[Ruiz Zafón, Carlos] l'ombre du vent

Éditeur : POCKET
Date de parution : 2013 (Édition originale 2001)
Prix : 8,10 €

J'ai débuté la lecture de ce livre dans le cadre de la lecture commune avec Joualvert.

Le livre se décompose en plusieurs parties, au nombre de 10.
J'ai lu les 4 premières soient 141 pages sur 669 !

Les deux premières sont relativement courtes (68 pages) mais je les ai trouvées assez lentes. Il n'y a pas vraiment d'actions. Cela se déroule quand notre héros a 6 ans et trouve le livre L'Ombre du vent au coeur du Cimetière des livres oubliés.
Il fait également la rencontre de Clara et la deuxième partie nous narre son enfance à ses côtés.

Les deux parties suivantes sont beaucoup plus intenses et accrochent le lecteur. On ne désire plus s'arrêter mais avancer dans la lecture pour en apprendre davantage sur Julian Carax notamment avec le mystérieux individu qui fait son apparition.

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De nouveaux personnages rentrent aussi en scène tout comme Fermin ou Béa.

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A suivre donc ! Pour l'instant, je suis contente de m'être lancée dans l'aventure avec Joualvert car, seule, je ne suis pas certaine que ce livre aurait été en haut de ma PAL en cette année 2015 !

J'en suis à la page 183 (/637).

Le style est facile et agréable, les personnages sont sympathiques (sauf quelques salopards ). Il y a une touche de mystère, mais encore léger à ce stade. Le début contient un bel hommage à la lecture. Je ne vois pas encore pourquoi ce livre a eu un tel succès, mais ça se lit très bien.

Je suis un peu de ton avis avec la cinquième partie.

J'en suis à la page 240.
Le livre se lit très facilement ; l'histoire est intéressante mais je ne suis pas non plus addicte.
Je veux savoir qui était Julian mais il ne m'appelle pas quand jarrive chez moi.

Je viens de terminer L'ombre du vent et je dois dire que je suis très agréablement surprise !
Je ne m'attendais pas à apprécier ce livre et malgré un début lent, voire même très lent, je suis ravie de cette lecture !

La tension monte vraiment crescendo.
Les premières pages ont été difficiles. J'en lisais quelques unes un soir puis je devais me motiver à reprendre le livre le soir suivant.
Les pages se tournaient sans jamais voir le livre se finir. 667 pages tout de même. J'en étais arrivée au tiers que je me répétais souvent : Moui... Pourquoi tant de succès ?
La lecture était agréable mais sans plus. L'auteur nous racontait la vie d'un garçon sans intérêt qui traversait des hauts et des bas comme le commun des mortels. Il y avait quelques scènes qui venaient semer le trouble et apporter un peu de tension à la lecture.
Puis... est arrivé le moment où j'ai eu du mal à m'arrêter. Je voulais savoir tout comme Daniel. On ne comprenait pas tout, on était jeté dans un train roulant à toute allure sans s'en rendre réellement compte. Je dirais plutôt piégé dans une toile d'araignée...
La sixième partie est juste épouvantable ! Tout se délie ! Tout nous est dévoilé, le meilleur comme le pire...

Bref, l'auteur a réussi à m'embarquer dans son livre. Une traversé calme, un peu trop calme au début jusqu'à ce qu'on arrive sur un torrent nous emmenant avec force jusqu'à une cascade  où nous retenons notre souffle avant de revenir sur un lac plus tranquille...

La plume est tellement agréable en plus. On ne bute sur rien ; on lit avec facilité.

Cependant, ce n'est pas le premier livre de Carlos Ruiz Zafon. Du coup, j'ai cette impression qu'il emprunte toujours les mêmes voies.
Je connaissais déjà l'identité du "diable" car l'auteur utilise toujours les mêmes clefs au niveau du scénario.
Joualvert, tu me diras si tu as eu aussi cette impression.

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Et cette raison me freine à découvrir d'autres livres de cet auteur.

Bref, j'ai aimé ce livre qui est des trois livres découverts de l'auteur (Le palais de minuit et Le prince de la brume) mon préféré et de loin.

Un pour ma part !

Je sors d'une longue fin de semaine où je n'ai pas eu le temps d'y toucher. Je suis rendu à la page 373, et pour moi aussi, l'intérêt grimpe au fil des pages. L'histoire de la maison de Jausà entre autre m'a captivé. Des faits inquiétants s'ajoutent. Pour l'identité du ''fantôme'', je nage encore dans les conjectures car pour l'instant, les candidats semblent se multiplier. L'écriture est toujours amusante, ce Fermín par exemple est un sacré numéro.

Nyuka a écrit:Cependant, ce n'est pas le premier livre de Carlos Ruiz Zafon. Du coup, j'ai cette impression qu'il emprunte toujours les mêmes voies.

Effectivement, le lien de parenté avec ses premiers romans est flagrant. C'est la même recette, en beaucoup plus élaboré.

Oui, complètement d'accord avec toi pour ce qui est d'une meilleure élaboration.
Cela peut s'expliquer avec la différence du nombre de pages.
L'auteur a le temps en 660 pages de développer son histoire, son intrigue et ses personnages, davantage qu'en 200-300 pages.

Si j'avais lu ce livre en premier, il m'aurait davantage plu je pense.
Sa parenté avec les autres livres est trop omniprésente pour moi.

Il me reste environ 80 pages à lire. Je suis avancé dans la 6e partie et ouch ! les révélations se succèdent et ce n'est pas toujours rose !

Comme toi, je constate que le style de cet auteur est assez défini. Mais il y a tout de même une certaine variété, et l'écriture est tellement agréable. Plusieurs phrases et répliques ont suscité mon admiration.

Tu savais qu'il y avait 2 ''suites'' ? Je soupçonne le lien entre elles et L'ombre du vent d'être ténu ou quasi-imaginaire, comme dans son cycle ou trilogie de la brume, mais je les lirai certainement un de ces jours.

C'est une belle histoire très fouillée. Daniel Sempere découvre un livre qui le plonge dans une enquête sur le passé d'un homme énigmatique. Vous aurez compris que ce tout ce qu'il découvre est matière à faire un roman et une intrigue complexe est lentement échafaudée. Elle est toujours inachevée et Daniel aura un rôle important à jouer. Le tout s'étalant sur plusieurs années, les faits marquants de la vie personnelle de Daniel se mêlent intimement au reste. Les intérêts sont multiples : une écriture très amène servie parfois avec humour, plusieurs personnages intéressants, un flirt occasionnel avec le fantastique, etc.

Nyuka a écrit:

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Merci à toi de l'avoir proposé !