Quand un livre de fantasy laisse de cote les batailles, l'action & cie pour quelque chose de plus poétique, plus intimiste... vous aimez ???

Quand un livre de fantasy laisse de cote les batailles, l'action & cie pour quelque chose de plus poétique, plus intimiste... vous aimez ???

ça peut, tout dépend comment est amenée l'histoire ;)

Je suis d'accord : ça peut être très bien si le tout est bien mené ^^

Carrément.
Il n'y a pas que les complots et les guerres dans la vie.

Ben j'aime bien qu'il y ait un peu de guerre moi 

oh que oui, la fantasy est censé être le genre de l'imaginaire, c'est quand même dingue qu'il ne paraisse pas évident qu'il devrait y avoir de TOUS les genres dedans et bien plus encore !

Pour moi, je l'ai déjà dit, la fantasy est un moyen de traverser toutes les perspectives. Il est donc impossible de faire de ce genre en décrivant constamment des batailles ou des massacres ( ou alors il faut être très fort ). Un enseignement, une morale, une idée peuvent supplanter la barbarie pure et dure.
La guerre, généralement, n'est là que pour deux raisons différentes: c'est une chute, un but que l'auteur s'est donné à atteindre pour intéresser son lecteur ( une guerre renferme souvent de nombreuses morts ou blessures, et donc de nombreux tournants ), ou alors ( comme c'est mon cas ), ça relève du Grand Spectacle: la guerre et ses morts est visible à vingt chapitres à la ronde, mais tout est fait de sorte à impressionner le lecteur, qui devient spectateur: explosions, grands effets ( magiques ou non ). Je vois déjà ceux qui vont me traiter de pro-film américain, car cette seconde méthode est généralement celle utilisée et mise à profit par la 3D en Amérique, souvent pour les blockbusters ( Iron Man 3, Avengers ). Je répondrai non: transcrire ce genre de technique littérairement est plus difficile qu'on pourrait le croire, encore une preuve que la littérature est un art qui peut être très différent du cinéma, voire plus subtil.
De toute façon, une oeuvre ne s'occupant que de Grand Spectacle ou de guerre serait une oeuvre répétitive, au même titre que si elle ne s'occupait que de poésie et de dialogue: trop de morts nuit à la mort.
Par conséquent, un livre SE DOIT de laisser de côté les batailles pour quelque chose de plus poétique et intimiste, forcément; d'abord pour les histoires d'amour ( j'imagine mal un Roméo et Juliette au milieu d'un champ de bataille ) puis pour le côté subtil et poétique ( oui je me répète ) de l'oeuvre. Un livre doit, ainsi, être constamment en relief et être le plus inattendu possible.
Bien sûr, il est plus facile d'en parler que de l'écrire, alors il est très dur souvent de passer de guerre à amour, et de poésie à massacre; un vrai écrivain enchantera le coeur du lecteur en se faufilant d'un genre à l'autre alors qu'un auteur médiocre ferait mieux, lui, de garder une intrigue régulière et ne pas se risquer à des méthodes difficiles.
C'est pour cette raison que je n'aime ce genre de changement que lorsqu'il est orchestré sous la houlette d'un maître du genre.

Pas du tout

Dans ce cas, j'ai lu peu de romans de fantasy sans batailles... à part peut-être la série Les dames du lac de MZ Bradley que j'avais bien aimé jusqu'à un certain point (le tome 3) où ça commençait à devenir trop long.