[Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
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[Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Mercy Thompson
Tome 6 : la marque du fleuve
de patricia briggs
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Tome 6 : la marque du fleuve
de patricia briggs
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Présentation de l'éditeur : Mercy et Adam passent leur lune de miel au bord de la Columbia. Tout devrait être parfait, mais une présence maléfique hante les eaux, emportant des vies innocentes. Mercy est une marcheuse: elle peut voir les fantômes. Et voilà que l'esprit de son père, mort avant sa naissance, décide de lui rendre visite.Il est temps pour elle de renouer avec son héritage pour affronter la diablesse de la rivière.
Résumé VO + traduction de Cralana : - Spoiler:
- Car mechanic Mercy Thompson has always known there was something different about her, and not just the way she can make a VW engine sit up and beg. Mercy is a shapeshifter, a talent she inherited from her long-gone father. She’s never known any others of her kind. Until now.Traduction du résumé (Cralana):
An evil is stirring in the depths of the Columbia River—one that her father’s people may know
something about. And to have any hope of surviving, Mercy and her mate, the Alpha werewolf Adam, will need their help…La mécanicienne Mercy Thompson a toujours su qu'il y a avait quelque chose de différent chez elle, et pas juste la façon dont elle peut faire s'asseoir et mendier le moteur d'une Volkswagen. Mercy peut changer d'apparence, un talent qu'elle a hérité de son père parti depuis longtemps. Elle n'a jamais fais la connaissance des autres de son espèce.
Jusqu'à maintenant. Un mal est en train de s'agiter dans les profondeurs du bassin de Columbia, celui dont les gens de son père peuvent savoir quelque chose à ce sujet. Et pour avoir une chance de survie, Mercy et Adam son mâle alpha loup-garous auront besoin de leurs aide.
Editeur : Bragelonne
Broché : 352 pages (grand format)
Date de parution : le 2 décembre 2011
Prix : 20,00 €
Moyenne des notes :
Notes des membres :
: DarkAura
: Amapoesia, Line, Anmeri x3 Enma
: isaa
: Kisten, Mely
SOPHIE :
Je vous ai fait une petite traduction du premier chapitre de ce tome ci de Mercy Thompson J'espère que ça vous plaira et si vous voyez quelque chose à changer, surtout n'hésitez pas
- Spoiler:
- River Marked
Chapitre 1
Du The Dalles Chronicle
Deux hommes toujours portés disparus
Thomas Kerrington (62 ans) et son fils Christopher Kerrington (40 ans) sont toujours portés disparus bien que leur bateau ait été retrouvé. Celui-ci a été découvert hier, abandonné à deux miles en aval de John Day Dam. Les hommes étaient partis le lundi matin pour une partie de pêche mais n'en étaient jamais revenus. Le député Co-marin de Sherman, Max Whitehead déclare : "Cette année a été inhabituellement mauvaise concernant les accidents de bateau en Colombie. Nous multiplions les patrouilles et nous recommandons aux marins de prendre très sérieusement en compte leur sécurité." Les chercheurs fouillent la rivière mais, après quatre jours, les espoirs de retrouver les deux hommes sains et saufs sont faibles.
Du The Hood River News
Les comptes de ces semaines de pêche est considérablement bas à John Day et à The Dalles Dams. Allen Rob du département de l'Oregon de la pêche, de la faune et de la flore déclare : "Nous sommes préoccupés qu'il y ait une sorte de dépôt toxique dans la rivière quelque part entre les barrages. Il y a une réduction suffisante du nombre de poissons et nos opérateurs nous disent que c'est particulièrement vrai pour nos poissons les plus larges tout comme pour les saumons adultes de Coho. "Bien que des expérimentations de grandes envergures soient en cour, aucun signe de poisson n'a été trouvé dans la rivière ni un nombre inhabituellement élevé de poissons morts. "Les poissons sont effrayés," dit le guide local de la pêche, Jon Turner Bowman.
________________________________________
Sous l'éclat des lampadaires, je pouvais voir que la pelouse devant la maison de Stefan était sèche à cause du long été qui l'avait rendu jaune. Elle avait été tondue d'un œil, pour rafraî-chir la taille mais pas pour la rendre agréable à regarder. Des débris d'herbe coupée avaient été laissés dans le jardin et lorsque la pelouse deviendrait trop grande, la ville demanderait pour qu'elle soit tondue. L'herbe qui restait était assez sèche et la personne qui l'avait tondue ne le referait pas à moins que quelqu'un commence à arroser.
Je tirai ce qu'il y avait sur le trottoir et me garai. La dernière fois que j'avais vu la maison de Stefan, ça avait été pour l'aider à s'intégrer dans le voisinage risqué. La négligence du jardin ne s'était pas répandue partout à l'extérieur de la maison mais j'étais inquiète à propos des personnes qui y vivaient.
Stefan était résistant, fier et… juste Stefan – capable de parler de Pokémon avec des enfants sourds, de battre des méchants bandits pendant qu'ils étaient sous les verrous et ensuite de démarrer son bus VW pour aller se battre avec d'autres méchants un autre jour. Il était comme Superman mais avec des crocs et des valeurs morales détériorées.
Je sortis de ma voiture et m'approchai du trottoir vers le porche de devant. Devant l'allée, Scooby-Doo cherchait après moi avec impatience à travers une grosse couche de poussière sur la fenêtre du bus de Stefan, habituellement méticuleusement entretenu. J'avais reçu le gros chien empaillé de Stefan pour aller avec le travail de peinture "Mystery Machine."
Je n'avais plus entendu parler de Stefan depuis des mois, depuis Noël en fait. J'avais été prise dans beaucoup d'affaires et j'avais été kidnappée pour un jour (qui avait été un mois pour tout le monde car la reine des fées pouvait apparemment faire ça) était seulement une partie de tout ce qui m'étais arrivé. Mais le mois dernier, je l'avais appelé quatre fois pour l'inviter à "Bad Movie Night". Nous étions très proches et Adam – mon copain, mon fiancé et l'Alpha du Columbia Basin Pack – était hors de la ville pour affaires.
Adam était le propriétaire d'une firme de sécurité qui, jusqu'à récemment, avait essentiel-lement traité avec des entrepreneurs du gouvernement. Depuis que les loups-garous – et Adam – étaient apparus au public général ses affaires avaient commencées à prospérer sur d'autres côtés. Les loups-garous étaient vus comme des personnes très bonnes pour la sécu-rité apparemment. Il cherchait activement quelqu'un qui pourrait faire la plupart des voya-ges mais il n'avait pas encore trouvé la bonne personne.
