[gemmell, david] l'écho du grand chant
2 participants
Page 1 sur 1
[gemmell, david] l'écho du grand chant
Résumé : Depuis le raz-de-marée gigantesque qui a décimé ses territoires, l'Empire avatar se meurt et ses seigneurs, autrefois immortels, avec lui. Devant ce déclin, les peuples qu'ils avaient jadis asservis se soulèvent les uns après les autres. Jusqu'au jour où deux lunes apparaissent dans le ciel et que les armées sanguinaires de la Reine de Cristal déferlent sur eux. Maîtres et esclaves doivent alors faire table rase du passé et s'unir face à l'ennemi commun. Ensemble, cinq héros que rien ne rassemble, si ce n'est le courage né du désespoir, combattront le crépuscule car perdu pour perdu, autant partir en beauté !
Éditeur : BragelonneCollection : Fantasy
Nombre de pages : 400
Date de parution : Juin 2013
Prix : 10 €
Tatooa- Bibliovore
- Messages : 8969
Date d'inscription : 28/06/2012
Age : 59
Re: [gemmell, david] l'écho du grand chant
Je ne l'ai pas fini, j'en suis à peu près à la moitié, c'est un livre dense. Mais il fallait juste que je dise que c'est une énorme surprise pour moi (je m'attendais à du "bourrin" et pas du tout, mais alors vraiment pas !), et que je me demande comment j'ai pu passer à côté de cet auteur toutes ces années !!!
Tatooa- Bibliovore
- Messages : 8969
Date d'inscription : 28/06/2012
Age : 59
Re: [gemmell, david] l'écho du grand chant
Je l'ai fini hier soir .
Il est des livres qui nous laisse une marque indélébile, dont on garde en soi la trace, même quand on n'a plus souvenir précis de l'histoire. En ce qui me concerne, "L'écho du grand chant" est de ceux-là. Et encore, ça m'étonnerait que j'en oublie la trame.
Assister à la naissance d'un mythe n'est pas anodin. C'est remarquablement bien fait, bien écrit, maîtrisé de bout en bout. Dans un mélange étonnant de futurisme et de légendes aztèques et indiennes chamaniques, nous voilà transportés bien longtemps avant "Légende" et même "Waylander", parait-il (puisque je ne les ai pas lus).
Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais récemment j'avais été charmée par un livre de SF de Silverberg, "les ailes de la nuit". Il lui manquait peu pour être un véritable coup de coeur, il était trop rapide sur certains points.
Ici, il ne manque rien, et nous sommes dans le même registre, même si l'un est de la SF et l'autre de la fantasy.
Bon, il y a un petit moins, mais c'est une question d'édition : régulièrement, dans ce livre, une phrase se retrouve sans espace entre les mots. Et il manque quelques sauts de ligne qui seraient avantageux pour une compréhension immédiate du fait qu'on change de lieu et de personnage. Ce qui est agaçant c'est que tout cela "casse" le rythme de lecture, qui est ralentit du faire qu'on doive "y revenir". Mais ça n'a rien à voir avec le talent de l'auteur (ni celui du traducteur, excellent !).
Un talent archi maîtrisé. En le fermant, je me suis dit "ça doit être un de ses derniers" (puisqu'il est décédé trop jeune d'un problème de coeur). Et bien non, pas du tout ! Et là vraiment je me demande comment j'ai pu "rater" cet auteur dont les bouquins sont publiés depuis 1985 !
Nous sommes donc au début du livre sous la coupe des "avatars" (oui je sais le nom fait bizarre, on imagine de suite des grandes bringues toutes bleues, mais non, là c'est juste les cheveux, qu'ils ont bleus ! ), dont la civilisation très avancée forment une caste d'humains devenus immortels grâce à leurs cristaux associés à leurs pouvoirs mentaux, caste dominante qui utilise les autres races, considérées comme inférieures, pour leurs besoins, comme il leur chante, sans le moindre scrupule.
