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Message par Invité Ven 23 Mai 2014 - 0:41

Comme on me l'a fait remarquer, il est amusant de jouer avec les mots. Certains appellent cela linguistique, la grammaire ou l'orthographe: tous parlent du même sport, où il faut faire preuve d'habileté, de patience et de mémoire. Un peu de talent ne gâche rien non plus. Mais la plus grande qualité du joueur de mots, c'est sa curiosité.

Je voudrais vous parler des langues. J'ai un peu tardé à ouvrir ce sujet car je me suis demandais comment présenter cela sous une forme ludique, en évitant de réserver une discussion à quelques individus éclairés (ok, c'est aussi un peu parce que je devais préparer mon intervention à un colloque. Mais chht.).

Oh, vous avez vu? Un mot sans voyelle! "chht". Il y en a quelques-un comme ça en français... Bref. Vous n'êtes pas sans connaître l'importance qu'ont les langues inventées au moins en science-fiction et en fantasy. C'est simple, de nos jours à chaque fois qu'il y a de la magie dans un livre il y a une langue pour ça. Sans oublier les parlers de différentes peuplades - orcs, dothraki et autres numenorëens. Je ne vous cacherais pas qu'une grande partie d'entre elles est créée avec les pieds, avec plein de trémas de sons empruntés généralement aux langues patiemment ouvragées de Tolkien. Une autre partie souffre de l'orgueil de leur auteur qui aura limité son imagination au profit d'un amalgame de règles empruntées à de vraies langues aussi différentes les unes des autres qu'un orteil d'une bouteille de vinaigrette. Et quand on mélange un orteil et de la vinaigrette, passée une certaine fascination, on obtient un mélange désespérément inerte. Et d'un ennui! (au passage, n'essayez pas ça chez vous, laissez ça aux professionnels. Oui je parle des linguistes, suivez un peu!)

Ce n'est pas comme cela qu'on s'invente une langue. Il y a beaucoup de manière d'inventer une langue à la fois intéressante et cohérente.
Bien sûr on peut faire comme Tolkien et étudier en profondeur le finnois, le vieux saxon et le grec ancien (avec un soupçon d'hittite).
On peut aussi regarder ce qui existe.
Les Tuyuca sont des autochtones d'Amazonie orientale.
Là (carré vrai pour les non-lusitophones)
Spoiler:
C'est-à-dire un peu au milieu de nulle part. Ma théorie c'est que dans les Tuyucas se sont installés là, il y avait plein de monde autour. Puis ils ont ouvert la bouche.
Non qu'ils aient mauvaise haleine (malgré une grosse consommation de poisson et l'absence d'arbres à brosse à dents dans cette région d'Amazonie), mais ces p'tits gars ont plus de 70 classes de noms dans leur langue. Une classe de nom, c'est en gros une façon de catégoriser les noms: en français on a par exemple les noms féminins, les noms masculins, les noms invariables. Dans d'autres langues on aura les noms des objets, les noms des êtres vivants. Parfois il y a des catégories bizarre: d'un côté les hommes et les objets animés (vent, voitures, caillou, OVNI...), d'un autre les femmes, l'eau, le feu et tout ce qui tourne autour de l'idée de danger (je jure sur mon orteil que je n'invente rien!), d'un autre encore les végétaux qui se mangent, et une dernière catégorie pour tout le reste.
Eh bien en Tuyuca on a plus de 70 de ces catégories. Une vraie langue de maniaque... Car chacune de ces classes n'existe pas que dans l'esprit des ethnologues. A chacune de ces classes correspondent des règles. En français on a:
Je mélange avec mes doigts (ou mes orteils, si vous préférez).
Je mélange avec précaution.
Je mélange avec de l'eau.
Je mélange avec des petits pois.
Je mélange avec un bâton.
Je mélange avec du citron pressé.
Je mélange avec du citron mûr.
Je mélange avec de l'agneau.
Je mélange avec un perroquet.
Je mélange avec fougue.
Je mélange avec mon frère.

Non seulement en jonglant avec les classes de mot, mais en plus en utilisant à chaque fois un mot différent pour "avec". Remarquez qu'en français la phrase est quelquefois ambiguë ("je mélange avec mon frère"). Il n'y a jamais d'ambiguïté en Tuyuca (les lecteurs de Van Vogt sont aux anges...).

Cela donne un aperçu des règles que l'on peut tourner à sa façon pour inventer une langue, et en finir avec ces "Eladariel" et autres "Khuzdul", ces "Enyënëä" et ces "Fyrjykyld" sans intérêt. Pourquoi toujours opposer masculin/féminin se terminant par les sempiternels "el" et "ea"?

