Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
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Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Coucou !
Je suis en train de rédiger une série d'articles adressée aux auteur(e)s sur le sujet des contrats d'édition, et j'ai pensé que ça en intéresserait sûrement quelques uns.
Voici les liens vers les parties déjà postées :
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N'hésitez pas à commenter ou à poser des questions !
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Dernière édition par Láska le Sam 1 Sep 2012 - 22:05, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
J'ai partagé sur facebook pour en faire bénéficier d'autres amis auteurs.
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Merci à vous !
Je ne prétends pas être exhaustive ou détenir la vérité absolue, mais c'est déjà un début quand on n'a qu'une très vague idée de ce que contiennent et impliquent les contrats d'édition.
Je ne prétends pas être exhaustive ou détenir la vérité absolue, mais c'est déjà un début quand on n'a qu'une très vague idée de ce que contiennent et impliquent les contrats d'édition.
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Vraiment, merci Láska, ce sont des éléments qui sont utiles à tout novice dans le domaine et qui permettent d'éviter les pièges de l'édition.
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Merci Kraken ! J'ai posté le lien vers le troisième article.
Cette présentation n'est pas exhaustive : elle vise seulement les points principaux ou "essentiels" (d'après moi) qui sont abordés dans la plupart contrats.
Cette présentation n'est pas exhaustive : elle vise seulement les points principaux ou "essentiels" (d'après moi) qui sont abordés dans la plupart contrats.
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Ne sont-ce pas là les règles propres à une certaine maison d'édition ? Chacune n'a pas sa propre manière de fonctionner (même ces fameuses maisons d'édition qui font payer l'auteur pour qu'il soit publié ) ?
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Ce dont tu parles s'appelle l'édition à compte d'auteur, si je ne m'abuse,
à la différence de l'édition à compte d'éditeur où c'est l'éditeur qui engage les frais.
à la différence de l'édition à compte d'éditeur où c'est l'éditeur qui engage les frais.
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Amapoesia a écrit:Ce dont tu parles s'appelle l'édition à compte d'auteur, si je ne m'abuse,
à la différence de l'édition à compte d'éditeur où c'est l'éditeur qui engage les frais.
Ah exact, je m'étais documenté sur ça dans le cadre d'un exposé
Sinon chaque maison n'a pas ses règles propres, ou il y a des lois établies ? Je demande parce que le monde littéraire est un monde fermé, et souvent dans ces milieux-là, les règles sont totalement freestyle .
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Il y a trois niveaux selon moi :
1) La loi. Un contrat ne peut pas contrevenir à la loi, du moins les éléments qui y seraient contraires ne pourront être considérées valides devant un tribunal. Il y a des lois qui définissent pour la France comme pour le Canada ce qu'est la propriété artistique, le droit d'auteur, etc.
2) L'usage, la tradition. C'est cela que j'essaie de représenter aussi quand je dis "la plupart des contrats". Il y a quand même des façons de faire auxquelles presque tout le monde se plie, parce qu'elles sont ainsi pour une bonne raison, et qu'à la fois les éditeurs et les auteurs y trouvent leur compte.
3) Le reste... Évidemment, chaque maison d'édition a son type contrat qui lui est propre. Une même maison d'édition passera des contrats personnalisés avec ses différents auteurs.
Aussi, j'essaie de ne pas trop privilégier un modèle en particulier dans mes articles ; je me contente de recenser les divers points que l'auteur comme l'éditeur pourraient vouloir aborder dans un contrat, sans affirmer quel peut être le contenu du point. Par exemple, pour la durée du contrat, je dis juste qu'un contrat a forcément une durée. Et que selon la loi, cette durée ne peut excéder la durée de la propriété intellectuelle. Après, à l'intérieur de ce cadre, chaque contrat a sa durée... évidemment.
