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[Rardin, Jennifer] [Jaz Parks] Une soirée pour Vayl & Jaz...

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Message par Ivy Mar 31 Aoû 2010 - 19:51

An evening for Vayl & Jaz

Une soirée pour Vayl & Jaz

Première partie


"Cassandra, c'est urgent !" Mon téléphone bipa. Merde ! Pourquoi mettent-ils autant de boutons sur le coté alors qu'ils savent que quelque fois on a besoin de le serrer comme une balle anti-stress? J'avais probablement envoyer par texto les préparatifs de vol de Dave à la tête du FBI.

"_ Jaz ? vous savez l'heure qu'il est ?

_ Vous êtes une médium exceptionnelle ! Je pensais que vous étiez en train d'attendre mon coup de téléphone !

_ Qui est à quel propos ?"

J'expirais par le nez, mes yeux faisant le tour de la chambre d'hôtel une fois encore, comme si l'antique bureau ou le tapis tressé main allaient se lever d'un bond et m'accuser du crime horrible que je tentais d'éviter.

"_ De fringues, Cassandra !! Ma grande, tu ne peux pas deviner quand je suis désespérée ?

_ Hummmm.

_ Vous vous êtes rendormie ?

_ Il est quatre heure du matin !

_Et bien je suis désolée ! Il n'est que huit heure du soir ici et Vayl veut m'emmener dîner pour fêter notre succès, et nous sommes dans le genre d'hôtel ne-touche-pas-à-nos-affaires, donc vous pensez bien que le restaurant va être plein de smoking et de robes et tout ce que j'ai à me mettre c'est un pantalon moucheté de sang et une robe que seul un chien pourrait aimer. Et je parle au sens littéral d'ailleurs. Si je ne trouve pas quelque chose de décent à porter je suis à peu près sûre que la police de luxe va me jeter dans un donjon très sombre où ils me nourrirons uniquement de pizzas et de bières. Ce qui serait bien d'après moi. Excepté que je pars de Patras en avion demain et si je manque mon vol Pete aura une attaque.

_ C'est ça qui arrive quand tu est dépressive ?

_ Ça vous fait rire ? Parce que ce n'est pas drôle !

_ Je ne me moquerait jamais de toi, Jaz. Tu portes un flingue."

Je m'assis sur le lit. Au bord parce que le couvre-lit semblait avoir été tissé avec d'authentiques fils d'or et je craignais que si je le froissais je serais passible d'amende. Maudit soit Vayl à toujours nous inscrire à oo-la-la-land !

"_ Allez Cassandra ! Agripper fermement le combiné et dites moi que vous pouvez voir précisément ce que je doit mettre ce soir, et où, par tous les diables, je peux trouver l'ensemble dans l'heure qui vient.

_ Je n'ai pas de visions par téléphone."

Malgré le risque pour mon compte en banque, je m' effondrais sur le lit.

"_ Alors je suis condamnée.

_Non tu ne l'es pas. Mets ton pantalon taché de sang. Descends dans une de ces boutiques de luxe que l'hôtel a probablement à sa disposition et achète quelque chose de fabuleux !

_ Comment saurais-je si ça me va ?" Je savais que je devais sembler désespérée, mais au point où j'en étais je m'en foutais. Quand on est hors de son élément il est grand temps de faire appel aux pros.
" Je n'y connais rien à ces choses là Cassandra. Evie est toujours celle qui me dit si la tenue me va ou si je dois la rependre à son cintre avant que quelqu'un me mette dans un film d'horreur. Sérieusement, je n'aurais jamais acheté cette robe à Corpus Christie si vous ne m'aviez pas dit qu'elle irait bien avec ma couleur de cheveux."

J'entendis un son pas très féminin. "Cassandra ! Vous ronflez ?

_ Je ne ronfle pas ! Écoutes, suis ces règles et ça ira bien. Dépense plus d'argent que tu penses en avoir. Essaye un style que tu ne porterais pas en temps normal. Et demande au premier homme que tu vois ce qu'il en pense. N'écoute pas ce qu'il dit ; regarde dans ses yeux. Si tu capte le regard "wow-bébé", achète l'ensemble.

_ Et s'il est gay ?

_ C'est encore mieux." Il y eu une longue pause durant laquelle je tentais ardemment de ne pas avouer combien je voulais que les vingts prochaines minutes soient passées. "Jasmine ?

_ Oui ?

_ Prends Chagrin avec toi.

_ Vraiment ? Vous croyez que c'est bien de faire ça ?

_ Vu l'état dans lequel je te sens, je crois que c'est vital. Juste, tu sais, ne tire pas sur la vendeuse.

_ Ça je peux le faire." Je me sentis beaucoup mieux quand nous raccrochâmes, bien que je crus entendre Cassandra murmurer quelque chose sur "la famille de dingues de Dave" avant de couper complètement la communication. Bah, hé, elle devait le découvrir tôt ou tard. Mieux valait que je l'y prépare en douceur plutôt qu'elle le soit vite-fait-mal-fait par ma tante Franck.

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2ème partie


Vayl était debout dans le hall de l'Iliad, attendant que Jasmine arrive, tandis que des vedettes, qu'elle aurait qualifié de clique lipo-sucée, passaient devant lui sur leur route pour l'accomplissement d'un nouveau plaisir sensuel. Il ne se rendit compte qu'il grinçait des dents que lorsqu'il sentit le sang dans sa bouche.

Jasmine, qu'est ce qui vous retient ?

Il s'humecta les lèvres et laissa tomber son regard sur le sol, forçant ses yeux à suivre les motifs compliqués des pétales rouges sur la moquette couleur miel doré, finesse cossue sous ses pieds. Des miroirs, accrochés aux murs, reflétaient la plus délicate beauté que la chirurgie esthétique puisse créer. Derrière des comptoirs étincelant travaillaient les plus obséquieux réceptionnistes imaginables - le genre qu'il s'était toujours promis d'avoir un jour sous ses ordres. Et devant les grandes baies vitrées, d'éléphantesques cache-pots regorgeaient de fleurs rouges et jaunes.

Avant. Avant il aurait trouvé une immense satisfaction dans cet environnement. Maintenant il pouvait à peine se forcer à rester en place. C'était comme si les siècles avaient été balayés et qu'il était à nouveau un jeune homme, tout son être dirigé vers la conquête d'une femme célibataire. Excepté que cette fois il était assez âgé pour faire la différence entre prétention et réalité.

Il la sentit juste avant que les portes de l'ascenseur ne s'ouvrent, Cirilai et le leur lien de sang lui renvoyait son anxiété dans l'étroitesse de sa cage. Cela seul n'expliquait pas son niveau de stress mais il préférait ne pas supposer de l'autre source pour le moment. Au lieu de cela, il souhaitait se réjouir de ses efforts d'enthousiasme et du fait qu'elle ne souffrait d'aucune gêne physique. Le docteur avait diagnostiqué une fracture mineure de la clavicule, ce qui pouvait facilement cicatriser en quatre à six semaines. Il lui avait prescrit des anti-douleurs, que Vayl lui avait promettre de prendre, et avait immobilisé son bras. Mais pas avec l'écharpe qu'elle portait en ce moment. Celle-ci allait comme un gant avec la plus élégante robe qu'il ait jamais vu et qui rendait grâce à ses courbes fines.

Il se dirigea vers elle à grands pas, les orchidées qu'il avait acheté pendaient, oubliées, à son côté. Il désirait qu'elle le trouve parmi les autres gentlemans vêtus de noir. Surement que si cela devait vraiment arriver, ses yeux devraient inévitablement retrouver les siens. Et pourtant il ne saurait s'accorder ce moment pour se repaître de la vue de ses cheveux flamboyants, relevés en une couronne bouclée, pour faire l'ébauche de son long cou fin se dressant fièrement sur ses fortes épaules.

Ses yeux papillonnèrent plus bas, vers les souples plis de sa robe qui modelait sa poitrine de telle façon qu'il en avait mal à la gorge. La robe s'écoulait depuis sa cage thoracique dans un style si évocateur des anciens temps qu'il pensait qu'en jetant un coup d'œil au dehors il verrait une rangée de calèches attendant le retour de leurs propriétaires, heureux et bien-nourris, prêts pour leurs lents retours à la maison.

Sa Jasmine possédait une telle beauté fragile, et pourtant il savait que sous cette robe, attaché à une cuisse qu'il rêvait souvent de caresser, elle avait sanglé son révolver à petit calibre. Tout comme il savait que la raison pour laquelle elle portait des sandales à petits talons était qu'elle pourrait donner la chasse si la situation exigeait pareille réponse. Et que, dans le sac de perles pendu en bandoulière à son bras valide, il n'y avait pas que sa clef de chambre, mais aussi Chagrin car elle trouvait si difficile de laisser l'arme derrière.