...

On peut aussi passer par la cryptographie. Au lieu de s'embêter à inventer toute une langue, on établit des règles de traduction.
L'erreur qui est souvent faite, c'est de remplacer une lettre par une autre. Mais ça ne rend pas très bien, même si on prend garde à bien transcrire les voyelles par des voyelles et les consonnes par des consonnes... En plus on aura des mots de la même longueur, on aura un sentiment de calque.
Par exemple:
"Et je me promène"
e -> i
t: dh
j: Kh
m -> kr
p: f
r: r
o: o
n: l
On obtient: Idh khi kri frokrili. Ce qui n'est guère glorieux.
Une première astuce est de faire varier la lettre de remplacement en fonction de sa place dans le mot. Par exemple, si on pose:
"Et je me promène"
e -> en milieu de mot, i ; en début de mot, a ; en fin de mot, yn.
t: dh
j: Kh
m -> en milieu de mot, ll ; en début de mot, Kr
p: f
r: r
o: o
n: l
On obtient: Adh khyn kryn frollilyn. C'est déjà mieux.


Maintenant, si on décide de pousser jusqu'à la syllabe ou au son:
son "é": ith
son "j": na
son "e": od
son "m": ser
son "p": a
son "r": '
son "o": il
son "m": yn
son "è": zo
son "n": gadabag
On obtient: Ith naod serod a'ilynzogadabag. Ah c'est vachement plus exotique quand même!

La même phrase en procédant syllabe par syllabe:
Of hed sle tzurhiawe.

Bien sûr rien ne pourrait égaler une langue qu'on a soit même créée...
Nilamahsa hula'a.

Mais je pense que vous voyez comme moi que l'intérêt de ces méthodes n'est pas forcément très visible sur d'aussi petits exemples. Aussi je propose que l'on s'amuse à créer une langue, là, paf, en direct live. Je propose de se fixer comme premier objectif la traduction d'une court texte connu. Chacun proposera un mot de lexique en l'expliquant
par exemple: femme = homme+marque du féminin (or+i) = ori ; homme (mâle) = homme+marque du masculin (or+ak) = orak ; enfant = homme+petit+marque du neutre (or+te+il) = orteil).
Chacun devra respecter les choix faits dans les messages précédents (on ne peut pas décider tout d'un coup que akumamatata sera la marque du féminin).

Je propose de "traduire" ensemble le discours de Théoden:
"Debout! Debout, cavaliers de Theoden! Les lances seront secouées! Les boucliers voleront en éclat! Une journée de l'épée! Une journée rouge, avant que le soleil ne se lève! Au galop! Au galop! Courrez! Courrez à la ruine et à la fin du monde!
A mort!"

Pour le début, on aurait donc besoin de:
- debout (marque de l'exhortation et/ou mode impératif, dans ce cas ne pas oublier de préciser que le verbe se conjuguerait au pluriel)
- cavalier (marque du pluriel du nom + classe nominale (féminin, masculin, inanimé, comme vous voulez si c'est cohérent)
- Théoden (Nom propre, marque du génitif [le "de" en français]
- (optionnel: marque de l'exclamation, et/ou marque de la fin de phrase, et/ou marque orale de ponctuation)
- l'article pluriel
- lance (marque du pluriel + classe nominale)
- seront secouées (construction du passif, expression du futur, accord avec le sujet?)
- bouclier (marque du futur, classe nominale)
- "voler en éclat(s)" ou différencier "voler" et "[en] éclats"? (expression du futur)


n'hésitez pas à développer si vous voulez expliquer comme vous avez fait (en donnant le singulier et le pluriel, ou d'autres mots de la même famille...). C'est un exercice de gymnastique pour l'esprit et je trouvais ça marrant d'inventer une langue comme ça plutôt que d'évoquer dans le désordre différents trucs sur les langues.
Voilà j'espère que ça vous intéressera ^^.
Ah juste un truc: ce serait bien d'essayer de respecter certaines règles phonologiques. Bref essayez de faire en sorte qu'on n'ait pas trop de sons différents à la fin. (par ex. si trois personnes proposent les nouveaux mots "akadi" "jekidan" et "alokadam", ce serait sympa d'éviter "jshralkarlchbirijt".)

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Message par Joualvert Ven 23 Mai 2014 - 6:06

Scratch 
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Message par walthwith Ven 23 Mai 2014 - 7:30

...

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Message par Invité Ven 23 Mai 2014 - 10:31

Je crois que tu devrais vulgariser un peu ton propos.  Siffle Ton jeu pourra être super...si on le comprend ! xd De simples néophytes, nous sommes.