1) La loi. Un contrat ne peut pas contrevenir à la loi, du moins les éléments qui y seraient contraires ne pourront être considérées valides devant un tribunal. Il y a des lois qui définissent pour la France comme pour le Canada ce qu'est la propriété artistique, le droit d'auteur, etc.
2) L'usage, la tradition. C'est cela que j'essaie de représenter aussi quand je dis "la plupart des contrats". Il y a quand même des façons de faire auxquelles presque tout le monde se plie, parce qu'elles sont ainsi pour une bonne raison, et qu'à la fois les éditeurs et les auteurs y trouvent leur compte.
3) Le reste... Évidemment, chaque maison d'édition a son type contrat qui lui est propre. Une même maison d'édition passera des contrats personnalisés avec ses différents auteurs.
Aussi, j'essaie de ne pas trop privilégier un modèle en particulier dans mes articles ; je me contente de recenser les divers points que l'auteur comme l'éditeur pourraient vouloir aborder dans un contrat, sans affirmer quel peut être le contenu du point. Par exemple, pour la durée du contrat, je dis juste qu'un contrat a forcément une durée. Et que selon la loi, cette durée ne peut excéder la durée de la propriété intellectuelle. Après, à l'intérieur de ce cadre, chaque contrat a sa durée... évidemment.
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Láska a écrit:Évidemment, chaque maison d'édition a son type contrat qui lui est propre
Merci pour l'info
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Ce n'est pas vraiment une info, c'est une tautologie... Si un contrat d'édition ne pouvait se décliner que sous une seule forme, par exemple une forme prévue dans la loi même, le "contrat" même perdrait sa raison d'être.Eyda a écrit: Merci pour l'info
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Pour ceux qui ont l'information, ça paraît toujours évident, mais je suis véritablement reconnaissant pour cette info dont je n'avais pas connaissance
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Oui, peut-être...
Sinon, d'après cet article : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Selon l'auteur de l'article, les contrats signés avec des maison à compte d'auteur ne seraient donc pas des "contrats d'édition" à proprement parler.
Sinon, d'après cet article : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dès lors que vous versez le moindre cent à un éditeur vous ne signez PAS un contrat d'édition, cela même si ce contrat est estampillé " Contrat d'édition ".
Selon l'auteur de l'article, les contrats signés avec des maison à compte d'auteur ne seraient donc pas des "contrats d'édition" à proprement parler.
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Merci beaucoup Láska.
J'en apprend encore et pour l'instant ça me conforte dans mon projet d'auto-édition. J'ai l'impression que c'est un monde de requins où le moindre faux pas peux nous coûter cher. Pour ma part, tant que ma trilogie ne sera pas sortie intégralement, je doute faire appel à un éditeur. D'autant que si nous souhaitons également travailler avec quelqu'un comme un illustrateur qui ne fait pas partie de la boite (ce qui est mon cas car je travail avec mon frère) il y a de grande chance pour que l'éditeur refuse car il a ses propres illustrateurs et c'est logique qu'il souhaite les faire travailler.
De plus mon livre a de bon retour et la suite est attendue. Partant de ce principe je me pose vraiment la question aujourd'hui, est-ce que tu as vraiment besoin de prendre ces risques?
Certes je ne bénéficie pas de l'accès à toutes les librairies et ne peux assurer ma diffusion que par les faibles moyens dont je dispose, mais j'ai peur de ce qu'il pourrait faire à mon ouvrage. C'est comme mon bébé. J'y ai mis tout mon coeur et je pense qu'un éditeur mal honnête pourrait vraiment me poignarder en plein coeur et sans scrupule tellement il n'y a que l'argent qui compte aux yeux de certains. (J'espère vraiment qu'ils ne sont pas tous comme ça...).
