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[Shakespeare, William] Hamlet

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[Shakespeare, William] Hamlet Empty [Shakespeare, William] Hamlet

Message par Invité Sam 22 Mar 2014 - 14:18

Hamlet
William Shakespeare

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Résumé: Le roi du Danemark, père d'Hamlet, est mort récemment. Son frère Claudius l'a remplacé comme roi et, moins de deux mois après, a épousé Gertrude, la veuve de son frère. Le spectre du roi apparaît alors et révèle à son fils qu'il a été assassiné par Claudius. Hamlet doit venger son père et pour mener son projet à bien simule la folie. Mais il semble incapable d'agir, et, devant l'étrangeté de son comportement, l'on en vient à se demander dans quelle mesure il a conservé sa raison. On met cette folie passagère sur le compte de l'amour qu'il porterait à Ophélie, fille de Polonius, chambellan et conseiller du roi. L'étrangeté de son comportement plonge la cour dans la perplexité. Mis en cause à mots couverts par Hamlet, Claudius perçoit le danger et décide de se débarrasser de son fantasque neveu.


Si je me suis plongé les deux derniers mois dans l'univers fascinant et complexe de Shakespeare, c'est parce qu'on m'en a conseillé la lecture suite à Lorenzaccio. J'étais en effet averti que les oeuvres de Shakespeare avaient en majorité inspiré le romantisme ( et donc Lorenzaccio, d'un certain point de vue ) et que Hamlet était celle qui se rapprochait le plus de l'oeuvre de Musset. Par curiosité donc, et aussi parce que j'ai Lorenzaccio au bac (  rire ), j'ai lu cette tragédie d'environ 200 pages.
Et j'en ressors avec un avis quelque peu mitigé. Autant parfois le génie perce de façon extrêmement lumineuse ( je ne peux que citer le trop célèbre "To be or not to be" ), autant certaines scènes sont énigmatiques et presque sans sens. J'étais pourtant mis en garde: cette écriture mystérieuse est la marque de fabrique de Shakespeare et il n'y a pas que Hamlet qui en porte les traces. Néanmoins, j'avais de ce point de vue là préféré Macbeth, dont le but est, s'il est plus sombre, au moins plus clair ( oh le bel oxymore !  rire ). J'ai fini par en déduire que la beauté et le génie de Hamlet résident finalement dans sa complexité, dans sa représentation de l'être humain qui finalement n'a pas de volonté ni de sens logique et est presque impuissant face aux épreuves de la vie et à une sorte de destin qui se confond souvent avec la fatalité. Les monologues sont poignants et grandiloquents, et un peu comme dans Lorenzaccio on en vient à s'identifier au héros, qui pourtant, par son seul objectif de se venger, devrait suffire à nous éloigner. Mais comme je l'avais déjà fait remarqué, la volonté négative a ce charme qui attire les lecteurs et nous plonge dans ce maëlstrom de questions existentielles qu'est Hamlet.
A lire, parce que je connais peu d'oeuvres post-Hamlet qui aient traité des questions non abordées dans cette pièce de Shakespeare. 7,5/10.  3,5

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