[carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Alors ça c'est un bouquin que j'avais loué par curiosité à la bibliothèque et franchement... je l'ai dévoré!
J'ai été accro tout de suite, ça a été un énorme coup de coeur! C'est simple, à la minute où je me suis immergée dans l'histoire il s'est greffé à mes mains . Je n'ai pas encore lu le tome 2 car il n'était pas sorti à l'époque.
Mais c'est vraiment un livre que je conseille à 200%!!!
J'ai été accro tout de suite, ça a été un énorme coup de coeur! C'est simple, à la minute où je me suis immergée dans l'histoire il s'est greffé à mes mains . Je n'ai pas encore lu le tome 2 car il n'était pas sorti à l'époque.
Mais c'est vraiment un livre que je conseille à 200%!!!
Invité- Invité
Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Mon avis :
Quelle surprise que ce livre ! Je ne m’attendais pas du tout à cela, mais franchement, je ne suis pas déçue ! Je vous l’avoue, et non sans honte, je pensais tomber sur une histoire de prostitution ou du moins d’esclavagisme… Alors que ce n’est pas du tout le cas ! Une phrase de la quatrième de couverture aurait tout de même dû me mettre la puce à l’oreille. Je cite : « Une prouesse qui devrait séduire les fans de Terry Goodking, Robin Hobb et George R.R. Martin ». Je n’ai lu qu’une petite préquelle de l’œuvre du premier, donc je ne sais pas trop me prononcer (quoique c’est sans doute dans celle-ci que doit se faire la comparaison du plaisir dans la douleur ), mais je vois très bien le parallélisme entre les formations d’espionnages de Phèdre – l’héroïne de Kushiel – et du jeune assassin royal de Robin Hobb. Toutefois, ces deux aspects (le sexe et l’espionnage) ne constituent que le début du livre. Ce qui fait que c’est surtout au célèbre Trône de fer de G.R.R. Martin, avec son lot de complots, de batailles, d’avidité, et de morts, que j’associerais vraiment ce premier tome de Kushiel. Je n’ose pourtant pas non plus affirmer que cela continuera comme cela pour la suite, parce que, et c’est l’un des nombreux atouts de ce récit, il est impossible de deviner quoi que ce soit à l’avance, tant les rebondissements sont nombreux ! Il m’est d’ailleurs très difficile de vous donner plus d’éléments que ceux déjà dévoilés dans les résumés, car ce serait vous gâcher de nombreuses surprises. Bref, j’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à le lire, et que vous aurez parfois autant le souffle coupé que moi !
Comme je m’interdis de vous parler de l’histoire en profondeur, je vais essayer de décrire un peu les personnages et les décors du récit.
Il y a de nombreux personnages, et c’est vrai que, au début, il est difficile de s’y retrouver. Parfois on entend un nom comme cela de manière anodine, pour comprendre l’importance de l’information cinq cent pages plus loin ! L’auteure nous donne dès la première partie presque toutes les pièces du puzzle (et elle nous le dit clairement en plus, comme Phèdre raconte des évènements passés et sait donc qu’elle aurait dû à tel ou à tel moment mieux comprendre) mais rien n’y fait, on tombe des nues à chaque fois qu’un éclairement apparaît.
Quelques personnages sortent cependant du lot dès le départ, parmi les professeurs, les nobles et les clients de Phèdre, l’héroïne principale. Mais au début, on s’attache surtout, à l’image de Phèdre qui nous sert de narratrice, à ses proches qu’elle aime chacun différemment (à tort ou à raison ?), mais de manière égale. Il y a tout d’abord Hyacinthe, prince des Voyageurs, qui est son meilleur ami (son « petit ami » murmurent même certains) et qui a pour mère une étrange voyante. Puis il y a Delaunay, son maître, et Alcuin, l’autre serviteur de Delaunay. Elle considère Alcuin comme un frère mais ne peut s’empêcher de le jalouser quand il s’agit de leur rivalité pour gagner l’affection de Delaunay. Et enfin, je ne peux m’empêcher de rajouter deux personnes qui vont servir à la protection de cette famille : le brave Guy, que les escapades de Hyacinthe et Phèdre feront tourner en bourrique, et puis Joscelin, un jeune prêtre aux techniques de combats incroyables. Je dois dire que c’est ce dernier personnage qui m’a le plus marquée. Pourtant, c’est peut-être le moins développé : son ordre a fait le serment de « servir et de protéger » et donc est assez limité à la base dans ses choix et ses actions. Mais finalement, c’est cela le plus intriguant : voir comment il va s’adapter – ou pas – à un milieu (et je ne parle pas de classes sociales…) qui n’est pas du tout le sien à la base.
Je disais plus haut que l’espionnage, les complots, l’aventure et la guerre, étaient les réels enjeux du livre, mais il faut savoir que la religion en est le point de départ.
En effet, l’auteure donne un petit ton historique à son roman de fantasy grâce deux détournements de la réalité : celui de la géographie et celui de la religion. Attention, je ne dis pas qu’il y a une quelconque volonté de parodie de se part, mais il faut bien avouer que, à ce stade, on ne peut pas parler de simples clins d’œil.