Extrait du prologue : "Ce fut à l'époque avant la nôtre que Tail-avar, le dieu de la sagesse, voyagea avec Storro, le Conteur de Légendes, et Touche-La-Lune, le dieu des tribus, dans le but de voler le pouvoir du croc magique du Géant du Froid. A l'aide d'une corde tissée dans un rayon de lune, Tail-avar attrapa au lasso sept serpents de mer. Ils tirèrent son canoë et traversèrent la Grande Eau en moins d'une journée. Quand Touche-La-Lune vite la bête qu'ils étaient venus chercher, il se recroquevilla au fond du canoë, et implora l'Esprit du Ciel de leur donner du courage. Car le Géant du Froid était plus grand que les montagnes, et son dos blanc déchirait les nuages. Sa respiration se propageait à des kilomètres, telle une brume glacée sur la mer. Ses griffes étaient aussi longues que les côtes d'une baleine, et ses dents aussi blanches que la trahison. Tiré du "Chant du Matin des Anajos". "
Voilà comment commence le livre, et certains chapitres (pas tous) débutent ainsi, par un "Chant". Du matin, de l'après-midi, du soir, au fur et à mesure que le livre avance.
J'avoue, le début du livre m'a laissée perplexe. Comme j'avais lu que Gemmell c'était assez "bourrin", je ne m'attendais pas DU TOUT à lire un livre aussi axé sur le mysticisme, et basé sur nos propres mythes et civilisations antiques. C'est donc très intriguée que j'ai continué la lecture. Pour finir par être charmée par l'ensemble des personnages, leur destinée commune, liée à une catastrophe d'envergure.
Ne vous fiez pas au 4ème de couverture, ici il n'y a pas de "quête", pas de compagnie avec 5 personnages, non, c'est plus complexe. C'est un bouquin d'une rare densité, foisonnant sans être brouillon, passionnant par l'évolution "obligée" par laquelle passe cette civilisation "avatare", ainsi que toutes celles qui l'entourent.
Ne vous fiez pas non plus à vos premières impressions sur les personnages, ils évoluent tant et si bien qu'on ne sait plus trop quoi en penser, et j'avoue, j'adore ça.
Ils sont tous attachants, et on ne peut que finir par les aimer et les admirer tous autant qu'ils sont.
Il parait que le thème préféré de Gemmell, c'est la rédemption. S'il la traite aussi bien dans ses autres romans, je vais devenir fan.
Un livre saisissant, dans tous les sens du terme.
Ma note : Coup de coeur 2013, un de plus.
Il est des livres qui nous laisse une marque indélébile, dont on garde en soi la trace, même quand on n'a plus souvenir précis de l'histoire. En ce qui me concerne, "L'écho du grand chant" est de ceux-là. Et encore, ça m'étonnerait que j'en oublie la trame.
Assister à la naissance d'un mythe n'est pas anodin. C'est remarquablement bien fait, bien écrit, maîtrisé de bout en bout. Dans un mélange étonnant de futurisme et de légendes aztèques et indiennes chamaniques, nous voilà transportés bien longtemps avant "Légende" et même "Waylander", parait-il (puisque je ne les ai pas lus).
Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais récemment j'avais été charmée par un livre de SF de Silverberg, "les ailes de la nuit". Il lui manquait peu pour être un véritable coup de coeur, il était trop rapide sur certains points.
Ici, il ne manque rien, et nous sommes dans le même registre, même si l'un est de la SF et l'autre de la fantasy.
Bon, il y a un petit moins, mais c'est une question d'édition : régulièrement, dans ce livre, une phrase se retrouve sans espace entre les mots. Et il manque quelques sauts de ligne qui seraient avantageux pour une compréhension immédiate du fait qu'on change de lieu et de personnage. Ce qui est agaçant c'est que tout cela "casse" le rythme de lecture, qui est ralentit du faire qu'on doive "y revenir". Mais ça n'a rien à voir avec le talent de l'auteur (ni celui du traducteur, excellent !).
Un talent archi maîtrisé. En le fermant, je me suis dit "ça doit être un de ses derniers" (puisqu'il est décédé trop jeune d'un problème de coeur). Et bien non, pas du tout ! Et là vraiment je me demande comment j'ai pu "rater" cet auteur dont les bouquins sont publiés depuis 1985 !
Nous sommes donc au début du livre sous la coupe des "avatars" (oui je sais le nom fait bizarre, on imagine de suite des grandes bringues toutes bleues, mais non, là c'est juste les cheveux, qu'ils ont bleus ! ), dont la civilisation très avancée forment une caste d'humains devenus immortels grâce à leurs cristaux associés à leurs pouvoirs mentaux, caste dominante qui utilise les autres races, considérées comme inférieures, pour leurs besoins, comme il leur chante, sans le moindre scrupule.