Avec Adam loin, je pouvais accorder plus d'attention aux autres personnes de ma vie. J'avais décidé que Stefan avait eu assez de temps pour lécher ses blessures, mais après un regard sur les choses, j'étais quelques mois en retard.
Je frappai à la porte et, lorsque je n'obtins pas de réponse, donnai le vieux " Shave and Hair-cut" coups. J'aurais eu recours aux martèlements quand le verrou mort fit finalement un petit bruit sec et que la porte s'ouvrit.
Cela me prit un certain temps pour reconnaître Rachel. La dernière fois que je l'avais vue, elle ressemblait aux poster de filles pour les adolescents fugueurs. Maintenant, elle avait l'air d'une toxicomane. Elle avait peut-être perdu 30 livres qu'elle n'avait pas à perdre, ses cheveux étaient lâchés sur ses épaules, ils étaient gras et ressemblaient à des ficelles non peignées. Des bavures de mascara dégoulinaient sur ses joues en des traces décolorées qui aurait fait crédit d'un extra à "La Nuit des Morts Vivants". Son cou était contusionné et elle se tenait comme si ses os étaient courbaturés. J'essayai de ne pas montrer que j'avais remarqué qu'il lui manquait les deux derniers doigts de sa main droite. Sa main était guérie mais les cicatrices étaient encore rouges et méchantes.
Marsilia, la maîtresse de la cité vampire "Trie Cities", avait utilisé Stefan, son fidèle chevalier, pour évincer les traitres de sa colère et cela impliquait de prendre sa ménagerie – les humains qu'ils gardaient pour se nourrir – en lui faisant penser qu'ils étaient morts en brisant le lien du sang avec eux. Elle semblait penser que les tortures avaient été nécessaires mais je n'avais pas confiance aux vampires – autres que Stefan – pour dire la vérité. Marsilia n'avait pas pensé que Stefan allait soulever une objection quant à l'utilisation qu'elle faisait de lui et de sa ménagerie une fois qu'il aurait appris qu'elle l'avait fait pour se protéger elle-même. Il était, après tout, son fidèle soldat. Elle n'avait pas bien calculé la manière dont Stefan réagirait à se trahison. Après un regard là-dessus, il ne s'était pas rétabli.
"Tu devrais mieux t'en aller d'ici, Mercy," me dit Rachel. "Ce n'est pas sûr."
J'attrapai la porte avant qu'elle ne la ferme. "Est-ce que Stefan est à la maison ? "
Elle prit une inspiration difficile. "Il n'aidera pas. Il n'aide pas."
Au moins, ça ne sonnait pas comme si Stefan était le danger dont elle m'avait prévenu. Elle avait tourné la tête lorsque je la stoppai alors qu'elle fermait la porte et je vis que quelqu'un l'avait mordillé au cou. Des dents humaines, pensais-je, pas des crocs mais les croûtes mon-taient dans les environs du tendon entre sa clavicule et sa mâchoire dans un soulagement brutal. Je bloquai la porte et entrai. Ainsi, je pouvais donc atteindre, toucher la croûte mais Rachel recula, battit en retraite.
"Qui a fait ça ?" demandais-je. Il m'était impossible de croire que Stefan aurait laissé qui-conque la blesser à nouveau. "Un des vampires de Marsilia ? "
Elle secoua la tête. "Ford."
Pendant un moment, je fis chou blanc. Ensuite, je me rappelai le gros bonhomme qui m'avait conduite hors de la maison de Stefan la dernière fois que j'y étais. En moitié changé en vampire et la plupart du temps fou avec ça – bien avant que Marsilia ne mette le grappin dessus. Un très méchant et très effrayant type. Je supposai qu'il était effrayant avant d'avoir vu un vampire.
"Où est Stefan ?"
Je n'avais que très peu de tolérance envers les drames qui finissaient avec des personnes blessées. C'était le travail de Stefan de prendre soin de ses personnes, peu importe que pour la plupart des vampires leur ménagerie existait comme des snacks commodes et que toutes les personnes parmi eux mouraient lentement. Une vilaine mort dans une période qui pou-vait durer jusqu'à six mois.
Stefan n'était pas comme ça. Je savais que Naomi, la femme de ménage, avait été avec lui pendant trente ans ou plus. Stefan était prudent. Il essayait de prouver qu'il était possible de vivre avec quelqu'un sans tuer. Etant donné l'apparence de Rachel, il ne devait plus essayer très fort.
"Tu ne vas pas entrer", dit-elle. "Tu dois partir. Nous n'allons pas le déranger et Ford…"
Le plancher de l'entrée était dégoûtant et mon nez détecta des corps en sueur, modelé et le parfum aigre d'anciennes peurs. La maison entière sentait comme un tas d'ordures pour mon nez sensible de coyote. Ca devait probablement aussi sentir comme un tas d'ordures pour un humain normal.
"Je vais quand même le déranger," lui dis-je avec détermination. Quelqu'un en avait visible-ment besoin. "Où est-il ?"
Quand cela devint évident qu'elle ne pouvait pas ou ne voulait pas répondre, je marchai plus loin dans la maison et hurlai son nom, inclinant ma tête vers le haut pour que ma voix porte en haut des escaliers. "Stefan ! Ramène tes fesses ici. J'ai un compte ou deux à régler avec toi. Stefan ! Tu as eu assez de temps pour te tordre de pitié. Soit tu tues Marsilia – et je t'y aiderai – soit tu passes au-dessus de ça."
Pour me faire sortir de la maison, Rachel avait eu recours à me tapoter l'épaule et à tirer sur mes vêtements. "Il ne peut pas sortir," dit-elle avec une urgence désespérée. "Stefan le fait rester à l'intérieur. Mercy, tu dois partir."
Je suis coriace et forte alors qu'elle tremblait de lassitude et paraissait déficiente. Je n'avais aucun problème à rester exactement là où j'étais.
"Stefan," hurlais-je encore.
Beaucoup de choses se déroulèrent dans une très courte période de temps. J'ai donc dû y penser après pour remettre tous les évènements en ordre.
Rachel aspira une bouffée d'air et se figea, sa main sur mon bras, me retenant abruptement plutôt que de me pousser à l'extérieur de la maison. Mais, elle lâcha prise quand quelqu'un me saisit par derrière et me jeta sur le piano qui se trouvait contre le mur entre l'entrée et le salon. Cela fit un énorme bruit si bien que je confondis le bruit de mon impact avec la douleur de mon dos percutant le dessus du piano. Les innombrables réflexes dus aux exercices de karaté me gardèrent de m'ankyloser et je roulai du dessus du piano. Ce n'est pas une chose amusante. Mon visage heurta le sol de dalle. Quelque chose s'écrasa en une pile molle à côté de moi, et, soudainement je fus face à Ford, le gros gars effrayant qui, inexplicablement semblait s'être jeté lui-même à côté de moi, du sang s'écoulant du coin de sa bouche.