Avant même le premier chapitre, une carte nous est donnée. Un simple regard suffit pour comprendre : il s’agit en fait de ce qui semble être les contours de l’Europe occidentale, avec juste des noms différents de pays : ainsi, nous avons au centre la Terre d’Ange (la France), au sud-ouest l’Aragonia (l’Espagne), au sud-est les Caerdiccae Unicae (l’Italie, avec toutes ses villes indépendantes comme à la Renaissance), à l’est et au nord-est la Skaldie (disons l’Allemagne et tous les pays plus à l’Est), au nord les Pays Placs (les Pays-Bas) et puis enfin, les deux pays séparés à l’Ouest par la mer : l’Alba (l’Angleterre) et l’Eire (l’Irlande). Je trouve que c’était vraiment une bonne idée de reprendre une géographie déjà bien présente dans l’esprit de tous, cela permet de vraiment bien se situer très facilement. Et je n’ai pas trouvé que c’était une « facilité » de la part de l’auteure, car elle a remodelé à sa sauce les coutumes, de manière à ce qu’il n’y ait aucune attaque envers un peuple (et ses coutumes) qui existe réellement.
De la même manière, Jacqueline Carey reprend les grandes lignes des croyances chrétiennes (la mort de Jésus sur la croix, les juifs chassés de leurs terres, les persécutions romaines et leurs conquêtes, etc.), en modifiant légèrement les noms propres, pour construire une nouvelle religion (le terme « nouvelle » n’est pas très juste… disons une évolution, une suite si vous préférez, de cette religion), celle d’Elua (fils des larmes de Magdelene et du sang de Yeshua) et de ses Compagnons. La Terre d’Ange où Elua s’installa, fut divisée en sept provinces, chacune réservée à l’un de ses compagnons. Par exemple, la province du Camlach est vouée à Camael le guerrier et on y trouve donc les meilleurs combattants. La province du Kushech est vouée à Kushiel, celui qui punit, et cela explique pourquoi Phèdre, touchée par la rare marque de Kushiel, se repent (et éprouve donc du soulagement, voire du plaisir) dans la souffrance physique (mais je vous rassure, le côté masochiste est traité avec beaucoup de classe, on ne tombe jamais dans le vulgaire ). Autre exemple encore, la province de Namarre, du nom de Naamah qui a sauvé tout le monde en « vendant son corps ». C’est pour cela que la prostitution n’a pas du tout la même connotation dans ce livre que dans la réalité. C’est une manière de rendre hommage aux premiers sacrifices de Naamah, et en aucun cas cela ne peut être des actes forcés. On choisit de servir Naamah dans la Cour de Nuit. Phèdre est également une servante de Naamah. Un seul compagnon n’a cependant pas de lieu fixe : Cassiel, le protecteur. Il n'a pas voulu de lieu car il est resté attaché à la religion première - chrétienne - malgré son choix de continuer de protéger Elua. Je parle de lui car c’est à son service qu’est entré Joscelyn, le personnage que j’ai le plus aimé dans ce livre : il est prêtre (avec la chasteté qui va avec), a appris le maniement perfectionné des armes (son ordre assure par exemple la protection royale) mais ne peut tirer l’épée pour tuer. Il peut juste protéger (attaquer est considéré comme un manquement à son serment). J’adore ce paradoxe de protecteur presque inoffensif.
Enfin bref, tout cela pour dire que la religion, ou plus exactement l’histoire religieuse (car on ne verra pas souvent le sol des temples de culte dans ce livre), a permis une mise en contexte originale sur des frontières bien connues.
Il y a peu de surnaturel dans ce premier tome, et je ne pense pas que cela va changer , mais qui sait ? Je dirais qu’il y a juste trois éléments qui placent ce récit dans l’ordre de « l’impossible » de mon point de vue :
- la marque de Kushiel : Phèdre a parfois l’impression de voir apparaître le visage de son grand maître devant ses yeux, mais peut-être hallucine-t-elle ?
- les visions des voyants comme la mère de Hyacinthe. Mais ce qu’elle prédit se réalisera-t-il ?
- la légende du Maître du Détroit. Il est impossible d’aller de Terre d’Ange en Alba (bref, pour parler mieux, de traverser la Manche et toute partie du monde marin qui relie l’Angleterre au continent) car ce colérique maître des eaux (je l’imagine comme une sorte de Poséidon personnellement) fait surgir de telles tempêtes que tous les navires sont coulés. Cependant, à des rares occasions, il semble autoriser le passage : mais que veut-il vraiment ? C’est un des secrets que Delaunay rêverait de découvrir.
Pour terminer cet avis qui, malgré ce que je m’étais promise de ne pas faire , ressemble plus à une description qu’à une opinion, je voudrais souligner l’excellente écriture de Jacqueline Carey. Le récit est à la première personne, ce qui n’est en général pas très bon signe puisqu’il est difficile de rendre poétique les propos d’une personne, mais franchement là, je n’ai rien à dire ! Peut-être est-ce parce que c’est écrit au passé, mais en tout cas, j’ai vraiment énormément apprécié la plume de l’auteure. Elle a réussi à mettre des mots sur des sujets parfois tabous sans jamais sombrer dans le choquant. C’est fluide mais soutenu.
Bref, c’est un très bon livre et je regrette de ne pas pouvoir, à cause de mes études, me précipiter immédiatement sur la suite.
