La rédemption du méchant, c'est quelque chose que vous aimez ou que vous détestez ?

La rédemption du méchant, c'est quelque chose que vous aimez ou que vous détestez ?

Comme absolument tout : cela dépend de la manière dont c'est amené et fait ^^

Moi j'aime bien, quand le méchant a aussi de bons côtés. Ce qui m'énerve à l’inverse, ce sont les bouquin où la dichotomie bien / mal est trop marquée... Mais bon, Ayala a raison, c'est comme tout, ça dépend comment c'est amené ;)

Tout dépend de la façon dont c'est écrit, il ne faut pas que ce soit trop facile non plus!

Je dois avouer que c'est un truc avec lequel j'ai beaucoup de mal, sauf cas très particuliers. 80% du temps je trouve que le passage de la rédemption est culcul au possible, et puis, j'ai du mal à comprendre pourquoi les "gentils" accepteraient un "méchant" ou un traitre dans leurs rangs. Je suis surement très catégorique, mais c'est vrai que j'aime bien que les méchants restent méchants.

C'est quelque chose que je peux concevoir mais à petite dose.
Le concept manichéen me rebute légèrement. Si le méchant change en fonction d'uns situation, prise de conscience,  ou autre pourquoi pas, mais si son caractère et comportement change du tout au tout et qu'il n'y a plus la moindre parcelle d'ombre en lui, suite à ça, là ça risque fort de m'agacer. J'aime les personnages torturés qui possèdent du mordant, un savant mélange des deux, ni bon ni mauvais !

Dans un cadre bisounoursien comme les Chevaliers d'Emeraude, je m'ennuie à mourir lorsqu'est décrit le caractère gentil, sympathique et extraordinairement ordinaire et sans intérêt des "gentils" ( qu'est-ce que je n'aime pas ce mot ). Ca prouve que ces personnages ne sont pas fouillés, ne sont pas approfondis. En d'autres termes, ces personnages peuvent être rendus secondaires, voire tertiaires, mais pas occuper 80% du roman. Dans ces cas-là, je me rabats alors sur les méchants ( oui, oui, lors d'une guerre écrite personne ne peut être impartial  ).
J'en viens enfin à la question: la rédemption du méchant. Elle prouve deux choses: que ce méchant en question est puissant puisqu'il revient des affres profondes de l'oubli de la mort pleine de microbes, et que l'histoire va avancer: les "gentils" ( grrrrr ) vont devoir trouver une façon d'éradiquer vraiment la menace. A condition que tout ça soit bien amené, je crois que c'est l'une des meilleures manières de garder le contact: un contact qui survient seulement quand il y a de l'action, donc quand il se passe quelque chose, donc quand il y a deux antagonismes qui s'affrontent, donc un méchant qui revit est plus diabolique et ajoute du piment à l'histoire.
Attention quand même au diablotin qui sort sans cesse de sa boîte: ça surprend au début, puis on s'en lasse vite.

J'aime, car cela montre une évolution chez le personnage, ce qui ne peut être que bien, même si c'est vrai que ce n'est pas toujours bien fait. Je peux aussi aimer le phénomène inverse, soit dit en passant. Ce qui m'importe, c'est que le personnage évolue.

J'apprécie si c'est bien fait, mais la plupart du temps, ça ne passe pas... Je dois dire qu'ils sont assez rares, les livres que j'ai lus où il y a rédemption du méchant... Les livres que je préfère sont plutôt avec des personnages en demi-teinte. Plus réalistes, donc...