Il semblait différent de la fois précédente, plus maigre et plus dégoûtant. Ses vêtements étaient tâchés de sueur, de sang et de sexe. Mais ses yeux, fixés momentanément sur moi, étaient grands ouverts et effarouchés comme ceux d'un enfant. Il portait un T-shirt mauve et délavé au-dessus d'un jeans sale et en lambeaux mais de longs cheveux noirs emmêlés blo-quèrent ma vue sur Ford. Mon protecteur était trop mince, trop négligé mais mon nez me disait qu'il était Stefan presque avant que mon cerveau se posait la question. Un vampire non lavé sent meilleur qu'un humain non lavé mais ce n'est quand même pas plaisant.
"Non," dit Stefan de sa voix douce mais Ford cria et Rachel laissa sortir un glapissement.
"Je suis OK Stefan," lui dis-je, bougeant mes mains et mes genoux. Mais il m'ignora.
"Nous ne faisons pas de mal à nos invités, " dit Stefan et Ford gémit.
Je me levai, ignorant la protestation de mes épaules douloureux et de ma hanche. J'aurai des bleus le lendemain mais rien de grave grâce aux sessions parfois brutales de "comment tomber ?" Quant au piano, il semblait avoir survécu à notre rencontre.
"Ce n'était pas la faute de Ford," dis-je d'une voix forte. "Il essayait juste de faire ton travail." Je ne savais pas si c'était vrai ou non, je suspectais Ford d'être juste fou. Mais je tentais n'importe quoi pour garder l'attention de Stefan. Toujours accroupi entre Ford et moi, Stefan tourna sa tête pour me regarder. Ses yeux étaient froids et affamés et il me regardait comme si j'étais une complète étrangère. Il était un meilleur monstre que lorsqu'il essayait de m'intimider et je ne bronchai donc pas.
"Tu es supposé prendre soin de ces personnes," lui dis-je brusquement. OK, il m'effrayait donc j'étais hargneuse. Sois effrayée et sois folle n'est pas toujours intelligent. J'avais été élevée dans une meute de loups-garous, j'avais certainement connu mieux. Mais regarder Stefan et ce qui était arrivé à sa maison me donnait envie de pleurer. Or, je préférais être effrayée et folle plutôt que de faire ça. Si Stefan pensait que je le plaignais, il ne me laisserait jamais l'aider. La critique était beaucoup plus facile à prendre.
"Regarde-là." Je désignais Rachel d'un geste et le regard de Stefan suivit ma main en réponse à l'ordre dans ma voix, ordre que je venais juste d'apprendre à emprunter à Adam. Il y avait quelques avantages à être la copine de l'Alpha des loups-garous.
Le regard de Stefan bougea brusquement et se fixa sur moi dès qu'il réalisa ce que je venais de faire, découvrant ses crocs d'une manière qui me rappela plus un loup-garou qu'un vam-pire. Le grondement disparu de son visage et il se tourna à nouveau vers Rachel. La tension de ses épaules mourut et il baissa les yeux sur Ford. Je ne pouvais pas voir le visage du gros bonhomme mais son langage corporel disait clairement qu'il renonçait à mon sac.
"Merda," dit Stefan, relâchant sa prise sur Ford.
"Stefan ?"
La menace avait quitté son visage mais également toute trace d'émotion. Il avait l'air aba-sourdi.
"Va prendre une douche. Peigne tes cheveux et change tes vêtements." Lui dis-je vivement, frappant pendant qu'il était encore faible. "Ne flâne pas et ne me laisse pas trop longtemps à la merci de tes gens. Je te sors ce soir pour aller voir des mauvais films avec Warren, Kyle et moi. Adam est hors de la ville donc il y a une petite ouverture."
Warren était mon meilleur ami, un loup-garou et 3ème dans la meute du basin de Colombie. Kyle était un avocat, humain et le copain de Warren. "La nuit des mauvais films" était notre thérapie de nuit mais parfois nous invitions des gens que nous pensions en avaient besoin.
Stefan me lança un regard incrédule.
"Tu as visiblement besoin de quelqu'un pour te frapper avec une pique de bétail pour te fai-re bouger." L'informais-je avec un geste ample qui prit l'état peu recommandable de sa maison et de ses personnes. "Mais tu m'as moi à la place, ta gentille voisine coyote. Tu dois capituler parce que je vais t'ennuyer jusqu'à ce que tu le fasses. Bien sûr, je connais un cow-boy qui a probablement une pique de bétail si on n'en a besoin."
Un coin de sa bouche se releva. "Warren est un loup-garou. Il n'a pas besoin d'une pique pour faire bouger ses vaches." Sa voix sonnait rude et inutilisée. Il jeta un coup d'œil à Ford.
"Il ne va pas blesser quelqu'un sous peu," dis-je au vampire. "Mais je peux conduire beau-coup de personnes à la violence en leur donnant assez de temps. Tu devrais te bouger"
Abruptement, il y eut un "pop" et Stefan ne fut plus là. Je savais qu'il pouvait se téléporter bien qu'il ne le faisait que rarement devant moi. La moitié de ses personnes bougeaient par réflexe, je suppose donc qu'ils ne l'avaient pas vu faire cela souvent non plus. J'époussetai ma main et me tournai vers Rachel.
"Où est Naomi ?" demandais-je. Je ne pouvais l'imaginer laisser les choses dans cet état.
"Elle est morte," me dit Rachel. "Marsilia l'a brisée et nous ne pouvons pas la ramener en-semble. Je pense que c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour Stefan." Elle jeta un coup d'œil aux escaliers. "Comment as-tu fais ça ?"
"Il ne voulait pas que je prenne la pique de bétail."
Ses bras étaient enroulés autour d'elle, ses mains mutilées clairement visibles. Elle était contusionnée, avait été mordue et battue – et elle me dit : "Nous avons été si inquiets pour lui. Il ne veut parler à aucun d'entre nous, plus depuis que Naomi est morte."
Pauvre Stefan, il avait essayé de se pelotonner, de rentrer sous terre et de mourir parce que Marsilia avait épuisé son stock – et il avait fait de son mieux pour prendre le reste de sa mé-nagerie avec lui. Et Rachel était inquiète pour lui. Pour lui.