Ma note :
Quelle surprise que ce livre ! Je ne m’attendais pas du tout à cela, mais franchement, je ne suis pas déçue ! Je vous l’avoue, et non sans honte, je pensais tomber sur une histoire de prostitution ou du moins d’esclavagisme… Alors que ce n’est pas du tout le cas ! Une phrase de la quatrième de couverture aurait tout de même dû me mettre la puce à l’oreille. Je cite : « Une prouesse qui devrait séduire les fans de Terry Goodking, Robin Hobb et George R.R. Martin ». Je n’ai lu qu’une petite préquelle de l’œuvre du premier, donc je ne sais pas trop me prononcer (quoique c’est sans doute dans celle-ci que doit se faire la comparaison du plaisir dans la douleur ), mais je vois très bien le parallélisme entre les formations d’espionnages de Phèdre – l’héroïne de Kushiel – et du jeune assassin royal de Robin Hobb. Toutefois, ces deux aspects (le sexe et l’espionnage) ne constituent que le début du livre. Ce qui fait que c’est surtout au célèbre Trône de fer de G.R.R. Martin, avec son lot de complots, de batailles, d’avidité, et de morts, que j’associerais vraiment ce premier tome de Kushiel. Je n’ose pourtant pas non plus affirmer que cela continuera comme cela pour la suite, parce que, et c’est l’un des nombreux atouts de ce récit, il est impossible de deviner quoi que ce soit à l’avance, tant les rebondissements sont nombreux ! Il m’est d’ailleurs très difficile de vous donner plus d’éléments que ceux déjà dévoilés dans les résumés, car ce serait vous gâcher de nombreuses surprises. Bref, j’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à le lire, et que vous aurez parfois autant le souffle coupé que moi !
Comme je m’interdis de vous parler de l’histoire en profondeur, je vais essayer de décrire un peu les personnages et les décors du récit.
Il y a de nombreux personnages, et c’est vrai que, au début, il est difficile de s’y retrouver. Parfois on entend un nom comme cela de manière anodine, pour comprendre l’importance de l’information cinq cent pages plus loin ! L’auteure nous donne dès la première partie presque toutes les pièces du puzzle (et elle nous le dit clairement en plus, comme Phèdre raconte des évènements passés et sait donc qu’elle aurait dû à tel ou à tel moment mieux comprendre) mais rien n’y fait, on tombe des nues à chaque fois qu’un éclairement apparaît.
Quelques personnages sortent cependant du lot dès le départ, parmi les professeurs, les nobles et les clients de Phèdre, l’héroïne principale. Mais au début, on s’attache surtout, à l’image de Phèdre qui nous sert de narratrice, à ses proches qu’elle aime chacun différemment (à tort ou à raison ?), mais de manière égale. Il y a tout d’abord Hyacinthe, prince des Voyageurs, qui est son meilleur ami (son « petit ami » murmurent même certains) et qui a pour mère une étrange voyante. Puis il y a Delaunay, son maître, et Alcuin, l’autre serviteur de Delaunay. Elle considère Alcuin comme un frère mais ne peut s’empêcher de le jalouser quand il s’agit de leur rivalité pour gagner l’affection de Delaunay. Et enfin, je ne peux m’empêcher de rajouter deux personnes qui vont servir à la protection de cette famille : le brave Guy, que les escapades de Hyacinthe et Phèdre feront tourner en bourrique, et puis Joscelin, un jeune prêtre aux techniques de combats incroyables. Je dois dire que c’est ce dernier personnage qui m’a le plus marquée. Pourtant, c’est peut-être le moins développé : son ordre a fait le serment de « servir et de protéger » et donc est assez limité à la base dans ses choix et ses actions. Mais finalement, c’est cela le plus intriguant : voir comment il va s’adapter – ou pas – à un milieu (et je ne parle pas de classes sociales…) qui n’est pas du tout le sien à la base.
Je disais plus haut que l’espionnage, les complots, l’aventure et la guerre, étaient les réels enjeux du livre, mais il faut savoir que la religion en est le point de départ.
En effet, l’auteure donne un petit ton historique à son roman de fantasy grâce deux détournements de la réalité : celui de la géographie et celui de la religion. Attention, je ne dis pas qu’il y a une quelconque volonté de parodie de se part, mais il faut bien avouer que, à ce stade, on ne peut pas parler de simples clins d’œil.
Avant même le premier chapitre, une carte nous est donnée. Un simple regard suffit pour comprendre : il s’agit en fait de ce qui semble être les contours de l’Europe occidentale, avec juste des noms différents de pays : ainsi, nous avons au centre la Terre d’Ange (la France), au sud-ouest l’Aragonia (l’Espagne), au sud-est les Caerdiccae Unicae (l’Italie, avec toutes ses villes indépendantes comme à la Renaissance), à l’est et au nord-est la Skaldie (disons l’Allemagne et tous les pays plus à l’Est), au nord les Pays Placs (les Pays-Bas) et puis enfin, les deux pays séparés à l’Ouest par la mer : l’Alba (l’Angleterre) et l’Eire (l’Irlande). Je trouve que c’était vraiment une bonne idée de reprendre une géographie déjà bien présente dans l’esprit de tous, cela permet de vraiment bien se situer très facilement. Et je n’ai pas trouvé que c’était une « facilité » de la part de l’auteure, car elle a remodelé à sa sauce les coutumes, de manière à ce qu’il n’y ait aucune attaque envers un peuple (et ses coutumes) qui existe réellement.