J'en apprend encore et pour l'instant ça me conforte dans mon projet d'auto-édition. J'ai l'impression que c'est un monde de requins où le moindre faux pas peux nous coûter cher. Pour ma part, tant que ma trilogie ne sera pas sortie intégralement, je doute faire appel à un éditeur. D'autant que si nous souhaitons également travailler avec quelqu'un comme un illustrateur qui ne fait pas partie de la boite (ce qui est mon cas car je travail avec mon frère) il y a de grande chance pour que l'éditeur refuse car il a ses propres illustrateurs et c'est logique qu'il souhaite les faire travailler.
De plus mon livre a de bon retour et la suite est attendue. Partant de ce principe je me pose vraiment la question aujourd'hui, est-ce que tu as vraiment besoin de prendre ces risques?
Certes je ne bénéficie pas de l'accès à toutes les librairies et ne peux assurer ma diffusion que par les faibles moyens dont je dispose, mais j'ai peur de ce qu'il pourrait faire à mon ouvrage. C'est comme mon bébé. J'y ai mis tout mon coeur et je pense qu'un éditeur mal honnête pourrait vraiment me poignarder en plein coeur et sans scrupule tellement il n'y a que l'argent qui compte aux yeux de certains. (J'espère vraiment qu'ils ne sont pas tous comme ça...).
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Merci d'avoir remonté ce post ! Je ne me rappelais même plus que j'avais cessé de le mettre à jour.
Voici donc dans le premier message les liens vers les deux derniers articles, 6 (le droit de premier refus) et 7 (l'arbitrage).
Pour te répondre plus personnellement, Anne-Claire, j'étais plutôt encourageante de l'auto-édition à la base, mais plus ça va, plus j'ai l'impression que c'est encore pire qu'en micro-édition niveau "requins"... Je veux dire que c'est encore plus la guerre pour se faire connaître, vu qu'on est tout seul contre tous les autres. Au contraire, une maison d'édition mutualise le succès des différents auteurs, mène les lecteurs de l'un à l'autre, fait de la promo en commun, etc. Sans compter que tout cela coûte beaucoup d'argent, alors se pose la question : veux-tu investir le tien ou bien préfères-tu qu'un autre (l'éditeur) le fasse ? Les dettes, ça arrive plus vite qu'on ne croit...
En fait, je suis un peu choquée par ton opinion sur les éditeurs, étant moi-même une éditrice. Quand tu dis "il n'y a que l'argent qui compte", est-ce une mauvaise ou une bonne chose ? Il est bien connu que plus l'éditeur a besoin de faire du profit avec ton livre, plus il se démènera pour le mettre en valeur et le faire connaître... Un éditeur qui ne s'occupe pas du côté financier, ça risque d'être un éditeur qui va coincer ton livre dans un catalogue que personne ne découvrira jamais !
Vouloir faire de l'argent ne signifie pas "dénaturer" (heureusement), mais aussi vouloir te payer des droits d'auteur qui en valent la peine. Les éditeurs, surtout les petits, sont loin d'être des capitalistes sans scrupule. Ce sont des gens passionnés, qui travaillent souvent deux boulots à la fois et investissent leurs propres économies pour pouvoir publier les textes des autres (c'est mon cas). Maintenant, c'est aussi une personne qui a une certaine expertise de son marché et de son public, et il faut lui faire confiance.
En tout cas, si un auteur pense qu'il peut s'en tirer sans éditeur, qu'il le fasse, mais je préviens : c'est tellement de boulot que vous risquez d'en perdre le temps, l'énergie et le plaisir d'écrire. À vous de voir si l'auto-édition est un jeu qui en vaut la chandelle : peut-être que si vous n'avez pas l'intention de faire de l'argent ou de toucher un vaste public, mettre ses écrits en ligne de façon amateur et gratuite est largement suffisant... Vous vous épargnerez bien des mots de tête et gagnerez en heures de sommeil.
Voici donc dans le premier message les liens vers les deux derniers articles, 6 (le droit de premier refus) et 7 (l'arbitrage).
