[Herbert, Frank] Le cycle de Dune - Tome 4 : Les Enfants de Dune

par **yao** Sam 14 Jan 2012 - 14:56

Le cycle de Dune
Tome 4 : Les Enfants de Dune

de Frank Herbert

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Résumé :

Sur Dune, la planète des sables, les prophéties s'accomplissent : le désert devient jardin. Du coup, les vers géants se font rares et l'Épice de prescience vient à manquer. Tout ce qui reste de l'épopée de Muad'Did, c'est un empire conquis des guerriers déchus, des prêtres tentés par la théocratie. Et les deux jumeaux, Leto et Ghanima, qui portent en eux les souvenirs d'innombrables générations. Y compris, peut-être, l'antique Abomination redoutée par les sœurs du Bene Gesserit et prête à revenir du passé génétique pour faire basculer l'univers dans le cauchemar. Les morts dominent les vivants. Leto devra affronter les uns et les autres en un combat sans merci dont l'enjeu est plus que la prescience, plus que la longévité : au moins la toute-puissance, et peut-être l'immortalité.

Date de parution : 1976
Prix : ~8€

par Invité Ven 9 Mar 2012 - 11:28

Encore un très bon livre, même si pour moi il marque le début de la fin pour ce cycle.
Les enjeux pour les quels se battent les personnages deviennent trop grands, trop forts, juste trop, pour moi.

par Invité Mar 12 Aoû 2014 - 12:05

Les Enfants de Dune est peut-être bien l'un de mes volumes préférés de la saga. Les changements de climat sur la planète des sables m'avaient fascinée - notamment le fameux cas du premier mort par noyade sur Arakis! rire

Mais surtout, j'ai beaucoup aimé suivre l'évolution des nouveaux personnages, tels les enfants de Paul, Leto et Ghanima, ainsi qu'Alia et Duncan.
Quoique j'aie pu parfois être dérangée - j'étais assez jeune quand j'ai lu le livre, je n'avais pas quinze ans - par la même jeunesse des deux principaux protagonistes quand on songe aux enjeux auxquels ils se frottent. C'est vrai, comment gérer les souvenirs des morts et des générations précédentes quand on est si jeune?
Je me souviens d'une allusion qui m'avait choquée à l'époque, concernant les souvenirs "génétiques" des personnages: à savoir qu'ils se rappellent jusqu'aux parties de jambes en l'air de leurs parents! Un peu difficile pour des enfants, je trouve, surtout que nul n'a envie de savoir ce qui se passe dans le lit de ses géniteurs!

Par contre, Alia, malgré sa noirceur, a éveillé en moi une certaine empathie, et j'ai trouvé certaines idées brillantes.

Spoiler:

Cependant, c'est peut-être pour moi le dernier volume de la saga que j'ai vraiment aimé, car la suite m'a beaucoup déçue. Mais j'y reviendrai dans les autres fiches!

Ma note pour cet opus:

par **Briséis** Ven 24 Oct 2014 - 22:43

Spoiler:

Il est loin le temps des distilles, du paysage saturé en épice et des chevauchées à dos de vers géants sur le sable brûlant d'arrakis ! C'est tout un paysage, un mode de vie et de pensée qui va s'en trouver changer ! Leto II n'hésite pas à bousculer Stilgar avec cette petite remarque anodine et subtile qui en dit long sur la situation " Comme les jeunes femmes sont belles cette année " Ce tome contrairement à la transition du précédent est un déferlement d’événements marquants et de révélations, le début d'un renouveau. Leto II à l'inverse de son père, prend en compte cette option, ose, innove et agit malgré les conséquences de ses actes. Ça m'a d'ailleurs fait penser à la litanie du Bene Gesserit : Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur mon chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi . Herbert réussit encore à m'étonner. Alors oui, j'étais déjà un peu gênée par le jeune âge des personnages dans le trône de fer qui agissent comme des adultes mais le coup des pré-nés qui portent en eux les mémoires héréditaires des générations précédentes, c'est juste un cran au dessus comme conception. C'était déjà le cas pour Alia mais c'est encore plus mis en avant avec Ghanima & Leto !