De la même manière, Jacqueline Carey reprend les grandes lignes des croyances chrétiennes (la mort de Jésus sur la croix, les juifs chassés de leurs terres, les persécutions romaines et leurs conquêtes, etc.), en modifiant légèrement les noms propres, pour construire une nouvelle religion (le terme « nouvelle » n’est pas très juste… disons une évolution, une suite si vous préférez, de cette religion), celle d’Elua (fils des larmes de Magdelene et du sang de Yeshua) et de ses Compagnons. La Terre d’Ange où Elua s’installa, fut divisée en sept provinces, chacune réservée à l’un de ses compagnons. Par exemple, la province du Camlach est vouée à Camael le guerrier et on y trouve donc les meilleurs combattants. La province du Kushech est vouée à Kushiel, celui qui punit, et cela explique pourquoi Phèdre, touchée par la rare marque de Kushiel, se repent (et éprouve donc du soulagement, voire du plaisir) dans la souffrance physique (mais je vous rassure, le côté masochiste est traité avec beaucoup de classe, on ne tombe jamais dans le vulgaire ). Autre exemple encore, la province de Namarre, du nom de Naamah qui a sauvé tout le monde en « vendant son corps ». C’est pour cela que la prostitution n’a pas du tout la même connotation dans ce livre que dans la réalité. C’est une manière de rendre hommage aux premiers sacrifices de Naamah, et en aucun cas cela ne peut être des actes forcés. On choisit de servir Naamah dans la Cour de Nuit. Phèdre est également une servante de Naamah. Un seul compagnon n’a cependant pas de lieu fixe : Cassiel, le protecteur. Il n'a pas voulu de lieu car il est resté attaché à la religion première - chrétienne - malgré son choix de continuer de protéger Elua. Je parle de lui car c’est à son service qu’est entré Joscelyn, le personnage que j’ai le plus aimé dans ce livre : il est prêtre (avec la chasteté qui va avec), a appris le maniement perfectionné des armes (son ordre assure par exemple la protection royale) mais ne peut tirer l’épée pour tuer. Il peut juste protéger (attaquer est considéré comme un manquement à son serment). J’adore ce paradoxe de protecteur presque inoffensif.
Enfin bref, tout cela pour dire que la religion, ou plus exactement l’histoire religieuse (car on ne verra pas souvent le sol des temples de culte dans ce livre), a permis une mise en contexte originale sur des frontières bien connues.
Il y a peu de surnaturel dans ce premier tome, et je ne pense pas que cela va changer , mais qui sait ? Je dirais qu’il y a juste trois éléments qui placent ce récit dans l’ordre de « l’impossible » de mon point de vue :
- la marque de Kushiel : Phèdre a parfois l’impression de voir apparaître le visage de son grand maître devant ses yeux, mais peut-être hallucine-t-elle ?
- les visions des voyants comme la mère de Hyacinthe. Mais ce qu’elle prédit se réalisera-t-il ?
- la légende du Maître du Détroit. Il est impossible d’aller de Terre d’Ange en Alba (bref, pour parler mieux, de traverser la Manche et toute partie du monde marin qui relie l’Angleterre au continent) car ce colérique maître des eaux (je l’imagine comme une sorte de Poséidon personnellement) fait surgir de telles tempêtes que tous les navires sont coulés. Cependant, à des rares occasions, il semble autoriser le passage : mais que veut-il vraiment ? C’est un des secrets que Delaunay rêverait de découvrir.
Pour terminer cet avis qui, malgré ce que je m’étais promise de ne pas faire , ressemble plus à une description qu’à une opinion, je voudrais souligner l’excellente écriture de Jacqueline Carey. Le récit est à la première personne, ce qui n’est en général pas très bon signe puisqu’il est difficile de rendre poétique les propos d’une personne, mais franchement là, je n’ai rien à dire ! Peut-être est-ce parce que c’est écrit au passé, mais en tout cas, j’ai vraiment énormément apprécié la plume de l’auteure. Elle a réussi à mettre des mots sur des sujets parfois tabous sans jamais sombrer dans le choquant. C’est fluide mais soutenu.
Bref, c’est un très bon livre et je regrette de ne pas pouvoir, à cause de mes études, me précipiter immédiatement sur la suite.
Ma note :
(Modo : mise à jour des notes)
Dernière édition par Line le Jeu 19 Juil 2012 - 0:24, édité 1 fois
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
vous m'avez donné envie de le lire *.*
mais c'est quoi ca : 30 euro !
internet... mon ami... trouve moi un tome pas cher en occasion... je viens dans trouver un mais la couverture n'est pas la même. Ca change le contenu ?
mais c'est quoi ca : 30 euro !
internet... mon ami... trouve moi un tome pas cher en occasion... je viens dans trouver un mais la couverture n'est pas la même. Ca change le contenu ?
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
La réédition est à 25 euros (la couverture est dans le second post de ce sujet si tu veux vérifier).
J'ai mis du temps à me décider à l'acheter, mais il mérite son prix au niveau contenu (mais ça, ça n'engage que moi, les goûts et les couleurs comme on dit...) mais surtout au niveau du format : il fait presque 800 pages, et c'est écrit assez petit (rien à voir avec la police des grands formats jeunesse par exemple). Je n'ai pas d'autres grands formats Bragelonne avec moi pour comparer, donc je ne saurais pas dire si c'est raisonnable pour cet éditeur.
J'ai mis du temps à me décider à l'acheter, mais il mérite son prix au niveau contenu (mais ça, ça n'engage que moi, les goûts et les couleurs comme on dit...) mais surtout au niveau du format : il fait presque 800 pages, et c'est écrit assez petit (rien à voir avec la police des grands formats jeunesse par exemple). Je n'ai pas d'autres grands formats Bragelonne avec moi pour comparer, donc je ne saurais pas dire si c'est raisonnable pour cet éditeur.