Pour te répondre plus personnellement, Anne-Claire, j'étais plutôt encourageante de l'auto-édition à la base, mais plus ça va, plus j'ai l'impression que c'est encore pire qu'en micro-édition niveau "requins"... Je veux dire que c'est encore plus la guerre pour se faire connaître, vu qu'on est tout seul contre tous les autres. Au contraire, une maison d'édition mutualise le succès des différents auteurs, mène les lecteurs de l'un à l'autre, fait de la promo en commun, etc. Sans compter que tout cela coûte beaucoup d'argent, alors se pose la question : veux-tu investir le tien ou bien préfères-tu qu'un autre (l'éditeur) le fasse ? Les dettes, ça arrive plus vite qu'on ne croit...
En fait, je suis un peu choquée par ton opinion sur les éditeurs, étant moi-même une éditrice. Quand tu dis "il n'y a que l'argent qui compte", est-ce une mauvaise ou une bonne chose ? Il est bien connu que plus l'éditeur a besoin de faire du profit avec ton livre, plus il se démènera pour le mettre en valeur et le faire connaître... Un éditeur qui ne s'occupe pas du côté financier, ça risque d'être un éditeur qui va coincer ton livre dans un catalogue que personne ne découvrira jamais !
Vouloir faire de l'argent ne signifie pas "dénaturer" (heureusement), mais aussi vouloir te payer des droits d'auteur qui en valent la peine. Les éditeurs, surtout les petits, sont loin d'être des capitalistes sans scrupule. Ce sont des gens passionnés, qui travaillent souvent deux boulots à la fois et investissent leurs propres économies pour pouvoir publier les textes des autres (c'est mon cas). Maintenant, c'est aussi une personne qui a une certaine expertise de son marché et de son public, et il faut lui faire confiance.
En tout cas, si un auteur pense qu'il peut s'en tirer sans éditeur, qu'il le fasse, mais je préviens : c'est tellement de boulot que vous risquez d'en perdre le temps, l'énergie et le plaisir d'écrire. À vous de voir si l'auto-édition est un jeu qui en vaut la chandelle : peut-être que si vous n'avez pas l'intention de faire de l'argent ou de toucher un vaste public, mettre ses écrits en ligne de façon amateur et gratuite est largement suffisant... Vous vous épargnerez bien des mots de tête et gagnerez en heures de sommeil.
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Je suis désolée Liska si je vous ai choqué par mes propos, sincèrement.
Disons que j'ai eu pas mal de contactes qui ont été déçus par des éditeurs mal veillant. Maintenant comme je l'ai dis, j'espère vraiment que tout le monde n'est pas comme ça. Un de ces éditeurs peut recommandable à fermer sa boite. Un jeune garçon en plus d'un ami avait fait confiance en cet homme là. Ce n'a été que protestations et déceptions. Disons qu'il est juste difficile de savoir à qui faire confiance...
Après une autre de mes craintes, c'est le rythme auquel il faut écrire quand on est chez un éditeur. Est-ce qu'on est bloqué par des dates de sortie? Et comment ça se passe donc si je souhaite travailler avec un membre de ma famille pour l'illustration de mes ouvrages?
Et à savoir, si je veux me faire éditer, mieux vaut que j'aille chez un grand éditeur ou un plus petit?
Merci d'avance pour vos réponses.
Disons que j'ai eu pas mal de contactes qui ont été déçus par des éditeurs mal veillant. Maintenant comme je l'ai dis, j'espère vraiment que tout le monde n'est pas comme ça. Un de ces éditeurs peut recommandable à fermer sa boite. Un jeune garçon en plus d'un ami avait fait confiance en cet homme là. Ce n'a été que protestations et déceptions. Disons qu'il est juste difficile de savoir à qui faire confiance...
Après une autre de mes craintes, c'est le rythme auquel il faut écrire quand on est chez un éditeur. Est-ce qu'on est bloqué par des dates de sortie? Et comment ça se passe donc si je souhaite travailler avec un membre de ma famille pour l'illustration de mes ouvrages?
