[Gaiman, Neil] american gods

Une chose à dire sur ce roman : non, ce n'était définitivement pas pour moi.
Et croyez-moi quand je vous dis que j'en suis déçue, je m'attendais vraiment à l'aimer car l'idée derrière le livre m'attirait énormément.
En effet, on suit Ombre un ancien détenu sortant de trois ans de prison. Il est censé retrouver sa femme, son meilleur ami son job et recommencer une nouvelle vie. Malheureusement, quelques jours avant sa sortie, on lui annonce que sa femme est morte... dans une situation un peu compromettante avec son meilleur ami. Ombre n'a donc plus nulle part où aller et croise Voyageur, un homme mystérieux soit fou furieux, vieux arnaqueur ou dieu oublié ?
Ombre se voit donc mêlé à une sorte de combat entre les dieux oubliés qui ont été amené en Amérique par les migrants et qui se retrouvent piégés dans une terre où tous les ont effacés de leurs mémoires, et les nouveau dieux, de la télévision, de l'information...
Autant l'idée derrière le livre me fascinait pas mal autant l’exécution m'a laissée de marbre. Le personnage principal, Ombre est d'un détachement à tout épreuve. Tout ce qui peut lui arriver ne l'effleure même pas, il accepte tout sans se poser de questions. Il est la clé de l'histoire... en ne faisant rien. Mais moi quand je lis une histoire qui suit un tel personnage, je deviens comme lui, je m'en fiche de tout. Et 603 pages de "je m'en fiche de tout", c'est un peu long et irritant...   Heureusement qu'il y avait quelques touches d'humour qui ont un peu améliorées la note...
Aussi, un autre point qui m'a dérangé est qu'il n'y a pas vraiment de message au livre, enfin rien de plus que le résumé ne dit soit le conflit entre anciennes et nouvelles croyances ou modes de vie... Je m'attendais à ce que l'idée soit beaucoup plus approfondie.

Tiens c'est "amusant" (si on veut), j'ai enlevé ce Gaiman de mon panier prévisionnel assez récemment (après avoir lu Coraline). Ton avis me conforte dans mon choix de ne pas le lire, du coup...

Je ne sais pas non plus si j'en lirais d'autres... En même temps j'ai toujours entendu beaucoup de bien de cette auteur, je sais que mon père a Neverwhere quelque part et j'ai entendu énormément de bien de Stardust aussi mais bon...
Je suppose que ce livre peut plaire à beaucoup de gens, d'alleurs il a gagné de nombreux prix dont le Hugo et le Nébula et il est aussi sur la liste [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] des 100 meilleurs livres de SFF mais je trouvais qu'il ne faisait qu'effleurer son idée principale pendant 600 pages. Je crois que le pire c'est que je m'attendais vraiment à l'adorer, j'étais super pressé de le lire et du coup ça m'a encore plus irritée de voir qu'il n'avait rien de particulier. Si je lis ses autres livres, j'aurais des attentes beaucoup plus basses.

J'avais beaucoup aimé L'étrange vie de Nobody Owens et j'avais adoré Odd et les géants de glace...par contre j'ai carrément abandonné American Gods

Plus j'avançais dans ma lecture et je me disais "mais qu'est-ce que c'est long", et "mes réponses je les aurais quand ?"

je n'ai lu que 194 pages et je suis complètement perdue. Trop de descriptions, l'intrigue met beaucoup trop de temps à se mettre en place, je n'ai pas pas encore compris, après presque 200 pages de quoi il était vraiment question. Et puis, j'ai beau avoir une assez bonne culture mythologique, j'étais bien paumée quand il fallait savoir quel personnages correspondait à quel dieu, ça à beaucoup joué dans le fait que j'abandonne ma lecture.

C'est le troisième livre de Neil Gaiman que je lis et c'est ma première déception, c'est surement parce que l’histoire n'était pas faite pour moi.

Ca me réconforte aussi de voir que les avis ne sont pas avantageux pour ce livre puisque la lecture a été difficile pour moi.

J'ai tenu jusqu'au bout parce que c'était une lecture commune et que j'ai toujours cette petite voix qui me dit que le chapitre suivant sera mieux. Alors pour le coup, il y a eu un mieux à la fin...  

Au début, après tout, faut que ça se mette en place. Mais quand pendant je ne sais combien de chapitres ça tourne en rond, ça devient ennuyeux. J'aimais bien le postulat de base comme quoi les anciens dieux et les nouveaux s'affrontent puisque les anciens se font oublier et les nouveaux tels que les médias, les ordinateurs, etc. prennent de l'ampleur. J'aimais aussi les flashbacks où l'auteur nous racontent l'arrivée des anciens dieux.

Pour cette partie où on tourne en rond, ce n'est pas que je n'ai pas aimé cette histoire qu'on pourrait qualifier de parallèle, car au contraire, dans un thriller fantastique, c'était banco, mais pour moi le lien entre les deux était trop mince. A cause de ça, j'ai été en manque de visites de Voyageur aux anciens dieux pour les enrôler. Parce qu'en fin de compte, on n'en voit pas tellement. Le truc qui m'a fait tenir à ce moment-là, c'est la rencontre avec Chaquel et Ibis. Ca, c'était intéressant et ça avait un rapport.

Alors, oui, à la fin, on comprend que tout avait un lien, tout se rejoint et c'est l'illumination mais voilà, c'est la fin. J'ai un goût de "tout ça pour ça" puisque les révélations sont plus qu'intéressantes mais j'ai réussi à être blasée tout en m'y attendant à moitié. 

Pour celles et ceux qui sont curieux(ses) et veulent savoir le fin mot de l'histoire:

J'ai aussi trouvé deux scènes totalement inutiles avec la déesse de l'amour/prostituée. Très cru, très gore et je me demande encore à quoi elles ont servi.

J'ai vu quelques avis où les gens disaient que les lecteurs étaient trompés par le résumé car on promettait quelque chose et que ce n'est pas ce qu'on avait dans le livre.