[Golding, William] Sa majesté des mouches

Éditeur : Gallimard
Collection : Belin - College
Broché : 336 pages
Date de parution : 11 septembre 2008 - Première édition : 1954
Prix : 5,40 €

Défi relevé ^^

Tout d'abord, désolée Machu, parce que je n'ai pas du tout accroché    

Ou plutôt, si, mais juste le début. C'est l'innocence du commencement, la découverte de cet endroit désert sans adulte et sans surveillance, laissant aux jeunes tout loisir de s'ébattre sans l'autorité des aînés... Cette partie, décrite à merveille au point que je m'y voyais moi, sur cette plage au sable chaud et aux eaux dangereuses, m'a conquise et je me suis jetée dans la suite du livre avec avidité.

Seulement, là, bardaf comme le dirait Halukath en pur Wallon, les choses se compliquent. Car oui, pour survivre et courir quelques chances d'être secouru, il faut bien instaurer de petites règles simples, que je n'énoncerais point au risque de spoiler, mais quelques règles tout de même contraignantes pour ces jeunes esprits. Les caractères dominants s'affrontent, le temps passe sous le soleil avec de plus en plus de tensions entre les membres du petit clan perdu au milieu de nulle part. La peur arrive. Celle là même qui justifie la soudaine barbarie qui fait surface. Le sang coule, et dans cette analogie aux comportements humains de tout temps, la guerre éclate.

Ma note :



Je m'explique; j'ai trouvé ce récit dur. Certains détails (parce qu'ils dépeignaient la nature humaine avec trop de réalisme?) étaient trop durs à lire pour moi, si bien que j'ai dû sauter quelquefois des lignes. On dit que l'homme peux s'élever au dessus de sa simple nature "barbare" grâce à la réflexion, l'étude, la méditation, etc... Or, ce livre est catégoriquement tout le contraire de ce raisonnement.

Bon maintenant, je l'avoue, j'aurais peut-être dû lire ces lignes avec plus de détachement et ça n'en reste pas moins un très bon récit bourré de symbole, propice à une analyse profonde du comportement de l'Homme.

C'est sûr que c'est pas pour les enfants paradoxalement ^^ J'avais lu en premier la pièce de théâtre et dans mes souvenirs elle est moins violente.