Ses yeus le trouvèrent, s'agrandissant légèrement quand elle le reconnut, lui son sverhamin, parmi les étincelants inconnus. Son cœur enflait alors qu'elle s'approchait de lui, inconsciente des regards que sa beauté déclenchait chez les autres hommes. Il voulut crier avec joie que son sourire, presque aussi rare que le sien, illuminait son visage pour lui seul. Mais des décennies de vie parmi les Vamperes (cf glossaire) ne pouvaient être effacées d'un haussement d'épaules. Quand les moindres de vos émotions peuvent être utilisées pour vous manipuler, vous apprenez à les protégées aussi bien que des présidents américains. Ainsi donc il disciplina son expression, la rendant sereine tandis qu'elle comblait la distance qui les séparait, en pensant qu'il ne pourrait empêcher ses pieds de la rejoindre avec empressement. Ils se rejoingnirent à côté d'une peinture inondée de couleur dont l'artiste avait acquis, au cours de la dernière décennie, une renommée nationale.

"_ Épatant ! dit-elle en tirant sur le revers de sa veste avec sa main libre tandis qu'elle souriait. Vous ressemblez à James Bond. Sauf, vous savez, sans le roulement de sourcil suggestif."

Il lui fallut tout son self-contrôle pour rester immobile sous son toucher et pour répondre avec la plus petite ombre de sourire.
"_ Merci, je crois. Vous êtes ravissante. Votre robe ... Il hocha la tête. Fantastique.

_ Quoi ce vieux machin ?" Elle baissa les yeux vers sa tenue, réussissant presque à cacher son sourire triomphal.
_ Merci. Elle continua : Pourquoi nous retrouver dans le hall ? Je pensais, vous voyez, comme le restaurant est au dernier étage, que vous vouliez qu'on y monte ensemble."

Excellent ! Elle n'a pas la moindre idée du plan que j'ai préparé ! Et elle se dit espionne !

Comme son mensonge était pour la bonne cause, il le prononça facilement. "Notre réservation n'est pas pour tout se suite, j'ai donc pensé que peut-être vous aimeriez faire un tour en voiture avant. Nous arrivons si rarement à explorer les villes que nous visitons.

_Oh, bien sûr."

Il lui offrit son bras et sentit sa surprise et son plaisir quand il la conduisit à la rutilante limousine blanche garée devant l'hôtel.

"_ Vayl. Chuchota -t-elle. Est-ce qu'il y a une télé dans celle-ci ?

_ Jasmine, je crois qu'elle possède même une machine à masser les pieds."

Elle releva l'ourlet incrusté de dentelle de sa robe pour étudier les sangles de ses sandales, puis elle hocha la tête de manière résolue.
"_ Cool."
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

3eme Partie


Toutes mes pensées focalisées sur HBO et sur les massages de pieds me sortirent de la tête lorsque Vayl se glissa dans la limousine à côté de moi. Je voulait m'extasier sur le fait qu'un véhicule, crée pour déplacer des corps d'un endroit à un autre, pouvait aussi contenir une machine à glace pilée. Mais il continuait de me regarder avec ce regard sans fond qui me rappelait si clairement notre dernier baisé que mes lèvres me firent mal. Je passais ma langue dessus, essayant d'atténuer la brûlure, mais cela ne fit qu'empirer les choses. Il s'immobilisa, son attention rivée sur ma bouche. Je le sentit tressaillir, comme s'il avait essayé de se rapprocher de moi puis s'était brusquement rejeté en arrière. Si c'était le cas; je savais pourquoi. Parce que je lui avais déjà dit.

Je m'éclaircis la gorge, attendant jusqu'à ce que ses yeux remontent jusqu'aux miens avant de dire :
"_ Donc vous planifiez toujours d'aller en Roumanie ? Pour ... mettre au point les choses ?

_ Oui."
Son accent, généralement si léger que même les polyglottes ont du mal à déterminer ses racines, commença à s'accentuer lorsqu'il parla. Un signe évident qu'il était en train de réfréner quelques émotions vraiment intenses.
"_ Je ne vous accompagnerait pas durant le retour en Amérique. Et je ne sais pas quand je reviendrai. Nous seront séparés quelques temps.

