[Banning, Lynna] La rebelle de Green Valley

Résumé : Green Valley, 1867.
Quitter sa propriété, comme essaie de l’y forcer Wash Halliday ? Pour Jeanne, c’est une inconcevable perspective ! Après la terrible guerre civile qui a ravagé le pays, sa plantation et sa modeste maison sont tous les biens qu’il lui reste. Ce Halliday peut bien être envoyé par le Président en personne, jamais elle ne cèdera ! D’ailleurs, elle a déjà prouvé que rien ni personne ne pouvait l’arrêter s’il s’agit de protéger son avenir et celui de sa fillette. Rien, sans doute, mais… personne ? Le jour où Wash Halliday décide de se présenter chez elle, Jeanne, saisie par tant de séduction, sent chavirer sa chère indépendance…

Mon avis :

Ce n’est pas un mauvais livre mais… qu’est-ce que je me suis ennuyée ! C’était d’un degré de platitude tellement élevé que j’ai bien failli ne pas le terminer, malgré sa longueur déjà très réduite (vive Harlequin et ses formats très définis…).
Je n’ai pas réussi à m’attacher aux deux personnages principaux. Wash (prénom de lave-vaisselle… bon j’exagère, c’est le diminutif de Washington) ne m’a pas fait tourner la tête car il est vraiment trop « peureux » quand il s’agit des relations amoureuses. Ok, le côté brisé, cela donne en général de la profondeur au personnage, mais pas du tout ici, son caractère indécis me tapait sur le système (je trouve qu’à 40 ans, avec ce qu’il a déjà vécu, il devrait être plus fute fute). Jeanne elle est beaucoup plus remarquable au niveau du caractère : elle est indépendante, travailleuse, bornée mais c’est compréhensible dans sa situation. Par contre, l’auteure a décidé d’en faire une Française venue en Amérique pour se marier, et cela rend le personnage un peu ridicule !

Spoiler:

Et ce n’est hélas pas la seule fois qu’on tombe dans le cliché, aussi bien au niveau des personnages – quand j’ai vu arriver les travailleurs chinois du chemin de fer, je me suis dit « chouette, enfin un passage historique », mais en fait c’est vraiment très mal exploité, et je ne parle même pas du grand méchant hispanique – que de l’histoire : on va d’actions en actions.

Spoiler:

Plein d’événements se suivent mais l’enchaînement se fait très mal : les scènes ne sont pas mauvaises mais franchement on n’y croit pas une seule seconde ! Même la romance est vraiment presque nulle : avec des personnages ayant passé depuis longtemps l’âge de l’adolescence, je m’attendais certes à une histoire plus mature et réaliste, mais pas à un scénario si vide.

Moi qui voulais une petite romance historique pour me détendre, j’ai été lésée sur les trois tableaux : pas de romance, je n’ai rien appris question histoire, et en plus j’ai peiné à le finir.

Ma note : (Je mets quand même deux étoiles car la petite fille, Manette, était rigolote, et le vieil indien attendrissant , mais que les choses soient claires : je ne conseille pas ce livre ! )