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
j'avais sauté le 2ème post x)
dans ce cas je me le prendrais peut être (je l'ai trouvé à 16 euro ce qui ne le fait pas très cher mais encore un peu trop par apport à la longueur de ma PAL actuelle)
dans ce cas je me le prendrais peut être (je l'ai trouvé à 16 euro ce qui ne le fait pas très cher mais encore un peu trop par apport à la longueur de ma PAL actuelle)
Invité- Invité
Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Ravie de voir que les aventures de Phèdre t'ont plues, Line
Invité- Invité
Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Line !
Bah du coup, va falloir me remettre en question à propos de ce livre. Il est vrai que la couverture m'avait fait croire à une histoire d'esclavage, de prostitution et d'assassins mais maintenant que je connais un peu mieux l'histoire, ça me tente plus
Je ne savais par contre pas du tout qu'il y avait pas mal de lien avec notre Terre (religion, géographie). Je n'ai pas de réel opinion sur ce sujet, j'ai lu un livre du même genre que j'ai beaucoup aimé et ne m'a pas dérangé (Le Clan des Otori)... c'est juste que je trouve assez rare ce point. A mon avis, si l'auteur ne gère pas bien cet élément, ça peut devenir assez nul. A voir !
Bah du coup, va falloir me remettre en question à propos de ce livre. Il est vrai que la couverture m'avait fait croire à une histoire d'esclavage, de prostitution et d'assassins mais maintenant que je connais un peu mieux l'histoire, ça me tente plus
Je ne savais par contre pas du tout qu'il y avait pas mal de lien avec notre Terre (religion, géographie). Je n'ai pas de réel opinion sur ce sujet, j'ai lu un livre du même genre que j'ai beaucoup aimé et ne m'a pas dérangé (Le Clan des Otori)... c'est juste que je trouve assez rare ce point. A mon avis, si l'auteur ne gère pas bien cet élément, ça peut devenir assez nul. A voir !
Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
@ Kitty : Oui beaucoup !
@ yao : Je pense que tu aimerais : c'est suffisamment proche du Trône de fer au niveau politique et complots pour t'attirer, et suffisamment différent pour que tu y trouves de l'originalité. Il faut bien sûr aller au-delà de la première partie du livre, mais bon, il faut bien mettre en place le truc.
Au niveau de la géographie, franchement, il faut le prendre pour ce que c'est : une aide à la visualisation. Et puis je trouve ça normal qu'en reprenant une base religieuse réelle, on reprenne aussi des terres connues. Mais encore une fois, les noms sont changés et les peuples eux même ont des coutumes différentes (cela passe aussi par leur apparence physique : les habitants de Terre d'Ange sont très beaux, certains d'Alba ont tellement de tatouages bleus que je cherchais Gargamel; et puis la couronne d'Alba se transmet toujours au neveu royal - par sa mère la soeur du roi - pour éviter d'avoir un jour un bâtard sur le trône, etc.).
Autre chose que j'ai oublié dans mon avis : l'auteure a enlevé un tabou important pour les récits de cette époque : l'homosexualité. Outre la prostitution qui n'est plus condamnable (bon ok, certains nobles regardent quand même de haut certaines - je cite - "catins" qui ne savent pas "où se trouve leur place", mais le côté religieux rend honorable cette fonction), un(e) client(e) pourra sans honte choisir de passer la nuit avec un homme ou une femme. Pour le mariage par contre, je ne pense pas... comme il faut des héritiers.
@ yao : Je pense que tu aimerais : c'est suffisamment proche du Trône de fer au niveau politique et complots pour t'attirer, et suffisamment différent pour que tu y trouves de l'originalité. Il faut bien sûr aller au-delà de la première partie du livre, mais bon, il faut bien mettre en place le truc.
Au niveau de la géographie, franchement, il faut le prendre pour ce que c'est : une aide à la visualisation. Et puis je trouve ça normal qu'en reprenant une base religieuse réelle, on reprenne aussi des terres connues. Mais encore une fois, les noms sont changés et les peuples eux même ont des coutumes différentes (cela passe aussi par leur apparence physique : les habitants de Terre d'Ange sont très beaux, certains d'Alba ont tellement de tatouages bleus que je cherchais Gargamel; et puis la couronne d'Alba se transmet toujours au neveu royal - par sa mère la soeur du roi - pour éviter d'avoir un jour un bâtard sur le trône, etc.).
Autre chose que j'ai oublié dans mon avis : l'auteure a enlevé un tabou important pour les récits de cette époque : l'homosexualité. Outre la prostitution qui n'est plus condamnable (bon ok, certains nobles regardent quand même de haut certaines - je cite - "catins" qui ne savent pas "où se trouve leur place", mais le côté religieux rend honorable cette fonction), un(e) client(e) pourra sans honte choisir de passer la nuit avec un homme ou une femme. Pour le mariage par contre, je ne pense pas... comme il faut des héritiers.
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Rah Line tu m'as donné envie de lire ce livre ! Mon porte-monnaie ne va pas apprécier...
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Super avis Line .
Tu me donnes encore plus envie de le lire .
Tu me donnes encore plus envie de le lire .
Sophie- Bibliovore
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Franchement, quand je vois que le prix en grand format pour le tome VO est équivalent à 11€ et quelques, et que la trilogie Kushiel en version poche (VO toujours) est moins chère qu'un seul tome en VF, cela me donne envie de les lire en VO.
Moi qui pensait améliorer mon anglais en lisant des livres en langue étrangère je crois que je vais avoir une petite liste si les différences de prix sont si énormes.
Je sais bien que la VF est la meilleure option si l'on peine dans la langue originale du livre mais j'ai découvert cette différence de prix cet après-midi et j'ai juste halluciné. Les éditeurs français croient qu'on a des porte-monnaies extensibles...
