No Pain No Gain
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No Pain No Gain
par Invité Dim 8 Sep 2013 - 0:03
NO PAIN, NO GAIN
Sortie: 11 septembre 2013 / Durée: 2h09 / Réalisateur: Michael Bay / Genre: Action, Drame, Comédie
Casting: Dwayne Johnson, Mark Wahlberg, Ed Harris, Anthony Mackie
Synopsis: Interdit aux moins de 12 ans
À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux.
NO PAIN NO GAIN s’inspire de l’histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs qui, à la recherche d’une vie meilleure, se retrouvent embarqués dans une série d’actes criminels qui dégénèrent rapidement… Rien ne se déroule jamais comme prévu.
Bande-annonce VF:
Invité- Invité
Re: No Pain No Gain
par Invité Dim 8 Sep 2013 - 18:22
J'ai vu ce film hier soir ( eh oui, vive le streaming ( il sort le 11 septembre au cinéma ) ) et, moi qui m'attendait à un navet américain, j'ai été assez agréablement surpris, au point de créer un topic rien que pour ce film sur le forum 
Daniel Lugo, donc, cherche à s'approprier les biens d'un riche qu'il entraîne, car il est poursuivi par la pensée qu'il peut atteindre le rêve américain par les muscles, par son corps d'athlète qu'il entretient. Déjà, une idée quasi philosphique s'installe: est-ce que la force est plus puissante que l'intellect ? On voit le vieux riche entraîné qui s'est enrichi grâce à ses études; mais tout en lui est détestable, même si finalement il est la victime.
Pour moi, ce film est une sorte de "un train peut en cacher un autre" ( désolé pour cette expression mais je trouve qu'elle représente bien le film ) car finalement, derrière les apparences comiques de ce film, je me suis surpris à réfléchir. Le titre, No pain no gain signifie en gros: " Pas de gloire sans peine", ce qui est vraiment approprié au film: Daniel ne compte que sur ces biceps tout au long du film, mais même si Victor ( la victime, le riche entraîné ) est plus intelligent, ça ne l'empêche pas d'être traîné dans la boue. Ces deux antagonismes d'ailleurs de l'intellect et de la force sont vraiment exploités par Michael Bay: via les erreurs orales de Daniel par exemple. En fait, à la fin, je me suis demandé qui était la victime dans tout cela, qui avait raison et qui avait tort, et ce qui est admirable c'est qu'aucun personnage n'est complètement noir ou blanc: tous ( ou presque ! ) ont quelque chose à se reprocher.
En bref, un film que je conseille réellement, loin des comédies idioto-américaines, loin même des Fast and Furious. 8/10.
Daniel Lugo, donc, cherche à s'approprier les biens d'un riche qu'il entraîne, car il est poursuivi par la pensée qu'il peut atteindre le rêve américain par les muscles, par son corps d'athlète qu'il entretient. Déjà, une idée quasi philosphique s'installe: est-ce que la force est plus puissante que l'intellect ? On voit le vieux riche entraîné qui s'est enrichi grâce à ses études; mais tout en lui est détestable, même si finalement il est la victime.
Pour moi, ce film est une sorte de "un train peut en cacher un autre" ( désolé pour cette expression mais je trouve qu'elle représente bien le film ) car finalement, derrière les apparences comiques de ce film, je me suis surpris à réfléchir. Le titre, No pain no gain signifie en gros: " Pas de gloire sans peine", ce qui est vraiment approprié au film: Daniel ne compte que sur ces biceps tout au long du film, mais même si Victor ( la victime, le riche entraîné ) est plus intelligent, ça ne l'empêche pas d'être traîné dans la boue. Ces deux antagonismes d'ailleurs de l'intellect et de la force sont vraiment exploités par Michael Bay: via les erreurs orales de Daniel par exemple. En fait, à la fin, je me suis demandé qui était la victime dans tout cela, qui avait raison et qui avait tort, et ce qui est admirable c'est qu'aucun personnage n'est complètement noir ou blanc: tous ( ou presque ! ) ont quelque chose à se reprocher.
- Spoiler:
Au final, sont montrés à peu près toutes les possibilités à travers les trois personnages principaux: Paul Doyle, le chrétien profond accro à la cocaïne, qui voit toute sa fortune dilapidée dans la drogue ou Adrian Doorbal, qui enchaîne fête sur fête ( par exemple en organisant un énorme mariage ). ce film est au final assez profond vu que les intentions des trois protagonistes sont bonnes, mais que tout dérape; par là j'entends qu'ils veulent accéder à leur tour au rêve américain avec leurs propres acquis, et renverser ceux qu'ils jugent injustement là ( à savoir Victor ).
Le fait que ce soit une histoire vraie ne fait qu'augmenter le réalisme d'un film diablement bien réalisé.
En bref, un film que je conseille réellement, loin des comédies idioto-américaines, loin même des Fast and Furious. 8/10.
Invité- Invité
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