Extrait du prologue : "Ce fut à l'époque avant la nôtre que Tail-avar, le dieu de la sagesse, voyagea avec Storro, le Conteur de Légendes, et Touche-La-Lune, le dieu des tribus, dans le but de voler le pouvoir du croc magique du Géant du Froid. A l'aide d'une corde tissée dans un rayon de lune, Tail-avar attrapa au lasso sept serpents de mer. Ils tirèrent son canoë et traversèrent la Grande Eau en moins d'une journée. Quand Touche-La-Lune vite la bête qu'ils étaient venus chercher, il se recroquevilla au fond du canoë, et implora l'Esprit du Ciel de leur donner du courage. Car le Géant du Froid était plus grand que les montagnes, et son dos blanc déchirait les nuages. Sa respiration se propageait à des kilomètres, telle une brume glacée sur la mer. Ses griffes étaient aussi longues que les côtes d'une baleine, et ses dents aussi blanches que la trahison. Tiré du "Chant du Matin des Anajos". "
Voilà comment commence le livre, et certains chapitres (pas tous) débutent ainsi, par un "Chant". Du matin, de l'après-midi, du soir, au fur et à mesure que le livre avance.
J'avoue, le début du livre m'a laissée perplexe. Comme j'avais lu que Gemmell c'était assez "bourrin", je ne m'attendais pas DU TOUT à lire un livre aussi axé sur le mysticisme, et basé sur nos propres mythes et civilisations antiques. C'est donc très intriguée que j'ai continué la lecture. Pour finir par être charmée par l'ensemble des personnages, leur destinée commune, liée à une catastrophe d'envergure.
Ne vous fiez pas au 4ème de couverture, ici il n'y a pas de "quête", pas de compagnie avec 5 personnages, non, c'est plus complexe. C'est un bouquin d'une rare densité, foisonnant sans être brouillon, passionnant par l'évolution "obligée" par laquelle passe cette civilisation "avatare", ainsi que toutes celles qui l'entourent.
Ne vous fiez pas non plus à vos premières impressions sur les personnages, ils évoluent tant et si bien qu'on ne sait plus trop quoi en penser, et j'avoue, j'adore ça.
Ils sont tous attachants, et on ne peut que finir par les aimer et les admirer tous autant qu'ils sont.
Il parait que le thème préféré de Gemmell, c'est la rédemption. S'il la traite aussi bien dans ses autres romans, je vais devenir fan.
Un livre saisissant, dans tous les sens du terme.
Ma note : Coup de coeur 2013, un de plus.
Tatooa- Bibliovore
- Messages : 8969
Date d'inscription : 28/06/2012
Age : 59
Re: [gemmell, david] l'écho du grand chant
Et bien!n Joli commentaire! Une fois de plus tu fais envie!
Drean- Modo/Émissaire de l'admin
- Messages : 6588
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 52
Localisation : Près de Toulouse
Humeur : Diplomate...
Re: [gemmell, david] l'écho du grand chant
Merci m'dame ! C'est pas de ma faute si je lis trop de livres que j'aime...
Tatooa- Bibliovore
- Messages : 8969
Date d'inscription : 28/06/2012
Age : 59
Re: [gemmell, david] l'écho du grand chant
Ce n'était pas une accusation!
Drean- Modo/Émissaire de l'admin
- Messages : 6588
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 52
Localisation : Près de Toulouse
Humeur : Diplomate...
Re: [gemmell, david] l'écho du grand chant
Oui oui j'avais bien compris, pas de soucis ! En fait ça faisait un petit moment que j'avais envie de lire du Gemmell, cependant commencer par son cycle Drenaï qui est assez long, c'était un peu "répulsif". Mais là je crois que je ne vais plus pouvoir faire autrement que m'y mettre...
Tatooa- Bibliovore
- Messages : 8969
Date d'inscription : 28/06/2012
Age : 59
Sujets similaires
» [gemmell, david] le lion de macédoine
» [gemmell, david] dark moon
» [gemmell, david] l’étoile du matin
» [gemmell, david] le cycle de drenaï - légende
» [gemmell, david] le cycle de drenaï - le roi sur le seuil
» [gemmell, david] dark moon
» [gemmell, david] l’étoile du matin
» [gemmell, david] le cycle de drenaï - légende
» [gemmell, david] le cycle de drenaï - le roi sur le seuil
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum