[Verne, Jules] Le tour du monde en 80 jours
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[Verne, Jules] Le tour du monde en 80 jours
Résumé :
Un gentleman londonien, Phileas Fogg, et son domestique, le débrouillard Passepartout, quitent Londres pour un tour du monde semé d'embûches, à la suite d'un pari. C'est l'occasion pour Jules Verne de nous entraîner dans une aventure palpitante : la traversée de l'Inde, du Japon, de l'Amérique, par tous les moyens de transport possibles ! Défi humain, enquête policière, histoire d'amour, tous les ingrédients sont là pour réussir un best-seller, dès la première parution du roman, en 1873. Plus d'un siècle après, des films et de nombreuses adaptations pour le théâtre ou la télévision témoignent encore de succès.
Editions : nombreuses rééditions
Line- Admin
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Re: [Verne, Jules] Le tour du monde en 80 jours
Mon avis :
L’histoire de ce livre était une découverte totale. Je n’avais vu ni résumé, ni films, ni animés avant de lire ce livre, donc je partais juste avec comme idée le titre et la réputation de Jules Verne. Je dois dire que ça n’avait rien de bien alléchant pour moi. Je conçois qu’au siècle passé, ce type de romans d’aventures avec descriptions exotiques et utilisation de la technologie de pointe de l’époque (le charbon sous toutes ses formes quoi) ait pu emballer les lecteurs, mais à notre époque, c’est plus difficile d’être pris dans l’histoire. Je viens d’ailleurs de regarder la bande-annonce de l’adaptation cinématographique la plus récente, je vous le dis tout de suite : ce n’est pas du tout comme cela dans le livre. Il y a peu d’action réelle dans le livre, et c’était déjà un peu trop pour moi. Les nationalités sont très fortement stéréotypées (bon cela ça va encore, il faut se remettre dans le contexte de l’époque aussi) et les préjugés (non perçus comme tels) vont bon train (mais encore une fois, "autre temps autre mœurs"… c’est juste que ça a mal passé chez moi), même si je reconnais la modernité de l’auteur, bien plus ouvert que certains auteurs parmi ses contemporains.
Phileas Fogg est un gentleman anglais très « droit » : il programme ses journées à la minute près, reste de marbre en toute occasion, ne parle que lorsque c’est nécessaire, et possède une mystérieuse fortune qui lui permet de vivre dans le confort… Seul péché mignon : il adore jouer au whist. Lors d’une des parties de ce jeu, la conversation penche vers les avancées dans le domaine des transports : il serait possible de faire le tour du monde en 80 jours, via les trains et paquebots. Tout le monde convient que ce n’est que la théorie : il faut à cela ajouter les désagréments et retards dus au temps, aux horaires des correspondances, aux différents problèmes techniques qui peuvent arriver. Seule une personne n’est pas d’accord : selon Phileas Fogg, il est parfaitement possible, en étant soigneusement organisé, d’accomplir le voyage en temps et en heure. Il parie donc la moitié de sa fortune, donne rendez-vous à ses partenaires de whist 80 jours plus tard, à la minute près. Il part sur le champ avec pour seuls bagages son domestique français Passepartout et l’autre moitié de sa fortune.
Autant vous dire que, après ce début que j’avais beaucoup aimé , je m’apprêtais à lire de longues pages de récit de voyage ennuyantes. Et à dire vrai, ce fut le cas. Mais un personnage vient pimenter un peu l’affaire : celui du policier Fix. En effet, une importante somme a été volée dans une banque par un individu dont le signalement ressemble étrangement à monsieur Fogg. C’est pourquoi Fix va lui aussi partir en voyage, s’engageant dans une longue filature du héros. Le mandat d’arrêt hélas, ayant été envoyé après leur départ, n’arrivera jamais à temps durant les escales pour que Fix puisse s’emparer du suspect. C’était là pour moi où se trouvait le grand suspense du livre : Fogg est-il réellement un voleur ? Bon ok, j'avais quand même un autre intérêt : je voulais aussi qu’il gagne le pari. La fin est surprenante d’ailleurs !
J’ai donc vraiment bien aimé le début… et la fin inattendue. Mais entre les deux, c’était un peu long. Fogg a beaucoup de chance, et son argent lui sert bien pour tenter de réussir son pari. Je dois dire que j’ai vraiment adhéré à ce personnage. Il ne dégage aucune émotion mais son calme en toute circonstance m’a fait sourire : c’est le type auprès duquel on se sent immédiatement en sécurité. Il prend les choses en main quand c’est nécessaire (il ne va pas réfléchir pendant 3h heures pour prendre une décision), il patiente quand il n’y a rien à faire (Une tempête ? A quoi cela servirait-il de se mettre en colère ?), il a beaucoup d’honneur (il n’hésite pas à prendre du retard pour sauver une vie humaine : il sait où sont les priorités), etc. Bref, il inspire immédiatement la confiance. Jusqu’à la fin j’ai cru en lui : maintenant, ais-je eu raison ? Je vous laisse le découvrir.