"Combien d'entre vous sont partis ?" demandais-je. Naomi avait été une solide fille. Si elle était partie, elle n'avait pas été la seule.
"Quatre."
Aucun doute, ils avaient l'air mal. Quatre personnes ne pouvaient pas nourrir un vampire.
"Il est parti dehors chasser ?" demandais-je.
"Non." Dit-elle. "Je ne pense pas qu'il soit sorti depuis que nous ayons brûlé Naomi."
"Vous auriez dû m'appeler," dis-je.
"Oui," dit Ford du sol, sa voix assez profonde pour qu'il y ait un écho. Ses yeux étaient fer-més. "Nous aurions dû."
Maintenant qu'il n'était plus en train de m'attaquer, je pouvais voir qu'il était mince lui aussi. Ca ne pouvait pas être bon pour un homme en transition de l'humain au vampire. Les vampires novices affamés avaient tendance à sortir et à trouver leur nourriture. Stefan au-rait dû fixer ça avant que ça n'aille si mal.
Si j'avais une pique de détail, j'aurais été tentée de l'utiliser au moins jusqu'à ce que les escaliers grincent et je levai les yeux pour voir Stefan descendre. J'avais un degré poussiéreux en histoire pour lequel j'avais vu un certain nombre de films sur le 3ème Reich et il y avait des hommes qui étaient morts dans des camps de concentration et qui étaient moins émaciés que Stefan dans le T-shirt vert vif de Scooby-Doo qu'il remplissait juste bien quant je l'avais vu le porter il y a quelques mois. Maintenant, ça accrochait ses os. Nettoyé, il avait l'air plus mal que la première fois.
Rachel avait dit que Marsilia avait brisé Naomi. En regardant Stefan, je pense qu'elle avait été très proche de le briser lui aussi. Un jour, un jour je serai dans la même pièce que Marsi-lia avec un pieu en bois dans la main et, par le Paradis, je l'utiliserais. Si, bien sûr, Marsilia était inconsciente et que tous ses vampires étaient également inconscients. Autrement, je serai juste morte parce que Marsilia était un peu plus dangereuse que moi. La pensée d'en-foncer une pièce coupante en bois dans sa poitrine à travers son cœur me procura une grande joie.
A Stefan, je dis : "Tu as besoin d'un donneur avant que nous ne sortions ? Comme ça per-sonne ne nous forcera à nous arrêter et à me faire t'emmener à l'hôpital ou à la morgue."
Il fit une pause et baissa les yeux sur Rachel et Ford. Il fronça les sourcils, eut l'air perplexe et un peu perdu. "Non. Ils sont trop faibles. Il n'y a pas assez d'entre eux parti."
"Je ne parlais pas d'eux," lui dis-je gentiment. "J'ai donné avant et je veux le refaire."
Deux rubis me regardèrent avidement avant qu'il ne cligne des yeux deux fois et ils furent remplacés par des yeux comme une boisson gazeuse à base d'extraits végétaux dans un ver-re avec le soleil brillant dedans.
"Stefan ?"
Il cligna des yeux. C'était un effet intéressant : rubis, couleur de boissons à base d'extraits végétaux, rubis, couleur de boisson à base d'extraits végétaux. "Adam n'aimerait pas ça." Rubis, rubis, rubis.
"Adam donnerait lui-même s'il était là," dis-je honnêtement et je retroussai mes manches. Il était en train de se nourrir dans l'intérieur de mon coude lorsque mon téléphone portable sonna. Rachel m'aida à dénicher mon téléphone dans ma poche et l'ouvrit. Je ne pense pas que Stefan l'avait remarqué.
"Mercy, bon dieux, où es-tu ?"
Darryl, le second d'Adam avait décidé qu'il était de son devoir de me garder en vie quand Adam était partit.
"Hey Darryl, "dis-je, essayant de ne pas avoir l'air de nourrir un vampire.
Mes yeux tombèrent sur Ford qui ne s'étais jamais levé du sol mais qui me regardait avec des yeux qui avaient l'air d'une pierre précieuse jaune polie – citrine, peut-être, ou de l'am-bre. Je ne me rappelais pas quelle couleur avaient ses yeux il y a quelques minutes mais je pense que je devrais me rappeler les yeux de funky s'ils n'avaient pas été là après. Il était très proche de devenir vampire, pensais-je. Avant que je ne puisse être trop effrayée, la voix de Darryl interrompit mes pensées.
"Tu as quitté la maison de Kyle une heure auparavant et Warren me dit que tu n'es pas en-core là."
"C'est vrai," dis-je, semblant stupéfaite." Regarde ça. Je ne suis pas encore chez Warren."
"Petite maligne," grogna-t-il.
Darryl et moins avions ces choses "amour-haine". Je commence à penser qu'il me déteste et il fait quelque chose de sympa comme sauver ma vie ou me donner des paroles d'encoura-gements. Je décide qu'il m'apprécie et il éclate de colère une nouvelle fois. Peut-être que je suis juste confuse avec lui et que c'est OK parce que le sentiment est mutuel.
Darryl, de tous les loups d'Adam, déteste le plus les vampires. Si je lui disais ce que je faisais, il serait ici avec des renforts et il y aurait des corps sur le sol. Les loups-garous rendent les choses plus compliquées que nécessaire.
"J'ai vécu sans baby-sitter depuis trente et quelques années," lui dis-je d'une voix ennuyée. "Je suis sûre que je peux aller chez Kyle sans une." J'étais un peu prise de vertiges. Faute d'une autre méthode, je tapai sur la tête de Stefan avec la main qui tenait le portable.
"Qu'est-ce que c'était ?" demanda Darryl et Stefan tint ma main plus fort.
Je retins ma respiration parce que Stefan m'avait fait mal – et réalisai que Darryl l'avait entendu aussi.
"C'est mon copain," dis-je à Darryl. "Excuse-moi pendant que je finis de le mettre K.O." Et je raccrochai le téléphone.
"Stefan," dis-je. Mais ce n'était pas nécessaire. Il me laissa aller, recula de quelques pas et tomba sur un genou.
"Désolé," grogna-t-il. Ses mains restèrent sur le sol devant lui, serrées.
"Pas de problème," lui dis-je, jetant un coup d'œil à mon bras. La petite blessure était fer-mée, soignant rapidement grâce à la salive de vampire. J'avais appris plus à propos des vampires cette dernière année que le reste de ma vie. L'ignorance avait été merveilleuse.