D'où sorts-tu le mot akumamatata, par exemple? Pour moi :
Akuma = sorte de démon japonais.
Matata = problème en swahili (comme dans hakuna matata, la chanson de Timon et Pumba).

Quand tu crées une nouvelle langue, utilises-tu différents dialectes ou une seule langue de base ? Ou sinon, comment faire pour en élaborer une qui ne fasse pas exotique mais européenne ?

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Message par Tatooa Ven 23 Mai 2014 - 10:34

rire 

Euh, tu essaies de nous apprendre en un post ce que toi t'as passé toutes tes études à apprendre, pas évident, ton histoire... En première lecture, ça m'a paru archi-compliqué, ton truc, là...

Et je voudrais rectifier une petite chose : non, il n'y a pas une langue spéciale inventée par l'auteur à chaque fois qu'il y a de la magie dans un livre. Dans aucune des sagas Fantasy que j'ai lues dernièrement il n'y en a, en tous les cas. Dans Ravens, les sorts ont des noms compréhensibles (et rigolos qui plus est, ça fait un peu "fulguropoing" de mes premiers dessins animés mangas, arf !), dans La Compagnie Noire il n'y a rien de cet ordre, dans les Monarchies Divines non plus, et pourtant dieu sait qu'il y a de la magie à tous les étages dans ces 3 sagas... C'est pas parce que la saga/série culte du moment nous sort du "dothraki" qu'il faut généraliser...
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Message par Invité Ven 23 Mai 2014 - 11:02

Je viens de comprendre comment se sentent karadoc et l'aubergiste lorsque Perceval leur explique le Sloubi!!! xd 

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Message par Tatooa Ven 23 Mai 2014 - 11:05

mdr  ! C'est à peu près ça, Aymilie !
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Message par Invité Ven 23 Mai 2014 - 14:28

lol à ce point là? C'est que je ne vois pas trop comment simplifier... En fait ça n'a pas grand-chose à voir avec mes études, j'imagine que ce sont des choses qui se fixent par-ci par-là. Et j'ai du vérifier un peu pour les Tuyucas sur un site de tourisme/découverte brésilien.
Franchement je pense que c'est assez simple. Je dois mal expliquer.  Sourire L'idée c'est de déconstruire tous les éléments pour reconstruire comme on veut... Un peu comme avec des lego. Un radical, c'est une pièce, le pluriel c'est une autre pièce, le futur encore une autre et ainsi de suite.

Par exemple
ils jouaient = jou(er) + ils = [3ème personne + [pluriel] + imparfait (= passé, on va pas chipoter) + indicatif] = -aient
Reconstruction: jou(er) -> argo + [3ème personne + pluriel] = er + imparfait = du + indicatif = rien
=> er argo du.
Autre exemple:
jou(er) = kid + 3ème personne = -it + pluriel = rien + [imparfait + indicatif] = -ebat + masculin = -o
=> kiditebato

On peut ajouter des pièces pour ajouter du sens, en enlever si on décide que la langue n'en a pas besoin... Des lego quoi. Non?

Tatooa a écrit:rire 


Et je voudrais rectifier une petite chose : non, il n'y a pas une langue spéciale inventée par l'auteur à chaque fois qu'il y a de la magie dans un livre. Dans aucune des sagas Fantasy que j'ai lues dernièrement il n'y en a, en tous les cas. Dans Ravens, les sorts ont des noms compréhensibles (et rigolos qui plus est, ça fait un peu "fulguropoing" de mes premiers dessins animés mangas, arf !), dans La Compagnie Noire il n'y a rien de cet ordre, dans les Monarchies Divines non plus, et pourtant dieu sait qu'il y a de la magie à tous les étages dans ces 3 sagas... C'est pas parce que la saga/série culte du moment nous sort du "dothraki" qu'il faut généraliser...

Bien sûr je généralise. Il n'empêche qu'avoir sa petite langue magique/elfique/draconique (etc) a son petit effet. Il suffit parfois de regarder les toponymes. Je pense qu'il y a (eu) une tendance bien particulière pour ça.
C'est tout de même intéressant de voir comment les auteurs traitent la question de la langue: il y en a beaucoup qui dans la tradition de D&D qui imaginent une "langue commune" généralement identique à l'anglais (à moins que les jeux de mots et autres confusions dues au bafouillage soient intégralement traduisibles en anglais). Souvent on a des noms assez expressifs quoiqu'un peu cliché (la Baie des Epaves, la Montagne glacée, la forêt enchantée, ou en agglutinant: Pointegivre...). Les autres langues dans ces univers sont rarement détaillées.
Chez d'autres auteurs qui prennent plus exemple sur Tolkien (même s'ils se trompent), l'existence de langues en plus d'une langue commune permet de donner une certaine supériorité, ou une certaine altérité à certains personnages. Le meilleur exemple est sans doute Eragon, où elfes et magiciens ont leur propre langue incomprise par le commun des personnages. Beaucoup d'auteurs font dans cette veine.
Enfin chez de rares auteurs il y a un vrai questionnement sur les langues, sans aller jusqu'au délire de philologue de Tolkien. Ils rejoignent d'ailleurs sur ce point certains auteurs de SF.

