[carey, jacqueline] kushiel - tome 3 : l'avatar

La marque de Kushiel dans l’œil de Phèdre nó Delaunay fait d’elle une élue, et lui vaut d’éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Sur son chemin semé de dangers, elle peut compter sur le moine guerrier Joscelin. Bien que la nature de Phèdre soit une source perpétuelle de tourments pour eux deux, Joscelin lui demeure indéfectiblement fidèle. Jamais il n’a trahi son serment : protéger et servir.
Mais le destin lui réserve une ultime épreuve. En effet, Phèdre n’a jamais oublié Hyacinthe, son ami d’enfance et, depuis dix ans, elle cherche en vain la clé qui le libérerait de son asservissement éternel. Car Hyacinthe a conclu un pacte avec les dieux pour se sacrifier à la place de son amie et sauver sa patrie. Aussi Phèdre saisit-elle la dernière chance qui lui est donnée de le sauver.
Cette quête la conduira au bout du monde, par-delà des royaumes où règne la folie, à la merci de seigneurs de guerre déments et cruels, et face à un pouvoir si immense et terrifiant que personne n’ose en prononcer le nom…

La sortie du livre est repoussé pour le 30 octobre. Ils ont vraiment de gros problème en ce moment chez Brage et Milady...

Le livre a peut être eu le même problème que le tome 10 d'anita blake

[Attention, je vous conseille de ne lire cet avis qu’après avoir lu les deux premiers tomes car il pourrait donner quelques indices sur l’intrigue de ces derniers, malgré toute ma vigilance.]

Mon avis :

On fait un bond de dix ans entre les second et troisième tomes de cette superbe trilogie. Cela permet de voir des personnages plus matures, forts de leur expérience. Attention, Phèdre est aussi belle dans la trentaine qu’elle ne l’était à la sortie de son adolescence, mais cela rend les aventures plus adultes.

Spoiler:

Kushiel va lui imposer de nouvelles épreuves , et elle va devoir choisir entre deux personnes qui ont besoin de son aide : le jeune Imriel, et son ami d’enfance Hyacinthe.
Dans ce tome, Phèdre et Joscelin (toujours fidèle à notre anguissette), voyageront jusqu’au cœur de l’Afrique, en passant par le Proche-Orient et l'Égypte. La question de la spiritualité parcourt tout le livre, mais Jacqueline Carey montre toujours une grande tolérance, vraiment appréciable. Oui, on parle de toutes les religions possibles et inimaginables, mais jamais elle ne force le lecteur à prendre un parti, si ce n’est en l’invitant toujours à privilégier l’amour dans toute chose.

Spoiler:

J’ai trouvé que ce volume concluait bien cette première trilogie. Il y avait quelques prévisibilités (je suppose que c’était inévitable, on ne donne pas de nouveaux mystères à la fin d’une trilogie, on les résout au contraire), mais cela n’a pas empêché l’auteure de nous réserver une ou deux surprises. En fait, le plus intéressant était la présence d’Imriel, et j’ai hâte de commencer la seconde trilogie qui porte son nom.

Ma note :