Dans un livre, qand les méchants gagnent à la fin, vous aimez ?

Dans un livre, qand les méchants gagnent à la fin, vous aimez ?

Je rêve tout les jours de ce genre de livres! Ça serait vraiment super!

J'ai l'impression d'en avoir déjà lu mais je suis incapable de me souvenir d'un titre

Et bien je n'arrive pas à me souvenir d'en avoir déjà lus...

Ben pareil je crois pas en avoir déjà lut

Pareil que vous. Je ne me souviens pas en avoir déjà lu où le méchant gagnait...

Par contre des histoires qui se finissent mal, oui, en livre ou en film, et j'aime beaucoup!

Rien que pour l'idée, j'ai mis non! Ok, je suis dans ma période "vivre au pays des Bisounours" donc je ne suis pas sûre que mon vote soit objectif

Sinon, j'ai aucun titre en tête... Peut-être dans les horreurs ou policiers????

Je n'ai jamais lut ce genre de livre, mais c'est vrai qu'on pourrait laisser les méchants gagner pour une fois. Les pauvres, ils en prennent toujours plein la gueule. Et faut bien qu'un héros ou deux clamse en étant torturé par le-dis méchant.

Je crois que ça arrive lorsque le protagoniste est lui-même le méchant. Exemple en SF: dans "Starship Troopers" (Etoiles, garde à vous!) le livre s'achève alors que les humains sont en passe de gagner leurs guerres contre toutes les autres races extra-terrestres, mais si on prend un peu de recul, l'état militaire proche du fascisme des terriens et leurs volonté d'éradiquer toutes autres races les font passer pour la pire espèce de l'Univers.
Exemple en fantasy: "La Compagnie Noire" un peu contrainte, celle-ci entre au service de rois-sorciers dont on s'aperçoit assez rapidement que l'ambition est la soumission des tous les peuples environnant, et la nécessité de survivre (avoir un employeur et un salaire) et celle d'honorer leurs engagement étouffe (un peu) leurs esprit critique.

Bah ça finit pas "mal", la première trilogie en tous les cas. Et dans la compagnie noire, tout est tellement relatif (et surtout le mal) qu'on s'y perd un peu. Mais c'est ça qu'est bon !

Oui ! Il en faudrait plus souvent ! J'ai un vague souvenir d'un nouvelle à chute, ça devait être un "chair de poule", qui finissait mal, et j'avais trouvé ça très original (sachant que je suis de la génération Disney, j'étais plutôt formatée pour les fins heureuses ).
Bien sûr que si vous en avez déjà lu : Le petit chaperon rouge (la version de Perrault), la petite sirène.

Ah oui ! L'horreur est un genre où les méchants ont tendance à gagner à la fin, histoire de tétaniser le lecteur jusqu'au bout ( et de pouvoir écrire une suite en cas de succès )
Exemple: Ring (ou Ringu) de Koji Suzuki
( Je mets le reste en spoiler mais peut-être qu'il faudrait faire pareil pour un partie du topic )

Spoiler:

Non pas du tout !

Sans aller jusqu'à dire que j'aime, si c'est logique et que ça contribue à une certaine ambiance, ça me va.

Ceci étant, et c'est peut-être pour cela que pas mal de gens ont répondu qu'ils ne se souvenaient pas d'avoir lu ça, ce genre de fin se retrouve beaucoup plus souvent dans des nouvelles que dans des romans.
(lisez des nouvelles, c'est bien !)

pour moi, si le méchant gagne à la fin, c'est que c'était le gentil Enfin, même s'il n'est pas sympa de caractère... bon, je me comprends

Sinon je n'ai pas d'exemple en tête d'une telle fin, mais je pense que soit j'aurai une impression de tragédie grecque, soit j'aurais l'impression que ce n'est pas fini...

Disons qu'une histoire où le gentil gagne tout le temps a quelque chose de "twilightesque", c'est-à-dire de niais et de prévisible. Je prends deux exemples:
- Les Chevaliers d'Emeraude, pour ce que j'en ai lu, met en scène un ordre de Chevalerie aux membres dénués de défauts, seulement guidés par l'honneur et ne mentant jamais. JAMAIS. Ce trait de caractère a tendance à alourdir le récit, et parfois même à contrarier le réalisme de l'intrigue: personne n'est parfait.

Spoiler:

- L'Aîné de Christopher Paolini, lui,

Spoiler:

Ceci s'explique par la fascination qu'exerce le mal sur notre esprit: en réaliste, personne n'ira porter à concrétisation les sombres desseins parfois imaginés par les méchants, et on est plus tenté de suivre l'ordre normal des choses, à savoir les règles de la société, de notre éducation et de notre savoir-vivre. Lorsqu'on lit, c'est notre imaginaire subconscient qui prend le contrôle: voyant ce méchant manigancer de terribles plans, nous nous intéressons davantage à lui, car il représente inhabituel qui attire notre curiosité, et haut en couleur par rapport au bien souvent représenté par une fanfreluche chevalière débordant d'honneur, vertu, etc...

Edit modo : ajout de la balise spoiler

Curseth a écrit:Disons qu'une histoire où le gentil gagne tout le temps

je crois que la question parle spécifiquement de la fin.

Enfin, j'ai interprété "la fin d'un cycle", mais c'était peut-être "la fin d'un tome" ??

En fait je viens de me souvenir que j'en ai lus ! Les Karine Giebel notamment. Et quand les méchants sont des vrais méchants (surtout des riches, politocards et pourris), je déteste quand ils gagnent à la fin, mon sens de la justice en est tout tourneboulé, du coup j'avais totalement occulté ces bouquins...