Moi qui pensait améliorer mon anglais en lisant des livres en langue étrangère je crois que je vais avoir une petite liste si les différences de prix sont si énormes.
Je sais bien que la VF est la meilleure option si l'on peine dans la langue originale du livre mais j'ai découvert cette différence de prix cet après-midi et j'ai juste halluciné. Les éditeurs français croient qu'on a des porte-monnaies extensibles...
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Ce livre est un vrai bijou ! Chaque fois que je l'ouvre, la lecture n'en est que plus captivante .
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Han! Mais arrêtez!!!!! Je dois commencer des sagas de ma PAL et celle là me pend au nez! Et puis je connais tes gouts Legolas! z'êtes pas sympas!
- Spoiler:
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Ça y est je suis démasquée !Drean a écrit:Et puis je connais tes gouts Legolas!
Drean a écrit:z'êtes pas sympas!
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
je l'ai commencé et pour le moment j'adore *.*
c'est un vrai coup de coeur (j'ai lu 1/4)
c'est un vrai coup de coeur (j'ai lu 1/4)
Invité- Invité
Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
C'est super que cela vous plaise tant !
Moi j'ai commencé le tome 2 et les parallélismes avec notre monde et notre Histoire sont de plus en plus nombreux et intéressants. Je ne regrette pas du tout de m'être lancée dans cette saga ! Elle est vraiment riche en idées et réflexions.
Moi j'ai commencé le tome 2 et les parallélismes avec notre monde et notre Histoire sont de plus en plus nombreux et intéressants. Je ne regrette pas du tout de m'être lancée dans cette saga ! Elle est vraiment riche en idées et réflexions.
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Wow je suis hyper contente. J'ai lu tout Kushiel et Tout Imriel et c'est ma saga fétiche j'ai adoré. Quand je pense a cette série mon coeur se serre car c'est terminé...
je viens de voir que j'ai meme pas noté ou commenté cette série...en attendant le commentaire, voici ma note: X 10 :<3:
je viens de voir que j'ai meme pas noté ou commenté cette série...en attendant le commentaire, voici ma note: X 10 :<3:
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Entre Zyah, Line et Legolas , je sens que je vais déjà faire une entorse à ma non-augmentation de PAL , tant pis!!!!
Drean- Modo/Émissaire de l'admin
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Drean a écrit:Entre Zyah, Line et Legolas , je sens que je vais déjà faire une entorse à ma non-augmentation de PAL , tant pis!!!!
Ça vaut le coup !
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Mon avis
Ce premier tome est un fabuleux voyage sans fin [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]. Cette lecture donne l'impression de connaître son univers depuis une bonne décennie. Il comporte presque 800 pages et pas une seule fois je n'ai pu douter de sa richesse. L'histoire nous tiens délibérément dans un monde en constante évolution. Il n'y a pas un instant où je me suis ennuyée. Les pages coulent tout simplement dans un torrent haut en couleurs [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]. Pour un livre de fantasy, la magie s'exprime d'une subtilité rare, par brides de petits évènement (la voix de Kushiel ou encore le maître du détroit).
L'héroïne de Kushiel parvient à s'élever elle-même, malgré sa condition de servante de Namaah [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]. Les fables du panthéon semblent la suivre dans Terre-D'Ange et au-delà avec une comparaison déroutante. L'intelligence de Delaunay semble alors être un miracle ou plutôt un héritage très précieux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]. Alcuin, qui agit comme un frère, a l'art de calmer la jalousie implacable de Phèdre. Joscelin reste toujours le plus fidèle compagnon. D'ailleurs sa relation avec Phèdre est un brouillard insaisissable. Ami, amant, frère cassilin, compagnon ? Tout ça est nébuleux, mais en un sens, je crois que l'auteure nous garde cela pour la suite. Hyacinthe [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image], l'éternel prince des voyageurs donne une raison à Phèdre de percer les mystères yeshuites. La politique de Terre-D'Ange est établie avec brio. Cette toile de nobles dont la complexité prend un jour tout son sens et nous plonge rapidement dans une bataille sans merci. Phèdre, qui est au cœur de tous ces évènements importants, nous raconte comment elle s'est jetée dans la gueule du loup à plusieurs reprises. La bonté ou la cruauté des personnages qui l'environnent sont toujours décris avec une horde d'émotions des plus touchantes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image].
Un énorme coup de coeur qui vaut facilement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image].
Ce premier tome est un fabuleux voyage sans fin [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]. Cette lecture donne l'impression de connaître son univers depuis une bonne décennie. Il comporte presque 800 pages et pas une seule fois je n'ai pu douter de sa richesse. L'histoire nous tiens délibérément dans un monde en constante évolution. Il n'y a pas un instant où je me suis ennuyée. Les pages coulent tout simplement dans un torrent haut en couleurs [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]. Pour un livre de fantasy, la magie s'exprime d'une subtilité rare, par brides de petits évènement (la voix de Kushiel ou encore le maître du détroit).
