[Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
4 participants
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
[Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Le Goût de l'immortalité
de Catherine Dufour
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
de Catherine Dufour
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Résumé :
Mandchourie, en l'an 2213 : la ville de Ha Rebin dresse des tours de huit kilomètres de haut dans un ciel jaune de pollution. Dans les caves grouille la multitude des damnés de la société, les suburbains. Une maladie qu'on croyait éradiquée réapparaît. Cmatic est chargé par une transnationale d'enquêter sur trois cas. Une adolescente étrange le conduira à travers l'enfer d'un monde déliquescent, vers ce qui pourrait être un rêve d'immortalité. Mais vaut-il la peine d'être immortel sur une Terre en perdition ?
Edition : Mnémos ou Le Livre de Poche
Collection : Science-Fiction
Nombre de pages : 288 (Mnémos) ou 317 (Poche)
Prix : 18,50€ (Mnémos) ou 6,10€ (Poche)
Notes des membres :
: Mnemosynea
: Ayala
: Tchetchilia, Nephtys, keogh
Dernière édition par Ryuuchan le Dim 7 Nov 2010 - 19:58, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Ryuuchan serait mieux de faire un double post quand tu fais des sujets pour ne pas mettre ton avis avec la présentation du livre . On préfère que les deux soient séparé .
Ivy- Admin fondateur
- Messages : 23450
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 38
Localisation : Normandie, 76
Humeur : Joyeuse et positive :)
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Ah d'accord, désolée, je m'étais fiée à la réponse que tu m'avais donnée dans mon premier topic sur les questions, tu m'avais dit que ça n'avais pas d'importance ^-^
Du coup, je rectifie ça de suite...
Avis : Un petit chef-d'oeuvre de science-fiction. Entre une plume superbement ciselée et efficace, et une trame du tonnerre, je n'ai pas décroché une seconde. Le récit prend la forme de la confession d'une vieille femme et du récit très particulier de sa vie. L'ouvrage montre une réalité inquiétante, certes plus loin dans le temps que la nôtre, mais la critique s'applique incontestablement à certains pans de notre société, et lorsque l'on en prend conscience, les cheveux se dressent sur les têtes. Ou comment mettre en scène une société aseptisée basée sur l'individualisme, une société capitaliste qui s'est coupée de manière particulière des couches les plus basses de la société. Sur fond de thriller, on découvre comment l'héroïne, ayant échappé de justesse à la mort, acquiert des caractéristiques physiques plus inquiétantes que merveilleuses... je vous laisse découvrir lesquelles.
Un bouquin que je recommande très chaudement. Attention cependant à ne pas avoir le moral dans les chaussettes lorsque vous commencez la lecture...
Du coup, je rectifie ça de suite...
Avis : Un petit chef-d'oeuvre de science-fiction. Entre une plume superbement ciselée et efficace, et une trame du tonnerre, je n'ai pas décroché une seconde. Le récit prend la forme de la confession d'une vieille femme et du récit très particulier de sa vie. L'ouvrage montre une réalité inquiétante, certes plus loin dans le temps que la nôtre, mais la critique s'applique incontestablement à certains pans de notre société, et lorsque l'on en prend conscience, les cheveux se dressent sur les têtes. Ou comment mettre en scène une société aseptisée basée sur l'individualisme, une société capitaliste qui s'est coupée de manière particulière des couches les plus basses de la société. Sur fond de thriller, on découvre comment l'héroïne, ayant échappé de justesse à la mort, acquiert des caractéristiques physiques plus inquiétantes que merveilleuses... je vous laisse découvrir lesquelles.
Un bouquin que je recommande très chaudement. Attention cependant à ne pas avoir le moral dans les chaussettes lorsque vous commencez la lecture...
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Il me tente pas mal ; voir duffour dans un autre domaine que l'humour ça me chauffe bien a voir a la fin du mois avec ce qui restera sur le compte ^^
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Ryuuchan a écrit:Ah d'accord, désolée, je m'étais fiée à la réponse que tu m'avais donnée dans mon premier topic sur les questions, tu m'avais dit que ça n'avais pas d'importance ^-^
Du coup, je rectifie ça de suite...
Oui c'est vrai . Avec le temps on s'est dit que finalment c'etait mieux de séparer les deux .
Ivy- Admin fondateur
- Messages : 23450
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 38
Localisation : Normandie, 76
Humeur : Joyeuse et positive :)
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
@ Cal > ^-^ J'ai vu que tu étais pas mal SF, ça fait plaisir :) Bonne découverte si tu tentes l'aventure...
@ Ivy > Je suggère qu'on le rajoute dans la partie"présentation des livres" ? ^-^
@ Ivy > Je suggère qu'on le rajoute dans la partie"présentation des livres" ? ^-^
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Oui on va le préciser .
