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[Chapsal, madeleine] Il vint m'ouvrir la porte

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Message par Invité Mar 26 Avr 2011 - 10:22

Il vint m'ouvrir la porte

de Madeleine Chapsal


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Résumé : Arrogante et solitaire, la jeune Mathilde cherche désespérément à se faire aimer. Autour d'elle il y a Paul, lequel en vain l'idolâtre, Guillaume, jeune écrivain en proie au spleen, Hélène, belle femme plus âgée, intellectuelle, et son amant François, haut fonctionnaire. Mathilde sort tour à tour avec chacun d'eux, sans parvenir à en aimer aucun : quelque chose lui manque, mais elle ne sait pas encore quoi... Trente ans plus tard, elle rencontre un homme, Douglas, un architecte de talent pour qui la sexualité est la grande, peut-être la seule affaire de la vie, et qui se plaît à la convaincre, en paroles comme en actes, qu'il en est de même pour tous ! Seule l'hypocrisie générale empêche de l'admettre. Au début de leur liaison, Mathilde est choquée dans la vision qu'elle se fait des rapports amoureux, aussi dans ses convictions, sa morale. Puis elle finit par s'apercevoir que la sincérité et le réalisme - parfois très cru - de son nouvel amant lui ouvre une porte. Sur elle-même et sur ce qui est, en fait, le véritable amour.
Pages : 336
Edition : Fayard
Parution : 2007
Prix : 18,00 € (grand format)

Note des membres:
3,5 Nymphy

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Message par Invité Mar 26 Avr 2011 - 10:26

Dans l'appartement que nous avions loué à Valence, il y avait quelques bouquins dans plusieurs langues, abandonnés là par différents touristes. Un soir que je m'ennuyais, j'ai pris 'Il vint m'ouvrir la porte' de Madeleine Chapsal. Je ne vous cache pas qu'au vu de la quatrième de couverture et du titre, je pensais que j'allais lire un roman à l'eau de rose. Et bien non.

La première partie nous plante le décor. Je ne vais pas en parler longuement pour la simple raison que je l'ai lue en diagonale, parce qu'elle me semblait insipide et pas très intéressante. J'ai peut-être eu tort, me direz-vous, m'enfin, ça n'a pas gâché la suite de l'histoire.

Dans la deuxième partie, Mathilde a rencontré le fameux 'homme de sa vie'. Ce fameux 'lui' qu'on a rêvé, imaginé, fantasmé (si, si :miam: ) pendant des années et qui au lieu d'être celui qui résoud tous nos problèmes en devient la source. rire

Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est l'honnêteté des personnages. L'auteur ne nous décrit pas des héros à qui il va arriver des choses extraordinaires ou des tuiles, non. Elle nous décrit simplement des personnes comme vous et moi à qui il va arriver l'amour et la vie.

Le personnage de Mathilde transpire la sincérité selon moi. Elle est paumée, cherche son chemin, fait ses erreurs et s'en repent. Elle est à la fois fragile et forte, naïve et lucide.

Son Jule, par contre, est un macho en puissance, qui m'a profondément choquée dans sa conception de la femme (ainsi que Mathilde d'ailleurs) mais qui permet au moins de voir la façon dont Mathilde va faire pour qu'il se rende compte du mal qu'il lui fait.

Bref, 347 pages de réflexion (enfin si vous lisez en diagonale la première partie, il ne vous en reste plus que 200) sur l'amour et les relations homme-femme. Par contre, vous êtes prévenues (Oui, oui, je m'adresse aux femmes!), parfois, ça fait vraiment mal...
3,5

Quelques extraits à méditer:

p 275

C'est ce qui nous lie le plus fort à un autre être: la parole, les mots échangés, qui nous transforme phrase après phrase, même si les mots s'effacent, mais pas tous.

p 277

Les objets survivent, aux sentiments, à l'amour, et, ce qui est pire, nous survivent aussi.

p 287

Chacun son jeu. La difficulté, le malheur, c'est qu'on ne connaît pas les règles de l'autre. Ni du sien, d'ailleurs, ce qui fait qu'on avance ses pions à l'aveuglette – jusqu'au mat. Alors on pleure.



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