L'héroïne de Kushiel parvient à s'élever elle-même, malgré sa condition de servante de Namaah [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]. Les fables du panthéon semblent la suivre dans Terre-D'Ange et au-delà avec une comparaison déroutante. L'intelligence de Delaunay semble alors être un miracle ou plutôt un héritage très précieux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]. Alcuin, qui agit comme un frère, a l'art de calmer la jalousie implacable de Phèdre. Joscelin reste toujours le plus fidèle compagnon. D'ailleurs sa relation avec Phèdre est un brouillard insaisissable. Ami, amant, frère cassilin, compagnon ? Tout ça est nébuleux, mais en un sens, je crois que l'auteure nous garde cela pour la suite. Hyacinthe [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image], l'éternel prince des voyageurs donne une raison à Phèdre de percer les mystères yeshuites. La politique de Terre-D'Ange est établie avec brio. Cette toile de nobles dont la complexité prend un jour tout son sens et nous plonge rapidement dans une bataille sans merci. Phèdre, qui est au cœur de tous ces évènements importants, nous raconte comment elle s'est jetée dans la gueule du loup à plusieurs reprises. La bonté ou la cruauté des personnages qui l'environnent sont toujours décris avec une horde d'émotions des plus touchantes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image].
- Spoiler:
Un énorme coup de coeur qui vaut facilement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image].
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Si j'ai l'occasion de le trouver dans une bibliothèque, je le prendrai
Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Bon alors je ne suis pas très loin, j'ai terminé le quatrième chapitre. J'avance donc lentement mais sûrement, cela étant dû au fait de le lire en VO.
Il est difficile de juger un style dans une langue étrangère, en tout cas, pour ma part je n'ai lu que peu de livres en VO donc je n'ai pas encore la capacité d'analyser un style en anglais.
Cependant, je peux tout de même remarquer des éléments apparents, notamment le choix des comparaisons, des métaphores et surtout le choix de vocabulaire. Souvent lorsque je cherche la signification d'un mot, je vois la mention "Archaïc" à côté ce qui indique un niveau littéraire du texte. Et même sans que le vocabulaire soit ancien, ne serait-ce que voir des descriptions avec des termes recherchés montre bien que l'auteur soigne son texte.
Côté histoire pour le moment cela me plaît bien. Le récit à la première personne est bien manié et j'aime suivre l'histoire de ce personnage. Bref, tout cela pour dire que je suis bien contente d'avoir sauté le pas et de lire cette saga !
Il est difficile de juger un style dans une langue étrangère, en tout cas, pour ma part je n'ai lu que peu de livres en VO donc je n'ai pas encore la capacité d'analyser un style en anglais.
Cependant, je peux tout de même remarquer des éléments apparents, notamment le choix des comparaisons, des métaphores et surtout le choix de vocabulaire. Souvent lorsque je cherche la signification d'un mot, je vois la mention "Archaïc" à côté ce qui indique un niveau littéraire du texte. Et même sans que le vocabulaire soit ancien, ne serait-ce que voir des descriptions avec des termes recherchés montre bien que l'auteur soigne son texte.
Côté histoire pour le moment cela me plaît bien. Le récit à la première personne est bien manié et j'aime suivre l'histoire de ce personnage. Bref, tout cela pour dire que je suis bien contente d'avoir sauté le pas et de lire cette saga !
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Je viens d'apprendre à l'instant que ma fille a le premier tome. Je ne le savais pas, c'est sa grand-mère qui lui a acheté l'an dernier... . Hop, dans ma PAL !
Tatooa- Bibliovore
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Je poursuis lentement mais sûrement ma lecture. Je peine à lire en ce moment ce qui explique ma lenteur d'escargot, mais hier j'ai réussi à relire quelques chapitres et parmi eux, une phrase m'a fait grandement sourire :
- Spoiler:
- "Will you teach me to play the game of thrones ? I think not, Delaunay."
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Ah ! Et bien je pense te rejoindre très prochainement Kraken, maintenant que j'ai les trois tomes
Et peut-être commencer mon défi du mois de décembre du coup...
Et peut-être commencer mon défi du mois de décembre du coup...
Drean- Modo/Émissaire de l'admin
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Tu n'auras pas trop de mal à me rattraper je pense. J'en suis au chapitre 31 seulement. ^^'
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Je dois juste finir "Pure" et La conjuration primitive et je me lance. :P
Drean- Modo/Émissaire de l'admin
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Ahhh Kushiel <3 L'un de mes derniers gros pavé que j'ai adoré !
Ma rencontre avec ce livre s'est faite un peu par hasard. Tout en ayant encore un retard monstre dans mes manuscrits, je surfais néanmoins avec une totale insouciance sur un site marchand ( pour ne pas le citer amazon ) quand ce petit coquin m'a mis une pub pour ce livre. J'ai cliqué, j'ai lu, j'ai aimé et surtout je l'ai trouvé en occasion autre part. Bonne affaire, j'ai eu le droit à l'ancienne édition bragelonne de ce livre qui est tout simplement magnifique. Au-delà de l'histoire, c'est un objet-livre superbe. Couverture simili cuir, la fétichiste que je suis était R.A.V.I.E !
Bref, venons-en à l'histoire en elle-même. Pour avoir lu les réactions d'autres lecteurs, je sais que l'histoire de La Marque plait ou ne plait pas. Il y a peu de demi-mesure. Pour ma part j'ai totalement adhéré à l'univers ainsi qu'aux aventures de Phèdre. Si vous souhaitez vous lancer dans la lecture de ce beau bébé de 800p tout de même, je ne saurais que vous conseiller de mettre de côté vos certitudes et votre manière de voir les choses. L'auteur nous transporte dans un monde où les valeurs morales même ne sont pas les même que les nôtres.
