[carey, jacqueline] imriel - tome 1 : l'héritage de kushiel

Résumé : Dans La Marque, L’Élue et L’Avatar, nous avions suivi l’épopée de la délicieuse Phèdre no Delaunay, cette nouvelle trilogie dénommée fera place à la nouvelle génération. C’est donc Imriel de la Courcel qui sera au devant de cette nouvelle scène. Puisque le jeune garçon est un personnage clé de la première saga, nous n’allons point nous alourdir sur ses origines, dans l’hypothèse où vous attendez l’édition brochée deL’Avatar, afin de ne pas gâcher votre lecture.
Troisième dans la ligne de succession au trône de Terre d’Ange, Imriel est toutefois le fils de deux traîtres, ce que n’oublient pas certains nobles de la Cour, qui voient en lui un futur félon. Pourtant, c’est sous l’aile d’un couple aimant et fidèle à la Couronne qu’il a grandit et est devenu un homme.
Sans être marqué par Kushiel comme l’est sa protectrice, Imriel redoute le regard du Dieu de l’expiation et le fardeau que lui impose son ascendance. C’est après une nouvelle tentative d’assassinat sur sa personne qu’il décide de poursuivre ses études à la célèbre Université de Tiberium. Mais alors qu’il pensait s’instruire paisiblement, loin des intrigues de la Cour, le prince réalise que son nouvel environnement est le centre d’une conspiration dont il est à la fois un simple pion et la pièce maitresse.

Quatrième de couverture (à ne lire que si vous avez lu la saga "Kushiel" entièrement !) :

Spoiler:

Remarques :

Personne n’a encore donné son avis sur cette saga, je vais donc essayer de ne pas commettre de maladresses ni de trop spoiler. Sachez cependant qu’il s’agit de la suite immédiate de la trilogie « Kushiel » de Jacqueline Carey. Oui on commence un nouveau cycle (une nouvelle génération ?) et on a un nouveau narrateur, mais il est indispensable de lire « Kushiel » avant car on ne fait pas de rappel. C’est pour cela que, pour dire la vérité, il est impossible de donner un avis car la moindre anecdote de ce tome se révèle une gigantesque révélation au niveau de « Kushiel ». Je vais diviser mon avis en deux parties, cela vaudra mieux (c’est cela ou mettre juste une note ).
Pour la couverture, plusieurs personnages pourraient correspondre au physique de cette jeune fille : Mélisandre, Roshana, Claudia, Helena… Chacune a un rapport avec ce livre. Pour ma part, si vraiment il faut mettre un nom sur ce visage, je parierais à la limite sur Claudia. Mais bon, cela n’a pas beaucoup d’importance.


Mon avis (pour ceux n’ayant pas lu « Kushiel » en entier) :

Quelle saga ! Elle ne cesse de m’émerveiller ! Passer de Phèdre à Imriel est un peu bizarre au début ! Ils n’ont pas vraiment les mêmes origines, ils ne sont pas du même sexe, et ils n’ont pas la même vision de l’avenir. Oui et pourtant leur lien est palpable, et j’ai adoré « reprendre tout depuis le début » avec Imriel : le voir grandir, se chercher, devenir un homme.
Imriel est un être brisé qui doit subir le poids de sa naissance et qui tente de vivre avec le souvenir d’un épisode atroce de son enfance. Il se fait des amis et de nombreux ennemis. On complote contre lui, on se sert de lui, on le teste… Des alliances se forment, des mariages sont prévus dans l’ombre, des mercenaires sont engagés en cachette, et même les étudiants de Tiberium (Rome) ne sont pas à l’abri de révoltes !
Je conseille vraiment cette saga ! Ce second cycle est moins « féminin » que le premier : il s’agit toujours des mêmes complots pour le pouvoir, mais cette fois-ci, au lieu de « l’espionnage en chambre » de Phèdre , on a les « combats par la force armée » d’Imriel. Avec son lot de morts dans les personnages principaux, de complots et de traitrise, la saga s’apparente de plus en plus à des sagas telles « Le trône de fer »…

Bref, n’hésitez pas à vous lancer ou à continuer « Kushiel » : « Imriel » est sa juste suite, encore plus prometteuse et concrète !

Ma note :


Mon avis (pour ceux ayant déjà lu en entier la trilogie « Kushiel ») :

J’ai vraiment beaucoup aimé ce tome, voir la relation entre Phèdre et Imriel m’a touchée, et Joscelin est toujours aussi fantastique : il fait un excellent père. Pour moi, Imriel a beaucoup plus en commun avec lui qu’avec Phèdre, les Courcel et les Shahrizai ! Le livre est divisé en trois parties : la vie d’Imriel en Terre d’Ange, sa vie d’étudiant à Tiberium, et sa visite de la ville de Lucca. Bien entendu, j’ai préféré les parties dans les paysages connus, avec la famille royale (j’adore la petite Alais et même la froide Sidonie ! ) et la famille de Montrève (et puis… la Cour de Nuit bien entendu ! ), mais voir Rome sous l’imagination de Jacqueline Carey était vraiment intéressant !

Spoiler:

Il y a de nombreux clins d’œil à des histoires antiques (Canis le Cyniquequi me fait penser à Diogène le Cynique, Helena de Lucca fait penser à Hélène de Troie, etc.) et c’est avec plaisir qu’on aperçoit des éléments religieux romains comme les fleuves de l’Enfer…
Même si on connaît la plupart des familles de Terre d’Ange, on découvre dans ce volume la nouvelle génération ! Eamonn, le prince barbarus philosophe, est le fils de deux grands héros, mais j’ai adoré sa nature franche et ouverte. Son amitié est vraiment une bonne chose pour Imriel : son humeur joyeuse contribue à la guérison d’Imriel. J’ai également beaucoup aimé Brigitta, même si on la voit peu. Quant à Gilot, c’est vraiment un personnage super qui méritait de trouver l’amour ! Au sinon, j’ai eu un peu plus de difficultés à cerner des personnages comme Bertran, Katherine, Mavros, Roshana, Maslin, Claudia, et même Lucius ! Je sais, je vois des ennemis partout, mais avouez qu’après les aventures de Phèdre, il est difficile de ne pas voir de la trahison à chaque coin de rue. Je suis vraiment curieuse de voir vers où tout cela va évoluer.

Spoiler:

Comme aucun personnage n’est jamais à l’abri du danger (entendez par là, de la mort), je n’ose pas vraiment spéculer.

Spoiler:

J’ai hâte de pouvoir lire la suite ! Imriel apporte un souffle nouveau dans ce jeu politique ! Il est dans un sens mieux placé que Phèdre ne le fut jamais, mais sa position est plus instable que jamais !

Ma note :