[feist, raymond elias ; wurts janny] les chroniques de krondor - la trilogie de l'empire - tome 2 : pair de l'empire

Pages : 602
Editions : Bragelonne
Parution : 2006
Prix : 24 €

Notes des membres :
Cal

Je ne peux qu'approuver le point de vue de Cal!

Histoire de ne pas faire de redite, vu que je suis entièrement d'accord, je vais me concentrer sur les points autres qui m'ont plus.
Pour commencer, l'irrévérence de Kevin vaut la lecture à elle seule!
Doublée d'une belle réflexion profonde sur l'esclavage et la nature humaine, elle apporte au nouveau moteur au récit. Les situations politiques et personnelles sont encore plus compliquées que dans le tome précédent, pour notre plus grand bonheur. Et comme c'est extrêmement bien écrit, cela ne gâche rien!

Même s'il explore de nouveaux horizons, ce tome poursuit parfaitement la lignée du tome 1.


P.S: critiqué aussi sur mon blog.

Maintenant, je vais vous conter une petite anecdote à propos de ce bouquin: travaillant dans un musée, j'avais pas mal de temps libre à patienter entre deux visites. Temps que j'ai donc optimisé en lisant la trilogie. Un beau jour, une jeune femme entre pour des renseignements, voit le livre et me dit qu'elle a adoré et que je vais sûrement aimer le trois!
J'en étais déjà restée comme deux ronds de flan. Plus tard dans l'après-midi (le même jour!!), une dame d'un certain âge vient à son tour acheter des places... et nous voilà embarquées dans une conversation sur la trilogie qu'elle a lue, adorée, comme les autres séries de Feist.
Deux lectrices de fantasy la même journée dans mon petit coin de pays (et les seules, du reste), ça a du faire grimper les quota pour l'année!

Lui est sans doute à mes yeux le plus beau des trois.
Premièrement, l'histoire est en elle-même captivante, et dans un style impeccable et tellement appréciable ...
Deuxièmement, le monde s'étend.
Je me souviens de m'être fait, la première fois, la reflexion de ce que plus on avançait, plus l'horizon du possible semblait s'élargir et prêter à de nombreux développements.

Mais surtout j'aime l'approche orientalisée de la façon de faire la politique.
Combien de fois ais-je lu des livre pseudo-orientalisants (bouh ce mot) nous raconter de mythiques batailles rangées de guerriers chinois ?
Et bien en fait, aucun rapport !
Il évident que là où l'épée batarde étaient au moyen-âge la maîtresse incontestée, la philosophie guerrière asiatique est basée sur la subtilité, le mensonge et la dissimulation, bref, sur le Sun.
Et je trouve d'excellent goût de l'avoir retranscrit avec autant de rigueur et de beauté, comme si ce livre poussait l'âme à l'élévation ...

Bien d'accord, c'est le plus époustouflant des trois!
ça me donne envie de le relire, du coup!