Phèdre est une enfant vendue par sa mère à un maison de plaisir où elle va apprendre son futur rôle… Marquée par le signe de Kushiel, elle est aussi l'une de ses femmes que le plaisir vient cueillir dans la souffrance. C'est Anafiel Delauney, un noble qui prendra conscience de sa valeur et décidera de l'acheter, la prenant alors sous sa protection et en sa maison. L'épopée de la fillette commence alors, l'amenant à devenir femme et apprendre sous le contrôle de son mentor à observer, déduire, espionner… Quand elle découvre que Terre d'Ange, sa patrie est en danger, elle entrera alors dans une course contre la montre, les envahisseur et les traitres pour le sauver. Ceci n'est vraiment qu'un résumé très incomplet du début du livre, je ne saurais vous donner tous les détails des rencontres que la jeune femme fera et qui devront avoir de l'importance au fur et à mesure du récit.
Cette héroïne est l'une des rares à ne pas m'avoir fait lever les yeux au ciel par l'une ou l'autre de ses réactions : elle est entière, avec ses doutes, ses actes. J'ai vraiment adoré ce personnage de femme forte, capable de se relever de n'importe quelle trahison. Mention spéciale aussi pour mon personnage masculin préféré dans cet opus, j'ai nommé Joscelin. Je n'en dis pas plus à part : "OH OUI!". Il n'est pas chaud comme la braise, pas plus que vraiment entreprenant ( pas du tout même ) mais il est superbement touchant.
La plume de l'auteur est parfaite dans ce type de livre lourd en terme de description et de conflits politiques. Je regrette néanmoins les 200 premières pages qui rebuteront les lecteurs : l'auteur a sacrifié un peu du dynamisme du livre pour faire une description de l'univers complexes dans lequel évolue les personnages. J'ai noté aussi la douceur de l'auteur concernant les scènes sexuelles qui auraient pu parsemer le livre : ce n'est pas le cas, tout est à peine suggéré, laissant le lecteur dans une confortable ignorance ( rappelons que Phèdre est une prostituée appréciant la douleur dans le plaisir… ).
En bref, j'ai adoré sauf...
Et bien sur : ( le 0.5 en moins juste pour le début un peu long )
Ma rencontre avec ce livre s'est faite un peu par hasard. Tout en ayant encore un retard monstre dans mes manuscrits, je surfais néanmoins avec une totale insouciance sur un site marchand ( pour ne pas le citer amazon ) quand ce petit coquin m'a mis une pub pour ce livre. J'ai cliqué, j'ai lu, j'ai aimé et surtout je l'ai trouvé en occasion autre part. Bonne affaire, j'ai eu le droit à l'ancienne édition bragelonne de ce livre qui est tout simplement magnifique. Au-delà de l'histoire, c'est un objet-livre superbe. Couverture simili cuir, la fétichiste que je suis était R.A.V.I.E !
Bref, venons-en à l'histoire en elle-même. Pour avoir lu les réactions d'autres lecteurs, je sais que l'histoire de La Marque plait ou ne plait pas. Il y a peu de demi-mesure. Pour ma part j'ai totalement adhéré à l'univers ainsi qu'aux aventures de Phèdre. Si vous souhaitez vous lancer dans la lecture de ce beau bébé de 800p tout de même, je ne saurais que vous conseiller de mettre de côté vos certitudes et votre manière de voir les choses. L'auteur nous transporte dans un monde où les valeurs morales même ne sont pas les même que les nôtres.
Phèdre est une enfant vendue par sa mère à un maison de plaisir où elle va apprendre son futur rôle… Marquée par le signe de Kushiel, elle est aussi l'une de ses femmes que le plaisir vient cueillir dans la souffrance. C'est Anafiel Delauney, un noble qui prendra conscience de sa valeur et décidera de l'acheter, la prenant alors sous sa protection et en sa maison. L'épopée de la fillette commence alors, l'amenant à devenir femme et apprendre sous le contrôle de son mentor à observer, déduire, espionner… Quand elle découvre que Terre d'Ange, sa patrie est en danger, elle entrera alors dans une course contre la montre, les envahisseur et les traitres pour le sauver. Ceci n'est vraiment qu'un résumé très incomplet du début du livre, je ne saurais vous donner tous les détails des rencontres que la jeune femme fera et qui devront avoir de l'importance au fur et à mesure du récit.
Cette héroïne est l'une des rares à ne pas m'avoir fait lever les yeux au ciel par l'une ou l'autre de ses réactions : elle est entière, avec ses doutes, ses actes. J'ai vraiment adoré ce personnage de femme forte, capable de se relever de n'importe quelle trahison. Mention spéciale aussi pour mon personnage masculin préféré dans cet opus, j'ai nommé Joscelin. Je n'en dis pas plus à part : "OH OUI!". Il n'est pas chaud comme la braise, pas plus que vraiment entreprenant ( pas du tout même ) mais il est superbement touchant.
La plume de l'auteur est parfaite dans ce type de livre lourd en terme de description et de conflits politiques. Je regrette néanmoins les 200 premières pages qui rebuteront les lecteurs : l'auteur a sacrifié un peu du dynamisme du livre pour faire une description de l'univers complexes dans lequel évolue les personnages. J'ai noté aussi la douceur de l'auteur concernant les scènes sexuelles qui auraient pu parsemer le livre : ce n'est pas le cas, tout est à peine suggéré, laissant le lecteur dans une confortable ignorance ( rappelons que Phèdre est une prostituée appréciant la douleur dans le plaisir… ).
En bref, j'ai adoré sauf...
- Spoiler:
- Pourquoi Delaunay et Alcuin
Et bien sur : ( le 0.5 en moins juste pour le début un peu long )
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Re: [carey, jacqueline] kushiel - tome 1 : la marque
Superbe avis Padidu (et bienvenue au passage :D ) !
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