Et à savoir, si je veux me faire éditer, mieux vaut que j'aille chez un grand éditeur ou un plus petit?
Merci d'avance pour vos réponses.
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
On peut se tutoyer ; j'ai dit "choquée" parce que je les trouvais assez virulents et très généralisateurs.
C'est vrai que même quand on est protégé par la loi, il n'est pas forcément facile de la faire appliquer ni de se lancer dans une procédure de poursuite judiciaire contre une personne qui nous a arnaqué. Enfin, cela peut malgré tout valoir le coup, ne serait-ce que pour empêcher cette personne de nuire davantage.
D'un autre côté, ce problème n'a rien à voir avec l'édition et c'est la même chose dans le monde au complet. La fraude et le crime sont des problèmes de société, et non propre à l'édition.
Ce que j'essayais d'expliquer dans mes articles, c'est justement qu'il faut bien lire le contrat et savoir à quoi l'on s'engage avant de le signer. Une fois que vous avez signé, si l'éditeur se contente d'appliquer les provisions du contrat, il n'y a pas d'arnaque en tant que telle... Dans les affaires, il ne faut jamais "faire confiance", il faut prendre ses propres responsabilités. Bien sûr, je parle de "faire confiance" dans le sens naïf "Vous me dites que c'est bien, je crois donc que c'est bien". Si on parle d'une fraude orchestrée et d'avoir cru que la personne en face jouait selon les règles, on n'a pas eu tort de faire confiance et on est effectivement victime : cette personne doit aller devant la justice.
Sinon, je ne peux pas répondre à tes questions car cela dépend d'un éditeur à l'autre. L'édition est un monde avec énormément de contraintes, il ne faut pas se leurrer. Cependant, ces contraintes sont rarement le fait du caprice d'un éditeur ; elles sont structurelles et tu les retrouveras dans une certaine mesure si tu t'auto-édites. L'auto-édition est plutôt une bonne école si tu veux justement te rendre compte par toi-même de toutes ces contraintes. Si cela t'intéresse, voici un billet posté récemment par une auteure auto-éditée depuis plusieurs années, Pauline Doudelet : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
C'est vrai que même quand on est protégé par la loi, il n'est pas forcément facile de la faire appliquer ni de se lancer dans une procédure de poursuite judiciaire contre une personne qui nous a arnaqué. Enfin, cela peut malgré tout valoir le coup, ne serait-ce que pour empêcher cette personne de nuire davantage.
D'un autre côté, ce problème n'a rien à voir avec l'édition et c'est la même chose dans le monde au complet. La fraude et le crime sont des problèmes de société, et non propre à l'édition.
Ce que j'essayais d'expliquer dans mes articles, c'est justement qu'il faut bien lire le contrat et savoir à quoi l'on s'engage avant de le signer. Une fois que vous avez signé, si l'éditeur se contente d'appliquer les provisions du contrat, il n'y a pas d'arnaque en tant que telle... Dans les affaires, il ne faut jamais "faire confiance", il faut prendre ses propres responsabilités. Bien sûr, je parle de "faire confiance" dans le sens naïf "Vous me dites que c'est bien, je crois donc que c'est bien". Si on parle d'une fraude orchestrée et d'avoir cru que la personne en face jouait selon les règles, on n'a pas eu tort de faire confiance et on est effectivement victime : cette personne doit aller devant la justice.
Sinon, je ne peux pas répondre à tes questions car cela dépend d'un éditeur à l'autre. L'édition est un monde avec énormément de contraintes, il ne faut pas se leurrer. Cependant, ces contraintes sont rarement le fait du caprice d'un éditeur ; elles sont structurelles et tu les retrouveras dans une certaine mesure si tu t'auto-édites. L'auto-édition est plutôt une bonne école si tu veux justement te rendre compte par toi-même de toutes ces contraintes. Si cela t'intéresse, voici un billet posté récemment par une auteure auto-éditée depuis plusieurs années, Pauline Doudelet : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
C'est un témoignage assez troublant. D'autant que ce que tu as dit au sujet de se lasser, j'ai failli l'avoir en début du mois de juillet, je l'avoue. C'est vraiment du travail et des limites il est claire que j'en ai déjà bien rencontré.
