[Brami, Elisabeth] Je renaîtrai de vos cendres
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[Brami, Elisabeth] Je renaîtrai de vos cendres
Je renaîtrai de vos cendres
de Elisabeth Brami
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de Elisabeth Brami
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Résumé :
Shosha, élève de terminale, est perturbée par son déménagement en banlieue et par son changement de lycée. En colère contre tout et tout le monde, elle trouve une réponse à une partie des questions sur son identité dans ses lectures, l'écriture, et dans une rencontre faite au lycée.
Editeur : FlammarionPrix : 13,00 €
Date de parution : 18 janvier 2012
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Re: [Brami, Elisabeth] Je renaîtrai de vos cendres
Mon Avis :
Shosha est une jeune adulte en colère. Elle a toujours été ainsi, dès la maternelle, elle s’est rebellée et n’a depuis jamais voulu rentrer dans le moule. Ses parents ne comprennent pas cette colère qui la ronge et, lors de son entrée en terminale littéraire, elle décide de commencer la rédaction d’un journal intime (qui sera écrit sous la forme d’un roman), où elle y déversera ses pensées. Nous allons donc lire que rien ne va pour cette adolescente qui n’a jamais été désirée, fait que sa mère ne lui a jamais caché d’ailleurs. Or, comment vivre avec une telle haine en soit quand on a dix-sept ans ? Mais, grâce à ses cours d’Histoire, elle va faire des découvertes sur sa propre histoire, et peut-être parviendra-t-elle à apaiser ce sentiment qui la ronge ?
Que de colère, de haine, de rage, de souffrance jaillissent de ce roman ! C’est simple, Shosha est en colère contre tout, tout le monde, tout le temps. Ce n’est donc pas pour rien que le thème « colère » est inscrit sur la couverture. Il faut d’ailleurs avouer que cette héroïne m’a particulièrement agacée à tout rejeter en bloc : son nouveau lycée (puisqu’elle vient de quitter Paris pour la banlieue), ses nouveaux camarades de classes, sa professeur de philosophie (Madame Picard, qui est particulièrement infecte), ses parents, bref la vie en général … Je l’ai parfois même trouvée insupportable. Puis, elle m’a aussi émue, par exemple lorsqu’elle explique qu’elle n’a pas été désirée, qu’elle n’est qu’une erreur aux yeux de sa mère, qui a d’ailleurs tout fait pour mettre un terme à sa grossesse, en vain. Mais, Shosha est là, et elle va devoir faire avec.
En terminale, on étudie la guerre de 39-45, les massacres commis par les nazis, les chambres à gaz… Toutes ces horreurs de l’histoire qui font éprouver de la compassion n’importe qui. Mais elle non, tout ça l‘horripile. Il lui semble que l’on en fait trop autour de ça, que c’est fini, que cela appartient au passé et qu’il est inutile d’en parler encore et encore. La froideur dont elle fait part lorsqu’elle évoque tout ça et le désintérêt qu’elle semble avoir pour la chose m’ont réellement choquée. Cependant, elle va découvrir que l’Histoire a un lien avec son histoire personnelle, avec son prénom, avec l’oncle Yanek, qui s’est pendu dans la maison où elle habite, sans qu’elle sache ce qui l’a poussé à commettre un tel acte. Elle décide donc d’entreprendre des recherches sur ce parent mystérieux et se rend compte qu’on lui a fait beaucoup de cachoteries… Mais pourquoi au juste ?
Ce personnage va donc évoluer, à notre grand soulagement. Mais le premier tiers de cette lecture m’a semblé vraiment difficile ! Qu’est-ce qu’elle a pu m’irriter cette Shosha !! Mais par la suite, quand j’ai commencé à avancer dans le récit, j’ai trouvé ce personnage plus intéressant, et son mal-être légitime. Car oui, la seconde partie du roman est meilleure, c’est indéniable, mais ce n’est pas pour autant que j’en ressors avec une bonne impression générale.
Le principal souci de ce roman, à mon sens, est que l’on voit tout venir. Comment, en s’appelant Shosha, fait-elle pour ne pas se douter qu’elle a des origines juives ? De plus, vu qu’elle est en terminale et que cette époque de l’histoire est prédominante dans le programme, on sent vraiment la suite de l’intrigue venir à des kilomètres et on n’a aucune surprise.