Ivy- Admin fondateur
- Messages : 23450
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 38
Localisation : Normandie, 76
Humeur : Joyeuse et positive :)
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Ce livre expose le récit de vies sinueuses et amères dans un futur qui n'est plus adapté à l'être humain tel que nous le connaissons. Bien que très bien écrit, le style est cru, ce qui peut choquer au premier abord et souvent chargé de comparaisons qui tendent la main au lecteur et l'emmène de fait dans les tourments des personnages. Chacun d'eux est torturé d'une manière ou d'une autre et c'est précisément cet aspect auquel s'attache l'auteure. C'est l'un des rares livres où certains sentiments de malaise ou de dégoût arrivent à percer le voile qui sépare le livre du lecteur.
Le récit quant à lui est scindé en trois parties majeures, les deux premières décrivent les parcours de personnages dans des lieux que tout oppose (notamment les tours et les sous-sols), dépeignant un modèle hypocrite fardé et son reflet réel effrayant. La troisième partie dénoue les intrigues et une croisée des chemins et des destinées.
Les mondes décrits sont paradoxalement teintés à la fois d'exotisme et d'une myriade de détails épouvantables, l'auteure a également créé le vocabulaire de son futur qui ne manque pas de références intéressantes. Un livre "terrible" qui demande d'être dans de bonnes dispositions de lecture.
Seul bémol: la transition entre la première et la seconde partie qui, bien qu'annoncée, est assez abrupte de fait.
Le récit quant à lui est scindé en trois parties majeures, les deux premières décrivent les parcours de personnages dans des lieux que tout oppose (notamment les tours et les sous-sols), dépeignant un modèle hypocrite fardé et son reflet réel effrayant. La troisième partie dénoue les intrigues et une croisée des chemins et des destinées.
Les mondes décrits sont paradoxalement teintés à la fois d'exotisme et d'une myriade de détails épouvantables, l'auteure a également créé le vocabulaire de son futur qui ne manque pas de références intéressantes. Un livre "terrible" qui demande d'être dans de bonnes dispositions de lecture.
Seul bémol: la transition entre la première et la seconde partie qui, bien qu'annoncée, est assez abrupte de fait.
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Ajout couverture de la réédition Mnémos qui est sortie le 20 septembre 2012.
Nouvelle édition :
Préface de David Camus
Postface de l’auteur
Mandchourie, an 2113. La ville de Ha Rebin dresse ses tours de huit kilomètres dans un ciel jaune de toxines. Sous ses fondations grouille la multitude des damnés, tout autour s’étendent les plaines défoliées de la Chine.
Le brillant cmatic est mandaté par une transnationale pour enquêter sur trois nouveaux cas d’une maladie que l’on croyait éradiquée depuis un siècle. Ses recherches le mènent à Ha Rebin, où il rencontre une adolescente étrange. Avec elle, il va tenter de mener à bien sa mission dans un monde qui s’affole : décadence américaine, pandémie sanglante, massacres génétiques, conquête planétaire et montée de l’extrémisme vaudou.
Et affronter le rêve le plus fou de l’humanité : l’immortalité, ou ce qui y ressemble…
Combien d’entre nous sont vraiment assez sages pour souhaiter échapper à la grande roue ?
La vie est une drogue terrible.
Catherine DUFOUR est née en 1966. Elle signe avec Le Goût de l’immortalité une oeuvre au noir, futuriste, hors normes. Une lecture âpre et lumineuse, par un des auteurs les plus surprenants de l’imaginaire français.
Nouvelle édition :
Préface de David Camus
Postface de l’auteur
Mandchourie, an 2113. La ville de Ha Rebin dresse ses tours de huit kilomètres dans un ciel jaune de toxines. Sous ses fondations grouille la multitude des damnés, tout autour s’étendent les plaines défoliées de la Chine.
Le brillant cmatic est mandaté par une transnationale pour enquêter sur trois nouveaux cas d’une maladie que l’on croyait éradiquée depuis un siècle. Ses recherches le mènent à Ha Rebin, où il rencontre une adolescente étrange. Avec elle, il va tenter de mener à bien sa mission dans un monde qui s’affole : décadence américaine, pandémie sanglante, massacres génétiques, conquête planétaire et montée de l’extrémisme vaudou.
Et affronter le rêve le plus fou de l’humanité : l’immortalité, ou ce qui y ressemble…
Combien d’entre nous sont vraiment assez sages pour souhaiter échapper à la grande roue ?
La vie est une drogue terrible.
Catherine DUFOUR est née en 1966. Elle signe avec Le Goût de l’immortalité une oeuvre au noir, futuriste, hors normes. Une lecture âpre et lumineuse, par un des auteurs les plus surprenants de l’imaginaire français.
