[Masterton, Graham] le portrait du mal

Résumé :

Poche: 475 pages
Editeur : Milady (9 avril 2010)
Prix : 6,65 euros


Notes des membres:
Bambi_Slaughter
Black Sugar

Ouh elle fait peur la couv'!! :peurfantomemor

Tu l'as dit

Edité avec le résumé

Il à l'air pas mal celui-à

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Ce livre est géniallissime!
Un pure chef d'oeuvre de Graham Masterton et l'un des meilleurs avec Démences à mon goût.
Franchement je le recomande
L'histoire est vraiment originale!Incroyable!
Rien que d'en palrer,je me le relirais bien *o*
On est embarqué dès les premières lignes et on ne s'ennui pas une seule seconde!
Si je ne dois en recommander qu'un de cet fabuleux auteur c'est bien celui ci [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

De Masterton,j'ai déja lu Rituel de Chair que j'avais beaucoup aimé et puisque celui-ci me semble très intéressant, je pense que je l'achèterais sans doute.

Tiens c'est celui que je lis actuellement ^^

et tu aimes ?

Oui là ca commence de bouger un peu,j'en suis à la disparition dans l'hotel ^^
J'vais d'ailleurs filer sous peu le continuer dehors au soleil ^^

C'est cool, on a enfin des membres qui vont bouger un peu la section Terreur

Faudra que je prenne le courage de créer des topics sur les livres qui ne figurent pas encore là ^^

Voui j'ai vu le topic concernant ces instructions.
Je tacherais de m'y mettre d'ici peu ^^ Merci

Super

Un des Meilleurs Graham Masterton.
Une variation sur le portrait de Dorian Gray : génialissime.

Mon opinion :

Voici bien longtemps que je n’avais pas lu de Masterton, et l’occasion s’est présentée pour moi de relire ce livre qui à la réputation d’être le meilleur de l’auteur.
Caractéristique d’un fantastique proche de l’horreur et extrêmement visuel, ce livre présente bien le style direct de l’auteur. On se situe dans l’action pure, pas besoin de fouiller la psychologie des personnages. On a donc une œuvre cinglante, stressante et qui ficèle bien le lecteur. Quelques scènes sont amenées de façon un peu abrupte et manque de fluidité, mais c'est son style, qui n'a rien à voir avec celui d'autres auteurs soucieux de la psychologie des personnages.
Le talent de Masterton réside dans sa capacité à mêler le réel et le fantastique. Partant d’un thème bien connu, le livre d’Oscar Wilde, le portrait de Dorian Gray, il part dans sans hésiter sur le sujet en expliquant pourquoi Wilde a écrit son livre, y trouvant une justification occulte (il est bien évident que nous sommes dans la fiction). C’est dire à quel point Masterton n’a peur de rien. La preuve en est également avec le final éblouissant du livre : plein de démesure, limite onirique, mais séduisant et original.
Un livre excellent dans le genre.
Ames sensibles s'abstenir, du moins pour certaines scènes coupantes, mais l'auteur est réputé aussi pour ses scènes d'ouverture particulièrement violentes. Il faut le savoir...

C'est le 1er Masterton que j'ai eu l'occassion de lire et je l'ai adoré... vraiment excellent.

Là, j'ai en attente "Démences" et "Rituel de chair"...

Les avis sur ce livre ont l'air unanime , pourquoi pas se laisser tenter un jour

"Le portrait du mal" est un très bon ouvrage (généralement considéré comme son chef-d'oeuvre par pas mal de ses fans; l'auteur lui-même a beaucoup de considération pour cette oeuvre). D'ailleurs, c'est un peu avec ce roman, et notamment "Tengu" que son style prend son essor et qu'il marque les esprits par les intrigues démentielles qu'il dévoile.
Il y a longtemps que je l'ai lu, facile vingt ans ou presque, et pourtant il y a encore de nombreux passages qui me restent en mémoire. Difficile d'oublier la famille Gray, et plus particulèrement la séduisante Cordelia, le méticuleux Maurice et le dérangeant Henry. Masterton a vraiment le sens de la description qui vous happe, une facilité pour décrire l'horreur la plus graphique et un solide sens de l'humour, noir de préférence.
Si vous aimez ce que fait cet auteur, je ne saurais trop vous conseiller de vous pencher sur "Rituel de chair", "Le maître des mensonges" ou encore "Démences", juste pour que vous vous fassiez une idée de l'imagination délirante dont peut faire preuve le monsieur.

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Mon avis :



Voilà un roman d’horreur que j’ai beaucoup aimé, c’est une lecture parfaite pour un challenge Halloween. Dès le début, nous sommes happés par ce récit terrifiant car nous faisons la rencontre de Maurice Gray qui prend une fille en stop et l’écorche vivante. Le ton est vite donné et il y aura dans le livre plusieurs passages où il sera nécessaire d’avoir le coeur accroché. Heureusement, Le portrait du mal n’est pas juste un enchaînement de scènes gores, il y a aussi une petite reflexion sur l’art, sur les portraits et surtout sur la croyance selon laquelle l’âme se ferait emprisonner lorsqu’on peint le portrait de la personne à laquelle elle appartient. J’avais vu ailleurs que cette même croyance existait aussi pour les photos. Je dis « petite réflexion » car ce n’est quand même pas du Oscar Wilde (j’avais lu une partie de Dorian Gray mais je n’avais pas continué, n’y ayant trouvé QUE de la reflexion ^^) et aussi parce que le but premier de ce livre est de divertir. C’est le genre de livre que vous aimeriez lire d’une traite et que vous ne reposez que par contrainte. Si j’avais été en vacances, j’aurais sans doute mis beaucoup moins de temps pour le lire.

