent écrire", comme je dis d'habitude, arfeu !), j'ai dans l'impression que j'ai bien fait... Je te trouve super indulgente sur ta note, du coup... (le seul bouquin de Connelly que j'ai lu (enfin, à moitié ! ) m'a fait exactement la même impression, et ça a été terminé pour lui. Et pourtant dieu sait que j'aime bien les bouquins à références, quand c'est bien écrit et que ça donne pas l'impression d'être de l'étalage pour l'étalage, comme Anno Dracula, ou les "Thursday Next" qu'on lit en lecture commune depuis le mois dernier...)
Tatooa- Bibliovore
- Messages : 8969
Date d'inscription : 28/06/2012
Age : 59
Re: [Palahniuk, Chuck] damnés
Alors lui, on aime ou on aime pas, mais personne ne reste indifférent !
Personnellement, dans ceux que j'ai lu, je n'ai jamais ressenti que Chuck Palahniuk faisait l'étalage de sa culture. Pour l'écriture, il est adepte du minimalisme, ce qui fait qu'il peut sembler redondant ou de piètre qualité à certains. Il se prête de plus a toutes sortes d'effets non-conventionnels et souvent expérimentaux.
Je crois bien que s'il écrivait un roman normal au lieu de son habituelle prose chaotique et délirante, ses fans seraient bien déçus...
Pour expliquer le comportement de cette Madison ainsi que de l'auteur lui-même, j'ajouterais ceci : vous savez, la plupart des habitants de la côte ouest américaine sont vraiment des extra-terrestres...
Personnellement, dans ceux que j'ai lu, je n'ai jamais ressenti que Chuck Palahniuk faisait l'étalage de sa culture. Pour l'écriture, il est adepte du minimalisme, ce qui fait qu'il peut sembler redondant ou de piètre qualité à certains. Il se prête de plus a toutes sortes d'effets non-conventionnels et souvent expérimentaux.
Je crois bien que s'il écrivait un roman normal au lieu de son habituelle prose chaotique et délirante, ses fans seraient bien déçus...
Pour expliquer le comportement de cette Madison ainsi que de l'auteur lui-même, j'ajouterais ceci : vous savez, la plupart des habitants de la côte ouest américaine sont vraiment des extra-terrestres...
Joualvert- Bibliovore
- Messages : 2325
Date d'inscription : 17/01/2014
Humeur : Age : 41
Re: [Palahniuk, Chuck] damnés
J'ai mis un 8 parce que j'ai lu le livre jusqu'à la fin, j'aurai sûrement mis moins si j'avais abandonné ma lecture en cours de route ^^Tatooa a écrit:Je te trouve super indulgente sur ta note, du coup... (le seul bouquin de Connelly que j'ai lu (enfin, à moitié ! ) m'a fait exactement la même impression, et ça a été terminé pour lui. Et pourtant dieu sait que j'aime bien les bouquins à références, quand c'est bien écrit et que ça donne pas l'impression d'être de l'étalage pour l'étalage, comme Anno Dracula, ou les "Thursday Next" qu'on lit en lecture commune depuis le mois dernier...)
Ah, ça, c'est sûre! Il est tellement étrange qu'on est obligé de ressentir quelque chose (de positif ou de négatif) quand on le lit ^^Joualvert a écrit:Alors lui, on aime ou on aime pas, mais personne ne reste indifférent !
Personnellement, ça ne me dérange pas qu'il écrivent des romans "décalés", il peut en pondre même un million, tant qu'on ne m'oblige pas à les lire. Puis si ses fans sont satisfait tant mieux pour lui (et pour eux) XDJoualvert a écrit:Je crois bien que s'il écrivait un roman normal au lieu de son habituelle prose chaotique et délirante, ses fans seraient bien déçus...
Je pense que tu as trouvé l'explication parfaiteJoualvert a écrit:Pour expliquer le comportement de cette Madison ainsi que de l'auteur lui-même, j'ajouterais ceci : vous savez, la plupart des habitants de la côte ouest américaine sont vraiment des extra-terrestres...
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