[Indridason, Arnaldur] Commissaire Erlendur Sveinsson - Tome 1 : La cité des jarres

Résumé : Un nouveau cadavre est retrouvé à Reykjavik. L'inspecteur Erlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres typiquement islandais, un "truc bête et méchant" qui fait perdre son temps à la police... Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans. Et le conduisent tout droit à la "cité des Jarres", une abominable collection de bocaux renfermant des organes...

Éditions : Points
Date de parution : 08 juin 2006
Prix : 7,40 €

Mon avis :

Même si le suspense n'est pas vraiment là, l'enquête est bien construite. C'est plus de l'intuition que de la déduction , mais c'est ce qui fait le charme du personnage principal. Il suit une piste qui, à première vue, est totalement hors sujet, et (presque contre l'avis de ses coéquipiers d'ailleurs) va s'y attacher jusqu'au bout. Erlendur Sveinsson n'est pas très loquace, c'est une sorte d'ours divorcé qui ne sait pas trop comment sortir sa fille de la drogue. J'aimerais en savoir un peu plus sur ses équipiers, ils ont l'air chouettes aussi.

Dans cette aventure policière, un homme plutôt âgé est retrouvé assassiné par un cendrier. Mais il était déjà connu des services de police : il avait été accusé de viol dans les années 60. C'est une certaine Marion (l'ancienne mentor de Erlendur) qui avait participé à l'enquête à l'époque. Je voudrais en savoir plus sur Marion. Erlendur lui parle au téléphone, mais on ne sait pas grand-chose d'elle. Elle est retraitée mais se mêle quand même de l'investigation.
Au début, j'étais vraiment emballée par le fait qu'il y ait deux enquêtes en même temps (en effet, Erlendur enquête, à la demande de son ex-femme, aussi sur la disparition d'une jeune mariée), mais très vite, Erlendur se désintéresse de cette enquête et donc elle ne joue pas un grand rôle dans l'histoire. Sa vie privée n'est pas très bien développée non plus.

L'écriture est plutôt simple et agréable. C'est un roman policier sans prise de tête, et je lirai les autres enquêtes. Cela introduit en douceur le personnage principal.

Ma note :


P.S. Les notes du traducteur sont intéressantes ! On apprend quelques trucs sur l'Islande. Par exemple, ils n'ont pas de non de famille, on rajoute (pour les garçons) le suffixe "son" au prénom du parent. Ou encore que l'Islande est le terrain parfait pour les études généalogiques, puisque le sang s'est très peu mélangé au cours des siècles. Etc. Etc.