_ Oh. Je regardai par la fenêtre. Nous étions en train de passer devant une considérable église historique qu'aucun de nous ne commenta. Tant pour la vue. Bien sûr. Faîtes ce que vous vous avez faire."
Sans moi ? Vraiment ? pensais-je

Comme s'il pouvait lire mes pensées il dit :
"_ S'il vous plaît pardonnez mon besoin de solitude. Je ne peux l'expliquer. Je sais seulement que je penserai à vous tous les jours. Il tendit sa main, ses doigts frôlèrent Cirilai, faisant rouler la bague sur mon doigt jusqu'à ce que toute sa main recouvre la mienne. Et que cette partie de moi marche toujours avec vous."

Je levais les yeux, seulement pour réaliser qu'il s'était pencher vers moi de façon bien plus proche que ce que je pensais.
"_ Vais-je vous manquer ?" demandais-je.

Ses lèvres tremblèrent.
"_ Vous êtes mon avhar. Quand nous sommes séparés c'est comme si la moitié de mon âme est partie. C'est pourquoi nous devons faire ce cette nuit un moment particulier. Un pour l'album de promo. Ses sourcils s'arquèrent. Ou est-ce album de souvenirs ?

_ Je ne sais pas. Je n'ai jamais gardé l'un ou l'autre."
Quand ses doigts plongèrent dans mes cheveux et que son pouce caressa les rides d'inquiétude sur mon front, je voulut laisser tomber ma tête sur le cuir noir et frais du siège. Mais je me tint bien quand il ajouta:
"_ Non, je pensais bien que vous ne le faisiez pas. Tout vos souvenirs doivent être enfermés dans ce fantastique cerveau, n'est ce pas ? Et j'ai fait de mon but celui de tous les surpasser."

Je pris une profonde inspiration. Pendant le temps qu'il me fallut pour expirer, ma Bimbo Intérieur criais avec cynisme et la part de moi qui appartiendrai toujours à Matt marmonnait Surement pas ! Mais le mot qui franchit mes lèvres dans un soupir fut "Oh."

Vayl s'éloigna, baissant ses deux mains sur ses genoux, quand je réalisais :
"_ Vous n'avez pas votre canne !

_ Non. Je présumais que les côtes contre une partie d'escrime ce soir était astronomique. Je l'ai donc laissée dans ma chambre.

_ Mais ... vous amenez toujours votre canne avec vous.

_ Nous travaillons toujours.

_ Je suis armée !

Encore avec ce petit sourire, celui-ci plus malicieux que le précédent.
_ Dans ce cas je devrais peut-être vous désarmer. Puis-je commencer avec ma première surprise ?

_ Euh.

Il fit un signe de tête en direction de la fenêtre qui nous séparais du chauffeur.
_ Si vous aviez regardé devant la voiture, vous pourriez voir que nous étions en train de traverser la campagne.

Je me tournais immédiatement dans sa direction.
_ Vous voulez dire que j'ai dépensé deux mois de loyer dans une nouvelle robe pour rien ?

Il me balaya des yeux, et cette fois je n'avais pas deviner ce qu'il pensait de ma tenue. Sa réaction valait le coup.
_ Oh non, ma pretera, pas pour rien. Je nous ai prévu la plus élégante des soirée."

Et ce fut tout. En dépit de mon harcèlement il ne dit plus un mot jusqu'à ce que la voiture s'arrête quinze minutes plus tard. A cet instant j'étais tellement frustrée par mon manque de progrès dans la résolution du mystère que je refusais de sortir de voiture.

"_ Pourquoi êtes-vous tellement en colère ? me demanda-t-il alors qu'il s'asseyait, ses doigts prêts à ouvrir la porte.

_ Je n'aime pas ignorer ce qui ce passe ! m'exclamais-je

_ Quel est l'intérêt d'une surprise dans ce cas ?

_ Elles craignent !

_ Pas quand vous êtes avec moi.

_ Ça je ne le sais pas.

Il m'offrit sa main libre.
_ Dans ce cas vous êtes sur le point de l'apprendre." Sa voix était devenue plus grave, comme à chaque fois quand il en avait assez de mes conneries et qu'il voulait que je comprenne la leçon qu'il était en train de m'enseigner maintenant.

