[Ruellan, André (Kurt Steiner)] les pourvoyeurs
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[Ruellan, André (Kurt Steiner)] les pourvoyeurs
Résumé : Qu'une voix vous réponde au téléphone alors que, chez vous, vous venez de former par erreur votre propre numéro, voilà qui est déjà inquiétant. Surtout si cette voix tient des propos étranges depuis un pays où il ferait toujours nuit. Que la femme que vous avez tuée quinze ans plus tôt réapparaisse, inchangée, voilà qui est encore plus déstabilisant. Que vous la surpreniez en compagnie de vous-même, lorsque vous étiez un adolescent transi d'amour, voilà qui relève du cauchemar éveillé. La réalité s'est-elle détraquée ? Avez-vous basculé dans la folie ? Ce serait un moindre mal. En fait, sans vous en apercevoir, vous avez pénétré dans l'univers terrifiant des Pourvoyeurs...
Éditeur : Denoël poche
Collection : Présence du Fantastique
Date de parution : Janvier 1996
Nombre de pages : 176
Prix : 5,55 €
Extrait :
"Parfois, lourde et d'une noire profondeur, l'inconscience s'emparait soudain de moi au milieu d'une veillée solitaire; et lorsque je m'évadais de cet abîme, c'était pour retrouver la même sensation d'épingles sur la peau, de nerfs tendus comme des cordes de harpes. Et cet amer sentiment de nullité où battent les tambours du suicide.
Durant des heures, je restais soudé à mon fauteuil, comme une figure de cire, et il fallait que Kayyam, mon persan bleu, vînt déchirer autour de moi le silence d'Octobre, pour que la conscience de l'extérieur me revînt. Je m'arrachais alors à cette Sologne intérieure où il pleuvait des oiseaux morts, à ce grand vent du souvenir qui m'emportait à reculons vers un passé définitif."
Éditeur : Denoël poche
Collection : Présence du Fantastique
Date de parution : Janvier 1996
Nombre de pages : 176
Prix : 5,55 €
Extrait :
"Parfois, lourde et d'une noire profondeur, l'inconscience s'emparait soudain de moi au milieu d'une veillée solitaire; et lorsque je m'évadais de cet abîme, c'était pour retrouver la même sensation d'épingles sur la peau, de nerfs tendus comme des cordes de harpes. Et cet amer sentiment de nullité où battent les tambours du suicide.
Durant des heures, je restais soudé à mon fauteuil, comme une figure de cire, et il fallait que Kayyam, mon persan bleu, vînt déchirer autour de moi le silence d'Octobre, pour que la conscience de l'extérieur me revînt. Je m'arrachais alors à cette Sologne intérieure où il pleuvait des oiseaux morts, à ce grand vent du souvenir qui m'emportait à reculons vers un passé définitif."
Tatooa- Bibliovore
- Messages : 8969
Date d'inscription : 28/06/2012
Age : 59
Re: [Ruellan, André (Kurt Steiner)] les pourvoyeurs
L'idée est absolument tordue ! Elle m'a fait irrésistiblement penser à "Inception", sauf que ça ne se passe pas dans les rêves, mais avec la mort...
C'est un univers assez glauque (bien décrit par l'extrait que j'ai mis). L'écriture est poétique, j'aime ce style. Après c'est trop court et peu développé, j'aurais aimé en savoir plus sur les personnages, notamment celui appelé "le patron" et ce multi-univers juste ébauché ! C'est bien mais je suis restée sur ma faim !
Ma note :
C'est un univers assez glauque (bien décrit par l'extrait que j'ai mis). L'écriture est poétique, j'aime ce style. Après c'est trop court et peu développé, j'aurais aimé en savoir plus sur les personnages, notamment celui appelé "le patron" et ce multi-univers juste ébauché ! C'est bien mais je suis restée sur ma faim !
Ma note :
Tatooa- Bibliovore
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