L’écriture est celle du XIXe siècle mais elle est assez fluide (certaines descriptions étaient longues mais il existe bien pire). Par contre, ce que je n’ai pas du tout aimé, ce sont les titres des chapitres tels qu’on les inventait autrefois : on résume tout le chapitre dans des titres de trois lignes ! Alors franchement, pour une relecture, cela peut être utile, mais pour une première lecture, cela casse tout le suspense ! Avouez que ce n’est franchement pas marrant de connaître à l’avance ce que vous allez lire, surtout quand vous peinez à vous plonger dans le bouquin ! Enfin soit, cela m’a agacée.
En conclusion, je suis contente d’avoir lu au moins un Jules Verne dans ma vie. Même si ce n’est définitivement pas le genre de bouquin que je lirais spontanément, au moins maintenant, je sais à quoi m’en tenir. Merci à Silénia pour m’avoir fait sortir ce livre de ma PAL (défi lecture de décembre 2011).
À lire uniquement si le résumé vous attire !
Ma note :
L’histoire de ce livre était une découverte totale. Je n’avais vu ni résumé, ni films, ni animés avant de lire ce livre, donc je partais juste avec comme idée le titre et la réputation de Jules Verne. Je dois dire que ça n’avait rien de bien alléchant pour moi. Je conçois qu’au siècle passé, ce type de romans d’aventures avec descriptions exotiques et utilisation de la technologie de pointe de l’époque (le charbon sous toutes ses formes quoi) ait pu emballer les lecteurs, mais à notre époque, c’est plus difficile d’être pris dans l’histoire. Je viens d’ailleurs de regarder la bande-annonce de l’adaptation cinématographique la plus récente, je vous le dis tout de suite : ce n’est pas du tout comme cela dans le livre. Il y a peu d’action réelle dans le livre, et c’était déjà un peu trop pour moi. Les nationalités sont très fortement stéréotypées (bon cela ça va encore, il faut se remettre dans le contexte de l’époque aussi) et les préjugés (non perçus comme tels) vont bon train (mais encore une fois, "autre temps autre mœurs"… c’est juste que ça a mal passé chez moi), même si je reconnais la modernité de l’auteur, bien plus ouvert que certains auteurs parmi ses contemporains.
Phileas Fogg est un gentleman anglais très « droit » : il programme ses journées à la minute près, reste de marbre en toute occasion, ne parle que lorsque c’est nécessaire, et possède une mystérieuse fortune qui lui permet de vivre dans le confort… Seul péché mignon : il adore jouer au whist. Lors d’une des parties de ce jeu, la conversation penche vers les avancées dans le domaine des transports : il serait possible de faire le tour du monde en 80 jours, via les trains et paquebots. Tout le monde convient que ce n’est que la théorie : il faut à cela ajouter les désagréments et retards dus au temps, aux horaires des correspondances, aux différents problèmes techniques qui peuvent arriver. Seule une personne n’est pas d’accord : selon Phileas Fogg, il est parfaitement possible, en étant soigneusement organisé, d’accomplir le voyage en temps et en heure. Il parie donc la moitié de sa fortune, donne rendez-vous à ses partenaires de whist 80 jours plus tard, à la minute près. Il part sur le champ avec pour seuls bagages son domestique français Passepartout et l’autre moitié de sa fortune.
Autant vous dire que, après ce début que j’avais beaucoup aimé , je m’apprêtais à lire de longues pages de récit de voyage ennuyantes. Et à dire vrai, ce fut le cas. Mais un personnage vient pimenter un peu l’affaire : celui du policier Fix. En effet, une importante somme a été volée dans une banque par un individu dont le signalement ressemble étrangement à monsieur Fogg. C’est pourquoi Fix va lui aussi partir en voyage, s’engageant dans une longue filature du héros. Le mandat d’arrêt hélas, ayant été envoyé après leur départ, n’arrivera jamais à temps durant les escales pour que Fix puisse s’emparer du suspect. C’était là pour moi où se trouvait le grand suspense du livre : Fogg est-il réellement un voleur ? Bon ok, j'avais quand même un autre intérêt : je voulais aussi qu’il gagne le pari. La fin est surprenante d’ailleurs !