Allez Jaz. Tu as sauté dans pleins de situations inconnues avec lui et il ne t'as pas encore laissé tomber. C'est juste une soirée. Juste un doux souvenir qu'il veut ajouter pour contre-balancer tout ceux qui sont horribles. Donne lui une chance.

Je glissais mes doigts dans les siens.
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4ème partie


Vayl dissimulait son plaisir à la sensation de la main de Jasmine dans la sienne. Il savait à quel point elle était proche du bord de la passion, avec quelle facilité il pouvait l''y faire tomber. Il comprenait aussi le prix à payer en brisant sa confiance. Seul cela lui permettait de contrôler ses propres désirs qui martelaient sa volonté, de la lâcher au moment où elle émergea de la limousine, laissant les fleurs qu'il lui avait acheté intactes sur le siège pour leur voyage de retour.

Elle regarda autour d'elle, sans aucun doute déterminait-elle de façon claire dans son esprit les endroits les plus probables pour une embuscade.
"_ Où sommes nous ?" demanda-t-elle, son regard englobant la clairière avec ses agréables plantations d'oliviers qui entourent une construction si vieille qu'elle avait développé sa propre aura. Il savait qu'elle avait déjà déduit la meilleure façon de défendre, ou détruire le bâtiment en fonction de leur situation. S'il pouvait seulement le lui faire voir à travers ses yeux maintenant.

Vayl balaya d'un grand geste de la main la clairière qui était nichée dans un coude du Mont Panachaikon. Il tourna attention de Jasmine vers les lampes à gaz qui pendaient à des crochets de métal placés de façon stratégique, en espérant qu'elle remarquait aussi la beauté des colonnes blanches polies surmontées par un toit cylindrique, tout cela reflété dans l'eau bleue translucide de la piscine qui se tenait devant l'entrée du bâtiment.

"_Ce fut autrefois un sanctuaire dédiée à Aphrodite. Mais quelques temps avant que je vienne à Patros, ceux qui avaient fait du travail de leur vie de supprimer les anciens dieux l'ont mis en pièces. Ils ont désacralisé le temple par le sang et le feu, en laisant un peu plus qu'une carcasse. Mais leur destruction ont permis à quelqu'un comme moi de marcher le long du temple et de respirer sans craindre de brûler. Il lui jeta un coup d'œil, se demandant s'il risquait de la faire rire maintenant. Mais leur relation ne pourrait jamais se cimenter s'ils ne pouvaient pas partager ces secrets. Il pris une bouffée d'air.
"_ Je suis tombé amoureux. J'ai trouvé le propriétaire, je l'ai payé deux fois la valeur des terres et je l'ai reconstruit. C'est devenu mon sanctuaire."

Elle ne se moqua pas. Elle laissa seulement ses yeux perçant scruter profondément les siens avant de les détourner, plus doucement cette fois, autour de l'ancien site. Elle hocha doucement la tête.
"_Je me suis toujours demandé à quoi ça ressemblerait de trouver un endroit spéciale. Vous voyez, un endroit dans lequel vous sentez vraiment avoir trouvé votre place. Est-ce bien ?"

Son cœur fit un bond. Ahh, Jasmine, j'aurais dû savoir que vous pourriez au moins essayer de comprendre.
"_ J'ai toujours imaginé que c'est comme l'étreinte d'une mère aimante.

Elle hocha de la tête.
_ Ou peut-être celle d'une grand-mère.

_ En effet."
Il la conduisit de l'autre côté de la piscine pour monter quatre marches de marbre jusqu'à une double porte unie, blanchie à la chaux. Au dessus d'eux, des artistes avaient ajouté des moulures qui représentaient des hommes sur des chars et faisant la course sur les plages de Patras, comme Vayl l'expliquait, célébrant la naissance de leur déesse avec un jour de camaraderie et de la compétition.

Il marqua une pause pour ajouter, presque comme une pensée après-coup.
"_Je n'ai jamais amener quelqu'un ici avant."

La rapide inspiration de Jasmine lui appris combien cela la touchait.
"_Pourquoi ne pas l'avoir fait ?"

_Je n'ai jamais rencontré quelqu'un digne de ce secret jusqu'à maintenant. Il ouvrit la porte. Bienvenue dans ma maison de Patras."

.... la suite bientôt ^^
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Ivy
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