Je savais, par exemple, qu'il n'y aurait pas de répercussions à laisser Stefan se nourrir sur moi grâce à mon lien avec Adam. Un humain sans cette protection qui était la nourriture plus d'une fois pour le même vampire pouvait devenir un animal de compagnie – comme toutes les personnes de la ménagerie l'étaient : dépendantes du vampire et prêtes à suivre tous les ordres qu'il pourrait leur donner.
Mon téléphone sonna et, avec mes deux mains disponibles, je pris le temps de vérifier le numéro : Darryl. OK, il pouvait y avoir des répercussions à laisser Stefan se nourrir sur moi mais ils auraient plus à faire avec Darryl jasant sur moi à Adam qu'ils ne faisaient avec Stefan. J'appuyai sur le bouton sur le côté de mon téléphone et il arrêta donc de sonner.
"Je t'ai créé des problèmes," dit Stefan.
"Avec Darryl ?" demandais-je. "Je peux me mettre moi-même dans les problèmes avec Dar-ryl – et ma main lui donne un coup s'il dépasse trop la ligne."
Stefan se remit sur ses pieds, inclina sa tête et me donna un petit sourire – ayant soudaine-ment l'air lui-même." Toi ? Mademoiselle la coyote contre le grand méchant loup ? Je ne pense pas."
Il avait probablement raison.
"Darryl n'est pas mon gardien," lui dis-je.
Il grogna. "Non. Mais si quelque chose t'arrive pendant qu'Adam est loin, c'est Darryl qui portera le blâme."
"Adam n'est pas stupide", dis-je.
Il attendait.
"Jeez Louise", lui dis-je et appelai Darryl.
"Je vais bien," lui dis-je. "Je pensais que Stefan avait besoin d'une nuit à l'extérieur… Je vais t'appeler de l'allée de Kyle, ensuite tu pourras appeler Adam et lui dire que j'ai été prudente. Tu peux aussi lui dire que aussi longtemps que je n'ai pas de reine fées folles, de monstres des marécages ou des videurs avec la folie des grandeurs après moi, je peux pren-dre soin de moi-même."
Darryl retint sa respiration. Je suppose que c'était la remarque du videur mais j'avais fini de broncher pour cela. L'homme était mort et je voulais le tuer. Les cauchemars avaient en général stoppés et lorsqu'ils émergeaient j'avais Adam pour les combattre avec moi. Adam était un très bon homme à avoir à ses côtés dans une bataille, même si tout ce que vous combattez est un mauvais souvenir.
"Tu as oublié les vampires démons possédés," dit Stefan dans le silence. Les vampires, com-me les loups-garous, peuvent entendre les conversations téléphoniques. Je commençais donc à aimer les messages depuis que j'avais changé en un pack haute qualité.
"Donc elle l'a fait," dit Darryl. Sa voix s'était adoucie."Nous avons essayé de te donner l'air dont tu avais besoin pour respirer, Mercy. Mais c'est dur. Tu es si fragile et – "
"Imprudente ?" offris-je. "Stupide ?" J'avais une nouvelle ceinture brune en karaté et je ré-parais des voitures pour vivre. Il n'y avait qu'en comparaison à un loup-garou que j'étais fra-gile.
"Pas vraiment," contredit-il, bien que je l'avais entendu me traiter de fragile et de stupide aussi bien qu'un nombre d'autres choses non flatteuses. "Ton habilité à survivre à tout ce qu'on te jette te fait parfois oublier que nous autres devons avaler des médicaments contre l'ulcère des jours après. Je n'aime pas le goût du Maalox."
"Je suis en sécurité, je vais bien." Excepté quelques bleus dus à ma rencontre avec le piano – et comme je montais une marche, un petit vertige venant de la perte de sang s'empara de moi. Darryl ne voudrait pas avaler mon petit bobard. Bien qu'il puisse sentir un mensonge comme la plupart des loups-garous, il n'est pas le Marrock, qui pouvait deviner mes men-songes avant qu'ils ne quittent ma bouche, même au téléphone. D'un autre côté, j'étais presque en sécurité. Je gardais un œil méfiant sur Ford mais il n'avait toujours pas bougé de là où Stefan l'avait jeté.
"Merci," dit Darryl. "Appelle-moi quant tu es chez Kyle."
Je raccrochai. "Je pense que je préférais quand la meute aurait été contente de me voir morte." Dis-je à Stefan. "Es-tu prêt à partir ?"
Stefan tendit le bras et remit Ford sur ses pieds – et ensuite le poussa contre un mur. "Tu laisses Mercy seule," dit-il.
"Oui maître," dit Ford qui n'avait pas lutté quand Stefan l'avait poussé. Toute allusion de vio-lence venait du corps de Stefan et il pencha son front contre l'épaule du gros bonhomme.
"Je suis désolé. Je voulais fixer cela."
Ford leva le bras et tapota l'épaule de Stefan. "Oui," dit-il "Oui, bien sûr que tu devais."
J'admets que j'étais un peu surprise que fort puisse dire plus que "Ogg smash"
Stefan se recula et regarda Rachel.
"Y-a-t-il de la nourriture dans la cuisine ?"
"Oui," lui dit-elle. Ensuite, elle avala sa salive et dit : "Je peux faire des hamburgers et nourrir les autres."
" Ca serait bien, merci."
Elle fit un signe de tête, me fit un petit sourire et se dirigea dans les profondeurs de la mai-son – sans doute vers la cuisine, avec Ford trainant derrière elle comme un gros chiot, vrai-ment un très gros chiot avec des dents pointues.
Nous sortîmes par la porte et Stefan regarda aux alentours les restes de pelouse. Il fit une pause à côté du van, secoua la tête et me suivit jusqu'à ma voiture. Il ne dit rien avant que nous ne soyons sur la grande route le long de la Columbia.
"Les vieux vampires sont sujets aux fugues," me dit-il. "Nous ne donnons pas le change comme nous le faisons lorsque nous sommes avec les humains."
"J'ai grandi dans une meute de loups-garous," lui rappelais-je. "Les vieux loups-garous ne donnent pas non plus très bien le change." Ensuite, juste au cas où il pensait que je sympa-thisais avec lui, j'ajoutai : "Bien sûr, habituellement, ils n'amènent pas des personnes qui dépendent d'eux."
"Ils ne le font pas ?" murmura-t-il. "Marrant. Je pensais que Samuel amenait beaucoup de personnes avec lui."