Je ne dis pas que je compte renoncer à l'édition. Mais vu que je suis une fille assez stressée et qui se met très vite une pression folle, j'ai peur d'avoir un éditeur qui est là à me dire il nous faut ces 20 pages cette semaine. Je suis encore étudiante et je ne peux qu'écrire à mon rythme.
Je pense que je ne ferai pas comme Pauline Doudelet. Cette femme s'est lancée vraiment dans un engrenage terrible et je comprends parfaitement qu'elle craque. On n'a pas toujours envie d'écrire. Il faut être dans l'histoire, derrière l'émotion de chaque personnage. Si on n'est pas dedans ça ne sert à rien. Et se forcer comme elle l'a fait pour faire absolument paraître un livre tous les trois mois ! Je ne sais même pas comment ça ne peut pas dégoûter un auteur. Ceux qui arrivent à vivre de l'écriture sont vraiment très rares. Ecrire restera une passion distrayante que je garderai avec moi comme un second métier à côté de celui d'être bibliothécaire. Pour le moment ça me permet de vivre une belle aventure.
J'aime mon histoire. Je veux prendre mon temps pou l'écrire et je la ferai partager à qui veut la lire. Et peut être qu'un jour, quand ma trilogie sera écrite, j'envisagerai de l'envoyer à des éditeurs. Ça serait vraiment chouette de pouvoir être lu dans différents pays. (C'est encore une forme de rêve :insomnie: ).
En tout cas merci pour tes conseils. Ils ne sont pas tombés dans l'oreille d'une sourde. Ce n'est pas une question de confiance mais de responsabilité. Et si ce jour arrive, je mettrai en application tous tes avertissements. (désolée je n'ai rien trouvé de plus formel )
Je ne dis pas que je compte renoncer à l'édition. Mais vu que je suis une fille assez stressée et qui se met très vite une pression folle, j'ai peur d'avoir un éditeur qui est là à me dire il nous faut ces 20 pages cette semaine. Je suis encore étudiante et je ne peux qu'écrire à mon rythme.
Je pense que je ne ferai pas comme Pauline Doudelet. Cette femme s'est lancée vraiment dans un engrenage terrible et je comprends parfaitement qu'elle craque. On n'a pas toujours envie d'écrire. Il faut être dans l'histoire, derrière l'émotion de chaque personnage. Si on n'est pas dedans ça ne sert à rien. Et se forcer comme elle l'a fait pour faire absolument paraître un livre tous les trois mois ! Je ne sais même pas comment ça ne peut pas dégoûter un auteur. Ceux qui arrivent à vivre de l'écriture sont vraiment très rares. Ecrire restera une passion distrayante que je garderai avec moi comme un second métier à côté de celui d'être bibliothécaire. Pour le moment ça me permet de vivre une belle aventure.
J'aime mon histoire. Je veux prendre mon temps pou l'écrire et je la ferai partager à qui veut la lire. Et peut être qu'un jour, quand ma trilogie sera écrite, j'envisagerai de l'envoyer à des éditeurs. Ça serait vraiment chouette de pouvoir être lu dans différents pays. (C'est encore une forme de rêve :insomnie: ).
En tout cas merci pour tes conseils. Ils ne sont pas tombés dans l'oreille d'une sourde. Ce n'est pas une question de confiance mais de responsabilité. Et si ce jour arrive, je mettrai en application tous tes avertissements. (désolée je n'ai rien trouvé de plus formel )
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Il ne faut pas juger cette auteure trop vite ou sur ce billet uniquement. On a tous des coups de barre, des moments de découragement, je crois. Elle a eu envie de partager celui-ci...
