[Guibé, Mathieu ; Cécile Guillot] iridescence estivale

Résumé : À l'aube de la saison d'or, la vie foisonne sous la douce lumière stellaire. Embrasés, les uns et les autres profitent d'une nature embellie, savoureuse, pour parcourir le monde qui nous entoure. À l'apogée de son éclat, la lune, bienveillante, scintille de son voile lacté, dans les nuits poètes où chantent les insectes, pour que jamais la célébration de l'été ne s'arrête.

Aimer à l'ombre des pétales...
Renaître dans les flammes...
Inonder les déserts...
Capturer les étoiles...

Quatre contes pour préserver amoureusement un rayon d'été.

Éditions : Octocat (autoédition ?)
Date de parution : novembre 2014
Prix : 5 €

Mon avis :

Comme pour leur premier recueil de contes (Quintessence hiémale), Mathieu Guibé et Cécile Guillot nous offre des histoires originales empreintes de magie, de rêves et de légendes.

- "La jeune fille aux pétales de cerisier" : un conte aux allures de fable, avec l'amitié contre nature entre un renard, une hermine et une petite fille qui apparait toujours au printemps près d'un cerisier et disparait dès l'automne. Triste et beau, étonnamment réaliste, cette histoire marque par ses leçons didactiques implicites.

- "Au cœur des brasiers" : un conte qui répond à une question qui tient à cœur au monde de la sorcellerie, à savoir pourquoi associons-nous les salamandres au feu ? Il y a quelques surprises qui accrochent le lecteur. Ce que j'ai apprécié dans ce conte c'est que, malgré le format court du genre, les auteurs ont pris la peine de poser un cadre spatio-temporel clair et intéressant.

- "Les larmes de silice" : c'est le seul conte que j'avais déjà lu dans ce recueil, il y a trois ans, et je l'ai redécouvert avec plaisir. En quelques pages, sont créés : un monde de fantasy, un univers religieux, deux légendes très fortes. C'est travaillé, très bien écrit , intéressant tant il y a de l'implicite et des réflexions. La suite se trouve dans le premier volume, "Quintessence hiémale".

- "Le pêcheur d'astéroïde" : j'ai été très contente de lire ce conte puisqu'il fait suite à un autre de "Quintessence hiémale". Quel plaisir d'enfin se rassurer sur le destin de nos deux amoureux, la princesse de l'hiver et le prince de l'été ! (Bon, ils ne se nomment pas comme cela, mais ils apparaissent comme cela dans mon esprit).

En bref, une très agréable lecture, qui m'a passionnée ce matin dans le train !

Ma note :