Je rétrogradai et doublai une grand-mère qui faisait du 50 dans une zone de 60 à l'heure. Quand le vrombissement du moteur diesel permit de diminuer suffisamment ma colère, je changeai de vitesse et dit : "un point pour toi. Tu as raison. Je suis désolée de ne pas être revenue plus tôt."
"Ah," dit Stefan, regardant ses mains. "Tu serais venue si je t'avais appelé."
"Si tu avais été assez en forme pour appeler à l'aide," lui dis-je. "Tu n'en aurais probablement pas eu besoin."
"Donc," dit-il, changeant de sujet. "Qu'est-ce que nous allons voir ce soir ? "
"Je ne sais pas. C'est à Warren de choisir et il peut être gentil ou imprévisible. La dernière fois qu'il a choisi, nous avons regardé la version de 1992 de Nosferatu et avant cela c'était Perdu dans l'espace.
"J'aime bien Perdu dans l'espace," dit Stefan.
"Le film ou la sérié TV ?"
"Le film ? OK. J'ai oublié à propos du film," dit-il sobrement. "C'était mieux de cette façon."
"Parfois l'ignorance est un bonheur suprême."
Il me regarda, fronça les sourcils. "Le jus d'orange aidera avec les maux de tête."
Donc, j'étais en train d'attendre dans la file d'un drive-in, ayant commandé deux jus d'orange et un burger sur l'insistance de Stefan, quand mon téléphone sonna encore. Je supposai que c'était Darryl, m'embêtant encore donc je répondis sans regarder l'écran. Certains jours, je devrais éviter de faire ça.
"Mercy," dit ma mère. "Je suis si contente d'avoir réussi à te joindre. Tu as été difficile à trouver ces derniers temps. J'avais besoin de te dire que j'ai eu des problèmes avec les co-lombes. Je peux trouver des personnes qui ont des pigeons, mais l'homme qui avait les co-lombes a disparu. Je me suis renseignée aujourd'hui et il avait apparemment aussi des chiens de combats et il a également fait quelques années derrière un bar."
Mon mal de tête devint abruptement pire. "Pigeons ?" Je lui avais dit pas de colombes. Des colombes et des loups-garous étaient juste hum… De toute façon, je lui avais dit pas de co-lombes.
"Pour ton mariage," dit ma mère impatiente. "Tu sais, le seul que tu as ce mois d'aout ? C'est seulement dans six semaines. Je pensais avoir les colombes sous contrôle – j'étais sûre de lui avoir dit pas de colombes – mais je ne voulais pas donner de l'argent à quelqu'un qui s'implique dans les chiens de combat de toute façon. Peut-être que ça ne va pas ennuyer Adam ?"
"Ca n'ennuiera pas Adam," lui dis-je. "Ca m'ennuie moi. Pas de colombes. Pas de pigeons, Maman. Pas de chiens de combat. "
"Oh mon dieu," dit-elle jovialement. "Je pensais que tu serais d'accord. Ca vient d'une légen-de indienne après tout."
"Qu'est-ce que c'est ?" demandais-je avec méfiance.
"Des papillons," dit-elle légèrement. "Ca sera beau. Penses à ça. Nous pourrions aussi relâ-cher des ballons d'hélium. Peut-être que cent environ suffiront. Des papillons et des ballons d'or relâchés dans le ciel pour célébrer votre nouvelle vie ensemble. Bon," dit-elle sa voix vive et déterminée. "Je ferais mieux de m'occuper de ça."
Elle raccrocha et je regardai fixement mon téléphone. Stefan se convulsait sur le siège pas-sager.
"Des papillons," tentait-il de dire à travers ses crises de rire libérateur. "Je me demande où elle trouvera des papillons."
"Avance et ris," lui dis-je. "Ce n'est pas toi qui devra expliquer à une meute de loups-garous pourquoi ma mère est en train de se mettre à lâcher des papillons " – Je lui dis de se mettre en route. C'était trop espérer qu'il n'y en aurait qu'un ou deux. Non, ma mère ne faisait ja-mais les choses à moitié. J'imaginais une centaine de papillons et, cher Lord, aide moi, 200 ballons d'hélium.
Je me penchai en avant et cognai ma tête contre le volant. "Je veux m'enfuir. J'ai dit à Adam que nous devrions le faire mais il ne voulait pas blesser les sentiments de ma mère. Des co-lombes, des pigeons, des papillons – nous allons finir avec une bannière et des feux d'artifi-ce…"
"Un orchestre marchant," dit Stefan. "Et des cornemuses avec des beaux cornemuseurs écossais ne portant rien d'autre que leur kilt. Des danseuses du ventre – il y a un certain nombre de danseuses du ventre locales. Des motards tatoués. Je parie que je pourrais l'aider à trouver un ours dansant…"
Je payais pour ma nourriture pendant qu'il imaginait de nouveaux et merveilleux ajouts pour le jour angoissant de mon mariage.
"Merci," lui dis-je, prenant une grande gorgée de jus d'orange et revenant dans le trafic. Je déteste le jus d'orange. "Tu es d'une grande aide. Ma nouvelle ambition de vie est de m'as-surer que toi et ma mère ne soyez jamais seul ensemble dans une pièce avant que moi et Adam ne soyons mariés." ________________________________________
Le rire et le sang avait tellement ravivé Stefan que d'après une observation de Kyle : "quel-qu'un avait besoin de se rappeler que la piste du look de modèle n'avait pas l'air bien sur les modèles de piste." Kyle et Warren ne semblaient pas avoir remarqué quoi que ce soit d'anormal avec Stefan. Avec tact, ils n'avaient pas fait de commentaires concernant le jus d'orange que je n'aurais normalement pas touché avec une perche de dix pieds.
Nous avons pris 3 énormes paquets de popcorn de micro-onde et nous nous dirigeons dans la pièce de théâtre. Kyle étant un avocat très brillant ; sa maison est donc assez grande pour contenir une salle de théâtre. La maison d'Adam possède aussi une salle de théâtre – mais c'est la maison non-officielle de toute la meute. A n'importe quel moment donné, nous avons un couple de personnes supplémentaires qui y dorment. La maison de Kyle est juste à Kyle et à Warren. Warren serait content de vivre dans une tente située dans un champ. Kyle préfère les tapis persans, les comptoirs en marbre et les chaises en cuir. Ca doit signifier quelque chose, je ne suis pas sûre de quoi il s'agit, qu'ils vivent selon les idées de Kyle plutôt que celles de Warren.
Le choix de Warren pour notre habituel film s'est avéré être "L'ombre d'un vampire", un film de fiction concernant le tournage de Nosferatu. Quelqu'un avait fait de nombreuses recherches dans les légendes à propos de l'ancien film et en avaient tourné un.