Cependant il est vrai que récemment cette mode s'est peut-être un peu tarie, puisque Tolkien est un peu passé de mode. La volonté de créer une langue s'est faite plus discrète - mais elle n'a pas forcément disparu, puisque le problème de la langue ne s'est pas évanoui pour autant. Il y a souvent des références aux accents, aux mots sacrés ou magiques.

halukath a écrit:Je crois que tu devrais vulgariser un peu ton propos.  Siffle Ton jeu pourra être super...si on le comprend ! xd De simples néophytes, nous sommes.

D'où sorts-tu le mot akumamatata, par exemple? Pour moi :
Akuma = sorte de démon japonais.
Matata = problème en swahili (comme dans hakuna matata, la chanson de Timon et Pumba).  

Quand tu crées une nouvelle langue, utilises-tu différents dialectes ou une seule langue de base ? Ou sinon, comment faire pour en élaborer une qui ne fasse pas exotique mais européenne ?                                                                                                                                                      
akumamatata: je ne le sors de nulle part, j'aurais pu dire kataflop à la place ça n'aurait rien changé. ^^
Lors de la création d'une langue il faut avoir son contexte général en tête. Tolkien par exemple a imaginé des langues qui évoluent sur le temps long et se diversifie au fur et à mesure que des populations se séparent, en fondant une distinction entre celles qui innovent et celles qui restent plus archaïques - et donc plus authentiques. Pour que des dialectes émergent, il faut imaginer un pays où les gens bougent assez peu et restent entre eux pendant quelques siècles.
Si tu veux faire une langue qui fasse européenne, il y a plusieurs possibilités. Tu peux prendre une langue européenne et la modifier un peu. Par exemple, avec l'allemand:
Die Feder ist mächtiger als das Schwert (la plume est plus forte que l'épée) -> Thie Petere is meechdiger as tha Shwaerte.
Tu peux aussi faire une sorte d'espéranto si tu imagines une langue frontière:
De Plum ist dibler macht als de Spade.
Enfin tu peux carrément imaginer toute une évolution depuis le latin, le grec, le vieux slavon... Du latin:
Stylus gladio potentior est. -> Stilo's plo putin qua cladio. /// Shtül pusenser pa galadz isht. /// Estilu pote sul ladiu... etc...


Dans le premier cas, on dirait plutôt un dialecte (Thie Petere is meechdiger as tha Shwaerte), dans le second cas (De Plum ist dibler macht als de Spade) on a peut-être plus l'impression d'être dans l'est de la Belgique ou ce genre d'endroit, dans le dernier cas on a des langues familières mais assez différentes pour être plus que des dialectes.
Dans Orange mécanique il y a un mélange entre la technique espéranto et la technique dialecte afin d'obtenir des mots russes "anglisés".
Après si le but c'est juste de sonner un peu européen il faut juste faire attention à ne pas choisir des sons ou des règles trop exotiques.

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Message par Tatooa Ven 23 Mai 2014 - 14:44

Mais pour garder une certaine cohérence, dans tes derniers exemples, il faut que les modifications (de ta consonne D en TH, dans ton exemple) soient toujours les mêmes, c'est drôlement lourd à gérer, non ?
Il faut se faire un lexique...

Même en partant du français (vu que je ne parle pas encore couramment ni le latin ni l'allemand...), ça ne m'a pas l'air très simple. Thinking 
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Message par Invité Ven 23 Mai 2014 - 16:26

Mmh en quelque sorte, oui.
Le principal c'est que ce soit cohérent, comme tu dis. Donc D ne fera pas forcément toujours Th, selon sa position dans le mot, selon la voyelle qui suit, etc...

J'imagine que tout le monde a déjà imité un accent. C'est un peu pareil en fait:
La plume est plus forte que l'épée -> "La plumen est blus vorte que l'épéen" (ouais je sais c'est raciste)
Sauf que le but n'est pas de faire rire mais de faire vrai.
La plume est plus forte que l'épée -> "Illa bluma fortiarst quilla spada"
Je ne dirais pas que les possibilités sont infinies, mais elles sont très nombreuses.

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