J’ai donc vraiment bien aimé le début… et la fin inattendue. Mais entre les deux, c’était un peu long. Fogg a beaucoup de chance, et son argent lui sert bien pour tenter de réussir son pari. Je dois dire que j’ai vraiment adhéré à ce personnage. Il ne dégage aucune émotion mais son calme en toute circonstance m’a fait sourire : c’est le type auprès duquel on se sent immédiatement en sécurité. Il prend les choses en main quand c’est nécessaire (il ne va pas réfléchir pendant 3h heures pour prendre une décision), il patiente quand il n’y a rien à faire (Une tempête ? A quoi cela servirait-il de se mettre en colère ?), il a beaucoup d’honneur (il n’hésite pas à prendre du retard pour sauver une vie humaine : il sait où sont les priorités), etc. Bref, il inspire immédiatement la confiance. Jusqu’à la fin j’ai cru en lui : maintenant, ais-je eu raison ? Je vous laisse le découvrir.
L’écriture est celle du XIXe siècle mais elle est assez fluide (certaines descriptions étaient longues mais il existe bien pire). Par contre, ce que je n’ai pas du tout aimé, ce sont les titres des chapitres tels qu’on les inventait autrefois : on résume tout le chapitre dans des titres de trois lignes ! Alors franchement, pour une relecture, cela peut être utile, mais pour une première lecture, cela casse tout le suspense ! Avouez que ce n’est franchement pas marrant de connaître à l’avance ce que vous allez lire, surtout quand vous peinez à vous plonger dans le bouquin ! Enfin soit, cela m’a agacée.
En conclusion, je suis contente d’avoir lu au moins un Jules Verne dans ma vie. Même si ce n’est définitivement pas le genre de bouquin que je lirais spontanément, au moins maintenant, je sais à quoi m’en tenir. Merci à Silénia pour m’avoir fait sortir ce livre de ma PAL (défi lecture de décembre 2011).
À lire uniquement si le résumé vous attire !
Ma note :
Dernière édition par Line le Dim 1 Jan 2012 - 21:20, édité 1 fois
Line- Admin
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Date d'inscription : 29/06/2010
Age : 34
Localisation : Belgique
Re: [Verne, Jules] Le tour du monde en 80 jours
Super avis Line
Par contre, tu n'as pas un peu abusé avec les smiley ?
En tout cas, moi, je compte lire une fois Jules Verne... mais plutôt avec "Voyage au centre de la Terre" qui m'a l'air plus intéressant
Par contre, tu n'as pas un peu abusé avec les smiley ?
En tout cas, moi, je compte lire une fois Jules Verne... mais plutôt avec "Voyage au centre de la Terre" qui m'a l'air plus intéressant
Re: [Verne, Jules] Le tour du monde en 80 jours
Merci pour le point. Je suis peut-être un peu sévère dans ma note. Je ne m'attaque pas vraiment au livre, c'est juste que je ne suis pas très "romans d'aventures".
Mais bon, le livre est très court, donc c'est loin d'être une torture !
Mais bon, le livre est très court, donc c'est loin d'être une torture !
Tu trouves ? Comme si c'était mon genre de mettre beaucoup de smileys...yao a écrit:Par contre, tu n'as pas un peu abusé avec les smiley ?
C'est vrai que le résumé est déjà un peu plus intriguant. Maintenant, cela reste un voyage... Je ne pense pas que je relirai pour le plaisir un Jules Verne (quoique, Michel Strogoff est un des personnages que j'aimais le plus dans les dessins animés quand j'étais petite...).Yao a écrit:En tout cas, moi, je compte lire une fois Jules Verne... mais plutôt avec "Voyage au centre de la Terre" qui m'a l'air plus intéressant
Line- Admin
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Date d'inscription : 29/06/2010
Age : 34
Localisation : Belgique
Re: [Verne, Jules] Le tour du monde en 80 jours
Je suis contente que cela t'ait, malgré tout, un peu plu. Maintenant, je sais que ce genre doit être rayé de ta liste pour les prochains défis/lectures communes. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je pense que j'ai été influencée par l'adaptation en dessin animé de mon enfance. Ca avait l'air tellement bien!
Je pense que j'ai été influencée par l'adaptation en dessin animé de mon enfance. Ca avait l'air tellement bien!
Silénia- Bibliovore
- Messages : 3133
Date d'inscription : 22/06/2010
Age : 34
Localisation : Belgique
Re: [Verne, Jules] Le tour du monde en 80 jours
j'ai adoré ce livre. J'adore ces aventures.
Invité- Invité
Re: [Verne, Jules] Le tour du monde en 80 jours
Je n'ai jamais vraiment aimé le style de Jules Verne. Par contre je trouve que la trame de l'histoire est très bien trouvée. Et si le livre fut un peu dur à lire j'ai adoré toutes les production dérivées.
Invité- Invité
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