A un moment, regardant le visage de Stefan, je dis en aparté : "Tu sais, tu es un vampire. Tu n'es pas supposé avoir peur d'eux."
"Quiconque," dit Stefan avec conviction, "qui a déjà rencontré Max Schreck devrait avoir peur des vampires pour le reste de sa vie. Et ils l'ont eu mort en toute justice."
Warren, qui était assis sur le sol dans sa position favorite – adossé aux jambes de Kyle - ap-puya sur le bouton pause, s'assit en avant et se tourna de manière à voir Stefan de l'autre côté du canapé. Moi, comme étant la seule fille, j'avais le nouveau siège inclinable.
"Le film est vrai ? Max Schreck était vraiment un vampire ?" demanda Warren. Max Schreck était le nom de l'homme qui jouait le vampire dans Nosferatu.
Stefan acquiesça. "Schreck n'était pas son vrai nom mais il l'a utilisé pendant un siècle ou deux donc il l'était. Un ancien monstre effrayant. Très effrayant, très vieux. Il avait décidé qu'il voulait être sur le film et aucun des autres vampires ne s'était senti apte à contester cela."
"Attend une minute," dit Kyle. "Je pensais qu'une des plaintes à propos de Nosferatu était que toutes les scènes avec Schreck avaient visiblement été filmées à la lumière du jour. N'al-lez-vous pas, vous les vampires, dormir pendant la journée ? "
Kyle, le copain de Warren, connaissait beaucoup plus à propos des choses qui devenaient réalité pendant la nuit que la plupart des humains pour qui les vampires étaient des mons-tres de film, pas des hommes qui portaient les T-shirt de Scooby-Doo et vivaient dans des maisons chiques dans des vraies villes. Ca ne serait plus long, pensais-je, avant que l'existen-ce des vampires ne soit révélée. Les loups-garous avaient eux-mêmes révélé leur existence il y a un an – bien qu'ils ont été prudents par rapport à ce qu'ils racontaient au public. Les Faes avaient été révélés depuis 1980. Les gens avaient graduellement compris que le monde est une place plus dangereuse que ce que les scientifiques les avaient laissé croire.
"Nous mourons pendant le jour," dit Stefan. "Mais Max était très vieux. Il était capable de toutes sortes de choses et ça ne me surprend pas de savoir qu'il peut marcher le jour. Je l'ai seulement rencontré une fois, longtemps avant Nosferatu. Il assistait à une fête du Maître de Milan, le Lord de la Nuit, sans invitation. C'était bizarre de voir des personnes si puissan-tes se recroqueviller parce qu'un n'est pas lavé, mal habillé, affreusement moche. Je l'ai vu tuer un vampire de 200 ans en un regard – il l'a juste désintégrée en poussière parce qu'elle avait ri de lui. Le Lord de la Nuit, qui était son Maître, était très vieux et très puissant et il n'a pas émis une objection bien qu'elle était la plus jeune et qu'elle lui était chère."
"Est-ce que Schreck est toujours vivant ? " demanda Warren.
"Je ne sais pas," dit Stefan et ajouta : "Je ne veux pas le savoir.
"Est-ce qu'il est laid ? Le sera-t-il encore plus avec l'âge ?"demanda Kyle. Kyle était beau et il le savait. Je n'ai jamais été certaine s'il était vraiment vaniteux ou si c'était une des douzai-nes de choses qu'il utilisait pour camoufler l'esprit vif derrière le beau visage. Je suspectais que ça soit les deux.
Stefan sourit. "C'est la question qui hante les vieux vampires. Nous ne posons pas de ques-tions à propos de l'âge mais nous pouvons le dire plus où moins. Wulfe est probablement le plus vieux vampire – autre que Max – que j'ai rencontré. Wulfe n'est pas affreux ou mons-trueux. Il fit une pause, et continua pensivement "du moins pas à l'extérieur."
"Peut-être est-il un Fae ou en partie Fae ?" m'aventurais-je. "Certains d'entre eux ont un look inhabituel."
"Je n'ai jamais entendu ça à propos de lui," dit Stefan. "Mais qui sait ?
Warren poussa le bouton play et, d'une certaine manière, savoir que Max Schreck, qui avait joué l'original Comte Orlok et qui avait été un cauchemar pour les vampires rendit le film beaucoup plus terrifiant.
Quand le film fut fini, il regarda Stefan. "Vampires," dit-il sans insulte. "Pourquoi ne viens-tu pas à la cuisine avec moi pendant que ces deux là regardent la fantastique bibliothèque vi-déo de Kyle, cherchant quelque chose qui gardera Mercy de courir à travers toute la maison.
"Hey !" dis-je, indignée.
Il me fit un large sourire alors qu'il se levait du sol, son corps dégingandé atteignant le pla-fond sous les yeux admiratifs de Kyle. Warren n'était pas aussi beau que Kyle mais il n'était pas Max Schreck non plus et il savait qu'il jouait pour une audience. Peut-être que Kyle n'était pas le seul qui était vaniteux…
"Hey toi-même, Mercy," dit Warren. "Que pensez-vous de se faire un second film ?" Stefan est habitué à être debout tard et toi tu n'as pas Adam à la maison. Vous deux, trouvez quel-que chose et Stefan et moi allons remplir les sachets de popcorn."
Kyle attendit jusqu'à ce que Warren et Stefan soient en haut avant de dire : "Stefan semble affamé. Tu penses que Warren va le nourrir avant de le ramener ? "
"Je pense," dis-je. "Ca peut être une bonne idée. Il a déjà eu une morsure de moi aujourd'hui et il commençait à te regarder comme si tu étais son dîner. Je ne pense pas que Warren laisserait faire Stefan s'il se nourrissait sur toi, même s'il te le demanderait et que tu consentirais. Les loups-garous sont possessifs. C'est probablement mieux si Warren le fait. Warren ne veut pas mettre en péril son amitié avec Stefan."
Kyle grimaça.
"Ne commence pas la conversation si tu ne veux pas une réponse honnête," lui dis-je, sau-tant de la chaise et parcourant une des bibliothèques remplie de Blu-rays, de DVD et de cas-settes VHS.
Lorsque Warren et Stefan revinrent, c'était évident pour moi qu'il avait encore été nourri. Il bougeait avec quelque chose de plus proche de sa grâce habituelle.
"N'aimez-vous pas Bride of Frankenstein ?" demanda-t-il quand Kyle se leva, the lost of ca-davra comme notre choix pour le second film. "Ou Father of the Bride ? 3 mariages et une funérailles ?" Il me jeta un coup d'œil. "Peut-être l'effet papillon ?" Oui, il se sentait mieux.