Cependant, j’ai particulièrement apprécié les références littéraires au début des chapitres, qui m’ont parfois même donné envie de découvrir certaines œuvres et qui m’ont semblées très justes par rapport au contexte.
J’ai donc un avis relativement nuancé sur ce livre. Cependant, je ne doute pas qu’il puisse trouver de meilleurs échos auprès d’autres lecteurs.
Shosha est une jeune adulte en colère. Elle a toujours été ainsi, dès la maternelle, elle s’est rebellée et n’a depuis jamais voulu rentrer dans le moule. Ses parents ne comprennent pas cette colère qui la ronge et, lors de son entrée en terminale littéraire, elle décide de commencer la rédaction d’un journal intime (qui sera écrit sous la forme d’un roman), où elle y déversera ses pensées. Nous allons donc lire que rien ne va pour cette adolescente qui n’a jamais été désirée, fait que sa mère ne lui a jamais caché d’ailleurs. Or, comment vivre avec une telle haine en soit quand on a dix-sept ans ? Mais, grâce à ses cours d’Histoire, elle va faire des découvertes sur sa propre histoire, et peut-être parviendra-t-elle à apaiser ce sentiment qui la ronge ?
Que de colère, de haine, de rage, de souffrance jaillissent de ce roman ! C’est simple, Shosha est en colère contre tout, tout le monde, tout le temps. Ce n’est donc pas pour rien que le thème « colère » est inscrit sur la couverture. Il faut d’ailleurs avouer que cette héroïne m’a particulièrement agacée à tout rejeter en bloc : son nouveau lycée (puisqu’elle vient de quitter Paris pour la banlieue), ses nouveaux camarades de classes, sa professeur de philosophie (Madame Picard, qui est particulièrement infecte), ses parents, bref la vie en général … Je l’ai parfois même trouvée insupportable. Puis, elle m’a aussi émue, par exemple lorsqu’elle explique qu’elle n’a pas été désirée, qu’elle n’est qu’une erreur aux yeux de sa mère, qui a d’ailleurs tout fait pour mettre un terme à sa grossesse, en vain. Mais, Shosha est là, et elle va devoir faire avec.
En terminale, on étudie la guerre de 39-45, les massacres commis par les nazis, les chambres à gaz… Toutes ces horreurs de l’histoire qui font éprouver de la compassion n’importe qui. Mais elle non, tout ça l‘horripile. Il lui semble que l’on en fait trop autour de ça, que c’est fini, que cela appartient au passé et qu’il est inutile d’en parler encore et encore. La froideur dont elle fait part lorsqu’elle évoque tout ça et le désintérêt qu’elle semble avoir pour la chose m’ont réellement choquée. Cependant, elle va découvrir que l’Histoire a un lien avec son histoire personnelle, avec son prénom, avec l’oncle Yanek, qui s’est pendu dans la maison où elle habite, sans qu’elle sache ce qui l’a poussé à commettre un tel acte. Elle décide donc d’entreprendre des recherches sur ce parent mystérieux et se rend compte qu’on lui a fait beaucoup de cachoteries… Mais pourquoi au juste ?
Ce personnage va donc évoluer, à notre grand soulagement. Mais le premier tiers de cette lecture m’a semblé vraiment difficile ! Qu’est-ce qu’elle a pu m’irriter cette Shosha !! Mais par la suite, quand j’ai commencé à avancer dans le récit, j’ai trouvé ce personnage plus intéressant, et son mal-être légitime. Car oui, la seconde partie du roman est meilleure, c’est indéniable, mais ce n’est pas pour autant que j’en ressors avec une bonne impression générale.
Le principal souci de ce roman, à mon sens, est que l’on voit tout venir. Comment, en s’appelant Shosha, fait-elle pour ne pas se douter qu’elle a des origines juives ? De plus, vu qu’elle est en terminale et que cette époque de l’histoire est prédominante dans le programme, on sent vraiment la suite de l’intrigue venir à des kilomètres et on n’a aucune surprise.
Cependant, j’ai particulièrement apprécié les références littéraires au début des chapitres, qui m’ont parfois même donné envie de découvrir certaines œuvres et qui m’ont semblées très justes par rapport au contexte.
J’ai donc un avis relativement nuancé sur ce livre. Cependant, je ne doute pas qu’il puisse trouver de meilleurs échos auprès d’autres lecteurs.
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