[wellenstein, aurélie] le roi des fauves

Résumé : Ivar, Kaya et Oswald ont été condamnés à être changés en berserkirs, des hommes-bêtes enragés destinés à tuer sur les champs de bataille. Ils vont errer dans un royaume en ruines pendant sept jours au cours desquels se réalisera leur mutation. Seul le légendaire roi des fauves peut encore les arracher à leur funeste destin mais pour le trouver les trois amis doivent réussir à rester unis.

Eh bien, je me suis prise une petite claque avec ce livre. Petite car j'ai beaucoup aimé mais ce n'est pas non plus un coup de cœur. Aussi, car l'histoire n'était vraiment pas ce à quoi je m'attendais en lisant le résumé. Une bonne surprise! De premier abord, j'avoue, j'ai été attirée par la couverture. Je me demandais un peu quel genre d'histoire pouvait correspondre à ce résumé mais vu qu'il avait reçu le prix du salon où je l'ai acheté, je n'ai pas hésité longtemps et j'ai bien fait. Je regrette juste d'avoir attendu aussi longtemps pour le lire.

L'histoire commence doucement, l'auteure nous introduit le trio de héros, le "crime" qu'ils ont commis et puis on garde le rythme, on va crescendo, pas de ralentissement, pas de super avancée, juste une petite longueur lors de leur recherche du Roi des Fauves pendant les sept jours de leur mutation mais c'était pour alimenter le suspense.

Les personnages sont très attachants, surtout Ivar. C'est un peu normal, c'est lui qui raconte, c'est un peu le "héros". Comme on s'attache aux personnages, on éprouve une certaine pitié pour eux, on espère qu'ils vont réussir à se sauver de l'injustice qu'il leur a été faite. On passe par plein d'émotions et il est difficile de lâcher le livre. Car cette histoire est sombre, très sombre, de la bonne dark fantasy du début à la fin. Franchement, c'est accessible à tous, je pense, mais certaines scènes sont un peu gores.

Après être passé par toutes les émotions, il reste encore la surprise: la fin. Je voyais plus ou moins où l'auteur allait nous emmener et j'ai été surprise en bien, c'était encore un cran au-dessus. J'aurais pu l'être en mal car la fin se démarque de ce qu'on pourrait lire habituellement mais le pari est gagné et c'est la fin qu'il fallait à cette histoire.