Tatooa- Bibliovore
- Messages : 8969
Date d'inscription : 28/06/2012
Age : 59
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Pitêt' que tu peux le dégotter à ta bibliothèque
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Ah celui-là en plus c'est un must, Tatoa, j'espère bien te titiller suffisamment pour que tu le lises
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Ryuuchan a écrit:Un bouquin que je recommande très chaudement. Attention cependant à ne pas avoir le moral dans les chaussettes lorsque vous commencez la lecture...
Vous êtes rassurantes...Mnemosynea a écrit: Un livre "terrible" qui demande d'être dans de bonnes dispositions de lecture.
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Ben dans les dystopies, le message est rarement engageant. Ça ne veut pas dire que l'ensemble est naze, c'est juste que l'espoir est ténu et qu'on nous présente souvent une race humaine au plus bas
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Ça me tente... J'aime bien quand ça se passe mal...
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Rhooooo: il a l'air bien celui là! Mais je n'ai plus le droit d'acheter de livres
Drean- Modo/Émissaire de l'admin
- Messages : 6588
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 53
Localisation : Près de Toulouse
Humeur : Diplomate...
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Moi non plus. Et encore, je biaise... (Bouh la vilaineuh ! )
Tatooa- Bibliovore
- Messages : 8969
Date d'inscription : 28/06/2012
Age : 59
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Je vais biaiser: ça c'est sûr
Drean- Modo/Émissaire de l'admin
- Messages : 6588
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 53
Localisation : Près de Toulouse
Humeur : Diplomate...
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
C'est vrai que c'est troublant au début... mais au final tu finis par l'intégrer aux caractéristiques d'une société humaine qui a évolué de plusieurs manière. Enfin, c'est comme ça que je l'ai traité lors de ma lecture
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Pareil que Ryuuchan: lorsque l'on commence un livre de SF, il faut s'attendre assez souvent à trouver des néologismes ou des termes se référant à des lieux ou des objets qui nous sont totalement étrangers ( c'est un peu pour ça qu'on peut voir un rapport entre livre policier et SF : on joue avec l'esprit de déduction du lecteur qui devant une situation qu'il ne peut totalement expliquer -un meurtre dans le policier ou ici l'absence des parenthèses- sera obligé d’échafauder des hypothèses).
D'ailleurs, on peut peut-être rassurer les lecteurs/trices qui vont bientôt le commencer : on est un peu assailli d'infos dans les premières pages mais ça ne dure pas, on enquille assez rapidement sur le récit en lui-même (faut bien planter le décor après tout).
D'ailleurs, on peut peut-être rassurer les lecteurs/trices qui vont bientôt le commencer : on est un peu assailli d'infos dans les premières pages mais ça ne dure pas, on enquille assez rapidement sur le récit en lui-même (faut bien planter le décor après tout).
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Mais non, mais non... Rassure-toi, moi je n'ai lu qu'une trentaine de pages ( j'ai eu des cours en pointillé aujourd'hui, dernier jour sans bus dans la Manche donc peu d'élève )
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Ne t'inquiète pas, j'entame à peine le chapitre 3.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Nephtys a écrit:Vous avez déjà fini ?
Je confirme ! Cela nous situe bien dans le contexte sans être trop longuet, et ensuite la mayonnaise prend vite ...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]keogh a écrit:D'ailleurs, on peut peut-être rassurer les lecteurs/trices qui vont bientôt le commencer : on est un peu assailli d'infos dans les premières pages mais ça ne dure pas, on enquille assez rapidement sur le récit en lui-même (faut bien planter le décor après tout).
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
OK!
Apparemment le mien n'est pas encore arrivé.
Apparemment le mien n'est pas encore arrivé.
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Juste en passant, à propos des Majuscules:
- Spoiler:
- On les retrouve assez rapidement dans l'histoire, elles sont réservées apparemment aux denrées et activités "nobles" issu du passé, voir presque disparus -comme Fruit, Feuilles, Antilope ou Calligraphie...-. Comme une sorte de transfert, où les individus ont à présent une moindre importance alors que les vestiges du passé sont sacralisés...
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
J'ai lu les 100 premières pages hier soir, et j'adore jusque là. Je l'aurais bien continué toute la nuit!
Un récit doux-amer, dérangeant à certains moments, cru aussi, déstabilisant, mais qui ne manque pas de poésie et de sensibilité.
Un récit doux-amer, dérangeant à certains moments, cru aussi, déstabilisant, mais qui ne manque pas de poésie et de sensibilité.
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
J’avoue avoir un peu de mal à mettre à plat, toutes les émotions que ce livre a suscité chez moi !
Je peux dire que, même une fois achevé, il me laisse la sensation d’en avoir seulement effleuré toute la densité, et me pousse à croire qu’une relecture serait sans doute nécessaire pour y percevoir toutes ses subtilités.