Je lui lançai un coussin. "Tais-toi. TAIS-TOI."
Stefan attrapa le coussin, me le lança et rit.
"Qu'est-ce qu'il y a ?" demanda Kyle.
J'enfouis ma tête dans le coussin. "Ma mère a abandonné l'idée des colombes et apparem-ment les pigeons également. A la place, elle veut relâcher des papillons et des ballons."
Warren avait proprement l'air épouvanté mais Kyle riait.
"C'est une nouvelle mode Mercy," dit-il. "Mets-toi à fond dans ton allée parce que c'est sup-posé être basé sur une légende indienne. L'histoire est que si tu attrapes un papillon, que tu lui murmures ton souhait, il s'en va, le papillon va amener ta requête au Grand Esprit. Si tu relâches le papillon alors que tu peux le tuer ou le capturer, le Grand Esprit s'inclinera pour voir ta requête devenir favorable.
"Je suis condamnée," dis-je au coussin. "Condamnée aux papillons et aux ballons."
"Au moins, ce ne sont pas des pigeons," observa Warren.
Dernière édition par Kisten le Ven 18 Mai 2012 - 14:06, édité 6 fois
Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
OMG !! , elles sont toujours aussi belle les couv de Mercy
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
oui, elle sont classes. j'ai hâte qu'il sorte en vf pour savoir plus sur les changeformes.
Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Qu'est ce qu'un VW ? Vous connaissez ? j'essaye de traduire ce résumé mais ça je ne sais pas ce que c'est
cralana- Bibliovore
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Sam Shamalow a écrit:Volkswagen ?
Ça irait en effet tu es sûre que c'est ça?
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Non lol, je ne vois pas ce que ça peut-être. ^^
Vampire and Wolf peut-être... >__<
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Merci du coup de main!!!
Y a t'il quelqu'un qui s'y connaisse en voiture
Bon voici le résumé que j'ai fais :
La mécanicienne Mercy Thompson a toujours su qu'il y a avait quelque chose de différent chez elle, et pas juste la façon dont elle peut faire s'asseoir et mendier le moteur d'une Volkswagen. Mercy peut changer d'apparence, un talent qu'elle a hérité de son père parti depuis longtemps. Elle n'a jamais fais la connaissance des autres de son espèce.
Jusqu'à maintenant. Un mal est en train de s'agiter dans les profondeurs du bassin de Columbia, celui dont les gens de son père peuvent savoir quelque chose à ce sujet. Et pour avoir une chance de survie, Mercy et Adam son mâle alpha loup-garous auront besoin de leurs aide.
- Spoiler:
Y a t'il quelqu'un qui s'y connaisse en voiture
Bon voici le résumé que j'ai fais :
La mécanicienne Mercy Thompson a toujours su qu'il y a avait quelque chose de différent chez elle, et pas juste la façon dont elle peut faire s'asseoir et mendier le moteur d'une Volkswagen. Mercy peut changer d'apparence, un talent qu'elle a hérité de son père parti depuis longtemps. Elle n'a jamais fais la connaissance des autres de son espèce.
Jusqu'à maintenant. Un mal est en train de s'agiter dans les profondeurs du bassin de Columbia, celui dont les gens de son père peuvent savoir quelque chose à ce sujet. Et pour avoir une chance de survie, Mercy et Adam son mâle alpha loup-garous auront besoin de leurs aide.
Dernière édition par cralana le Lun 23 Aoû 2010 - 18:01, édité 3 fois
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Je sais pas j'ai jamais lu cette saga :alone:
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Merci pour l'aide :bisous:
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Oui moi aussi je confirme, parce que Mercy a une vieille golf si mes souvenirs sont bon, donc une VolksWagen!
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Je pense que c'est ça aussi non ? Même si j'ai pas lu la saga...
- Spoiler:
- Car mechanic Mercy Thompson has always known there was something different about her, and not just the way she can make a VW engine sit up and beg.
Je pense qu'ils veulent juste dire que Mercy a toujours su qu'elle avait quelque chose de différent et pas seulement la manière dont elle fait une VW vu qu'elle est une femme mécanicienne...
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Oui c'est bien VolksWagen, Cralana. Dans ce contexte là, (surtout si il s'agit Mercy), elle parle bien d'une VolksWagen. ^^
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Sam Shamalow a écrit:Oui c'est bien VolksWagen, Cralana. Dans ce contexte là, (surtout si il s'agit Mercy), elle parle bien d'une VolksWagen. ^^
Merci pour m'avoir aidé Sam et tout le monde
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Vous êtes trop fort!!! Moi je peux pas traduire facilement et vite! J'ai essayé ce texte, mais j'ai vite abandonné... :-_-\
Et merci pour le résumé!!!
- Spoiler:
- Cralana, il faut vraiment que tu lise les Mercy Thompson! Je pense vraiment que tu aimerais!!!
Et merci pour le résumé!!!
Invité- Invité
Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
De rien ma Biche :bisous:
- Spoiler:
- Je sais mais faut que j'attende que l'arbre à sous fleurisse
cralana- Bibliovore
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
OK je m'attendais à ce que ce soit Ivy ou Ange qui le fasse
Merci Line
Merci Line
cralana- Bibliovore
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
cralana a écrit:OK je m'attendais à ce que ce soit Ivy ou Ange qui le fasse
Merci Line
Tu sais que tu peux le faire toi-même maintenant
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Oui maintenant je le sais
Ma fainéantise en prend un coup vous savez-là :alone:
Ma fainéantise en prend un coup vous savez-là :alone:
- Spoiler:
cralana- Bibliovore
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Humeur : la flemme ...
Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
cralana a écrit:Ma fainéantise en prend un coup vous savez-là :alone:
- Spoiler:
Je vois parfaitement ce que tu veux dire , on est obligé de se mettre un coup de pied au cul quand on a des responsabilités
Ivy- Admin fondateur
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Humeur : Joyeuse et positive :)
Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
:j'aime: j'adore la couverture
Invité- Invité
Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Quelqu'un sait quand sort la version française?
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Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
Escorial a écrit:Quelqu'un sait quand sort la version française?
pas trouvé de dates mais j'espère qu'il sortira en 2011.
Re: [Briggs, Patricia] Mercy Thompson - tome 6 : la marque du fleuve
J'espère aussi, mais bon, vu que je suis à la moitié du tome 5, je prie pour qu'il ne tarde pas trop quand même.
Invité- Invité
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