Je ne pense pas qu'elle s'est "forcée" à publier tous les trimestres. Comme elle le dit, c'est son travail à temps plein et tant qu'elle y parvient, c'est tant mieux pour elle ! Seulement, c'est quand même un rythme soutenu et parfois, l'inspiration lâche un peu, ou bien on compare les efforts avec les résultats et on se démoralise. Sincèrement, c'est un sentiment que je vis parfois moi-même en tant qu'éditrice ; c'est pourquoi d'ailleurs il me semble que vouloir être à la fois auteur et éditeur est très ambitieux.
Sinon, je suis aussi étudiante, alors je sais ce que tu veux dire. À propos des échéances, sache que la plupart des éditeurs ne signent pas de contrats pour des manuscrits inachevés, du moins avec des auteurs débutants. Personnellement, je n'accepte que des manuscrits complets. Pas de stress donc quant aux "pages à rendre pour telle date". Après, certes, il y a les corrections, mais c'est quand même moins de boulot, et puis les échéances doivent être calculées pour ne pas être trop serrées. Personne ne veut que ça foire, l'éditeur en tête.
Je pense en effet que tu n'es pas encore arrivée au stade de penser sérieusement à être publiée, et c'est tout à fait correct. Chaque chose en son temps.
Je ne pense pas qu'elle s'est "forcée" à publier tous les trimestres. Comme elle le dit, c'est son travail à temps plein et tant qu'elle y parvient, c'est tant mieux pour elle ! Seulement, c'est quand même un rythme soutenu et parfois, l'inspiration lâche un peu, ou bien on compare les efforts avec les résultats et on se démoralise. Sincèrement, c'est un sentiment que je vis parfois moi-même en tant qu'éditrice ; c'est pourquoi d'ailleurs il me semble que vouloir être à la fois auteur et éditeur est très ambitieux.
Sinon, je suis aussi étudiante, alors je sais ce que tu veux dire. À propos des échéances, sache que la plupart des éditeurs ne signent pas de contrats pour des manuscrits inachevés, du moins avec des auteurs débutants. Personnellement, je n'accepte que des manuscrits complets. Pas de stress donc quant aux "pages à rendre pour telle date". Après, certes, il y a les corrections, mais c'est quand même moins de boulot, et puis les échéances doivent être calculées pour ne pas être trop serrées. Personne ne veut que ça foire, l'éditeur en tête.
Je pense en effet que tu n'es pas encore arrivée au stade de penser sérieusement à être publiée, et c'est tout à fait correct. Chaque chose en son temps.
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
"Tu dis que les éditeurs ne signent pas de contrat mon des manuscrit inachevé". En claire si j'avais envoyé mon premier tome (qui est lui achevé), on m'aurait dit de finir la collection pour voir? ^^
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Ça dépend des éditeurs et ça dépend de ton projet. Si c'est une trilogie, surtout façon Seigneur des Anneaux (il n'y a pas de vraie conclusion à la fin des tomes 1 et 2, on veut vraiment savoir la suite), il est en effet probable que l'éditeur veuille voir les trois tomes à la fois. Si c'est une saga avec un nombre indéfini de tomes (façon bit lit), peut-être que ça passerait...
Mais l'édition n'est pas une science, il n'y a pas de vérités à y chercher, juste des tendances ou des probabilités. Voici cependant l'avis d'une autre auteure sur la question : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Mais l'édition n'est pas une science, il n'y a pas de vérités à y chercher, juste des tendances ou des probabilités. Voici cependant l'avis d'une autre auteure sur la question : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Invité- Invité
Re: Les contrats d'édition expliqués aux auteur-e-s
Oui je comprend très bien. Merci encore une fois pour ces informations =D
Invité- Invité
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