Catherine Dufour dit :
- « Mon livre se veut résolument paisible, comme on imagine que le sont les vieilles personnes qui ont fortement vécu ; il a été conçu pour se lire lentement, et si possible en buvant du thé. ».
C’est exactement ce que j’ai fait, devant ma tasse de thé fumant, j’ai pris mon temps pour le déguster car la maitrise du style m’a impressionnée, avec un petit côté « dickien » par moments.
Je me suis sentie happée dans les profondeurs de l’abîme qu’il recèle, mais malgré la noirceur absolue du contexte, il y a une part incontestable de lumière qui irradie des personnages de part leur description ciselée et pleine de sensibilité.
Impossible de ne pas frissonner d’effroi en considérant ce monde dévasté, et l’univers apocalyptique qui y est brillamment décrit.
L’habileté avec laquelle sont intégrés les détails de cette société futuriste est étendue.
Tellement de sujets concernant le futur de notre humanité foisonnent dans son récit qu’il est difficile de tous les évoquer.
Impossible aussi pour moi d’oublier ce livre…
Je peux dire que, même une fois achevé, il me laisse la sensation d’en avoir seulement effleuré toute la densité, et me pousse à croire qu’une relecture serait sans doute nécessaire pour y percevoir toutes ses subtilités.
Catherine Dufour dit :
- « Mon livre se veut résolument paisible, comme on imagine que le sont les vieilles personnes qui ont fortement vécu ; il a été conçu pour se lire lentement, et si possible en buvant du thé. ».
C’est exactement ce que j’ai fait, devant ma tasse de thé fumant, j’ai pris mon temps pour le déguster car la maitrise du style m’a impressionnée, avec un petit côté « dickien » par moments.
Je me suis sentie happée dans les profondeurs de l’abîme qu’il recèle, mais malgré la noirceur absolue du contexte, il y a une part incontestable de lumière qui irradie des personnages de part leur description ciselée et pleine de sensibilité.
Impossible de ne pas frissonner d’effroi en considérant ce monde dévasté, et l’univers apocalyptique qui y est brillamment décrit.
L’habileté avec laquelle sont intégrés les détails de cette société futuriste est étendue.
Tellement de sujets concernant le futur de notre humanité foisonnent dans son récit qu’il est difficile de tous les évoquer.
- Spoiler:
- La partie du livre avec cheng et nakamura dans la suburb est très intense émotionnellement.
Tous ces êtres humains contraints à subir cette sélection morbide pour assurer la survie de leur espèce condamnée à vivre sous terre au pied de ces tours vertigineuses, telle une vermine que l’on voudrait oublier et même éradiquer. Triste et pourtant réaliste exemple du cloisonnement de la misère poussé à son extrême.
Cette extrapolation d’une planète Terre totalement tarie de ses ressources naturelles, nous fait désespérer de l’absence de conscience envers un écosystème si précieux, et pose la question de savoir si, comme les personnages, nous ne serons pas un jour, devenus avides d’un petit carré de ciel bleu, devenu jaune de pollution à cause de notre négligence.
Car, comme le soulève le thème de ce livre, jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour vivre éternellement ?
Probablement beaucoup trop loin puisque cette quête a toujours fait fantasmer l’humanité, et ce, depuis la nuit des temps…
Et pourtant l’immortalité ne serait-t-elle pas trop chèrement payée si c’était au prix de l’anéantissement de toute une biodiversité originelle ?
Impossible aussi pour moi d’oublier ce livre…
Dernière édition par Tchetchilia le Mer 27 Mar 2013 - 20:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Dufour, Catherine] Le Goût de l'immortalité
Je suis absolument ravie que ce bouquin vous plaise. C'est effectivement un petit bijou, et je déplore souvent qu'il ne soit pas plus connu.
Très bel avis Tchetchilia, et qui rejoint chacun des points qui m'ont plu. Et comme toi, je pense qu'une seconde lecture doit être tout aussi riche que la première.
Très bel avis Tchetchilia, et qui rejoint chacun des points qui m'ont plu. Et comme toi, je pense qu'une seconde lecture doit être tout aussi riche que la première.
Invité- Invité
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» [Dufour, Catherine] Outrage et rébellion
» [dufour, catherine] quand les dieux buvaient - tome 1 : blanche-neige et les lance-missiles
» [dufour, catherine] quand les dieux buvaient - tome 2 : blanche neige contre merlin l'enchanteur
» Un goût de cannelle et d'espoir
» [Bradley, Eden] Un goût d'interdit
» [dufour, catherine] quand les dieux buvaient - tome 1 : blanche-neige et les lance-missiles
» [dufour, catherine] quand les dieux buvaient - tome 2 : blanche neige contre merlin l'enchanteur
» Un goût de cannelle et d'espoir
» [Bradley, Eden] Un goût d'interdit
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|