Ensuite, l’allusion avec Oscar Wilde et Le portrait de Dorian Gray est évidente. Même nom de famille, les Gray sont aussi « obligés » de commettre des crimes pour conserver l’éternelle jeunesse et le nom d’emprunt de Cordelia Gray est Sybil Vane qui est le nom d’un des personnages féminins dans Le portrait de Dorian Gray.
Après avoir passé 70 ans en Europe, les Gray reviennent aux Etats-Unis afin de récuperer le tableau qui leur a offert la vie éternelle et dans le même temps, une série de cadavres écorchés est découverte par les services de polices.

Jack Smith (un shérif) et Vincent Pearson (un galeriste d’art) vont alors unir leur force pour arrêter la famille de nuire, non sans mal et sans beaucoup d’imprévus. Le suspense ne diminue pas de toute l’intrigue et l’écriture sans être de la grande littérature est agréable. En même temps, je ne sais pas ce que vous en pensez mais quand je lis un roman d’horreur ou un roman où il y a beaucoup de suspense, je n’attends pas de tout une écriture magnifique.

En bref, une première rencontre avec cet auteur qui s’est déroulée à la hauteur de mes attentes, je pense que je vais renouveler cette expérience.

Mise à jour des notes

Tout a été dit dans les posts précédents : un des tous meilleurs Masterton, avec les éléments qui ont fait son style : un culot et une imagination sans borne, une narration serrée où rien n'est inutile, la reprise de thèmes connus remis à la sauce "mastertonienne". Un livre pour adultes, certes, à découvrir pour rencontrer un fantastique ébouriffant, sans concession aux modes, une ambiance glaciale et pourtant érotique, une vision sombre heureusement tempérée par des pointes d'humour saugrenu.

Je viens d'acquérir le bouquin, et ca commence très bien :)
(et pi ca débute en belgique c'est toujours sympa).


On accroche facilement, et on a vite hâte de dévorer le tout.

Il est super-glauque... Pour le soir, c'est pas génial. Je crois que je vais commencer quelque chose de plus léger ce soir, et lire celui-là dans la journée (Edit : finalement je vais lire "le dimanche de Bouvines" le soir, tiens, je l'ai déjà en cours, c'est plutôt bien écrit, ça fout pas les jetons... ).
(Et je me dis que si je me souviens pas du seul autre Masterton que j'ai dans ma bibliothèque, c'est peut-être que je l'ai finalement pas lu, parce que s'il est aussi glauque, je devrais m'en souvenir ! Tout ce que j'ai pu lire en horreur jusqu'à aujourd'hui bah c'était que dalle par rapport à celui-là !   ).

Ouh ! Tu m'intéresses !

Oh ben en plus je n'en suis qu'à la page 125 (sur 476)... Autant dire que j'ai sans doute pas lu le tiers du quart de la moitié de l'horreur... Il faut dire que ça démarre très très très fort. Et ça s'amplifie au fil des pages. Ce qui est pas rien, du coup...

Voilà un livre fort étrange. Autant j'ai trouvé que le début était vraiment affreux (et prenant, donc), autant j'ai du lutter pour le finir.
Il commence vraiment très fort et très gore. C'est bien traduit, et même s'il y a quelques coquilles dans mon édition (une vieille, je l'ai acheté d'occasion), ce n'est pas rédhibitoire. En la matière, Masterton, que je ne connaissais pas (j'ai un autre bouquin de lui dans ma bibliothèque, mais je n'en ai aucun souvenir, et je ne savais même pas que c'était en fait un tome 3 (de la série des "Manitou")), est un maître pour accrocher le lecteur. J'ai bien apprécié les références explicites au "Portrait de Dorian Gray", c'est bien amené.
Seulement voilà, il commence tellement fort que c'est difficile, après, de maintenir la pression. Il doit y avoir un phénomène où on "s'habitue" à l'horreur, du coup c'est vrai que j'ai trouvé que la tension retombait progressivement après la page 300 environ. L'enquête de Vincent et Jack demeure  très intéressante, mais la soit-disant "perversion au dernier degré" de Henry m'a parue bien fadasse par rapport au début du bouquin, pour ne pas dire un brin ridicule...
Et c'est dans les 50 dernières pages, pour tout dire, que j'ai vraiment peiné.
Attention gros spoiler, ne pas lire si vous comptez lire ce livre un jour :

Spoiler:

En gros, je résume : la fin m'a déçue.

Bref, je ressors de ce bouquin un peu mitigée...

Ma note :