[Hoffmann, E.T.A.] princesse Brambilla
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[Hoffmann, E.T.A.] princesse Brambilla
Résumé : Hoffmann rêva toute sa vie du ciel doré de l'Italie : un ciel qu'il ne put jamais apercevoir qu'en songe. Raison pour quoi, sans doute, il logea Princesse Brambilla dans le décor le plus italien qui se puisse imaginer : le carnaval de Rome. Raison pour quoi, surtout, ce roman bref se trouve être le plus vibrant appel qu'il ait adressé de sa vie à la fuyante beauté : occasion de conjuguer sa fantaisie la moins retenue et le meilleur de cette ironie mélancolique qui est son élixir secret. Baudelaire voyait là la quintessence de l'imaginaire romantique : " Il faut lire Hoffmann, et surtout, avant tout, Princesse Brambilla, qui est comme un catéchisme de haute esthétique. " Quant à Stefan Zweig, préfacier de la présente édition, il ajoute : " Une chose reste pour toujours propre à E.T.A. Hoffmann et inimitable : cet étrange amour de la dissonance, des tons intermédiaires nets et aigus ; celui qui sent la littérature comme une musique n'oubliera jamais ce ton-là. "
Éditeur : Phébus
Collection : Libretto
Date de parution : 2005 (Édition originale 1820)
Prix : 7,60 €
Dernière édition par Joualvert le Mar 15 Mai 2018 - 22:25, édité 1 fois
Joualvert- Bibliovore
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Re: [Hoffmann, E.T.A.] princesse Brambilla
Ce roman est un joyeux délire. Nous sommes entraînés dans une sarabande effrénée dans les rues de Rome lors du carnaval. D'éminents et curieux personnages ont été repérés dans la ville où règne une ambiance survoltée. Avec ses revirements, ses effets de miroirs, ses alter-egos et autres fantaisies, ce tourbillon a de quoi étourdir le lecteur. Mais ce n'est rien à comparer à ce que va ressentir Giglio, l'un des personnages principaux, acteur ayant une très haute opinion de lui-même : confusion, paranoïa, états dissociatifs... Il aura également, tel M. Mini-Wheat (je crains que cette référence ne soit saisie que des québécois), du mal à trouver l'équilibre entre le côté sérieux et rationnel de sa personnalité et son côté insouciant et déluré. Cette dichotomie est illustrée dans le roman par l'espèce de rivalité entre la tragédie classique et la comédie italienne.
À un moment donné, on entre dans la narration d'un conte fantastique, et puis au bout d'un moment on se dit : « Mais attendez un peu, ce personnage, ne serait-ce pas... ? » Et les alter-egos de se multiplier.
Mon passage favori est le début du chapitre 4, où Hoffmann entretient directement le lecteur avec des propos, une verve et un style exaltants.
À un moment donné, on entre dans la narration d'un conte fantastique, et puis au bout d'un moment on se dit : « Mais attendez un peu, ce personnage, ne serait-ce pas... ? » Et les alter-egos de se multiplier.
Mon passage favori est le début du chapitre 4, où Hoffmann entretient directement le lecteur avec des propos, une verve et un style exaltants.
Joualvert- Bibliovore
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